Research Article
Improving pineapple micropropagation protocol through explant size and medium composition manipulation
- Lirio Luiz Dal Vesco, Adelar de Almeida Pinto, Gilmar Roberto Zaffari, Rubens Onofre Nodari, Maurício Sedrez dos Reis, Miguel Pedro Guerra
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 143-154
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Introduction. Although several pineapple micropropagation protocols have already been published, significant improvement could be achieved if the stages of the in vitro culture were better defined. Our work concerned several experiments aiming at the mass production of high quality plantlets. Materials and methods. Axillary buds were inoculated on an MS liquid culture medium added with NAA (2 μM) and BAP (4 μM). Regenerated shoots, divided into three classes of different sizes, were then used in further experiments. First, these shoots were inoculated in flasks containing the same MS culture medium with or without growth regulators. Then, four basic media, containing different salts and free from growth regulators were tested. In a third assay, the MS culture medium was compared with a half-diluted MS culture medium for studying the plantlet elongation and rooting stage. Results. In the MS culture medium supplemented with NAA and BAP, the highest multiplication rate (13.5 shoots) was obtained with the smallest shoots inoculated, while in the MS culture medium free of growth regulators, the highest plantlets (7.7 cm) were the result of the highest shoots inoculated and showed no vitrification. The normal MS culture medium, in comparison with the half-diluted one and the three other salt formulations, revealed a significant increase in the plantlet elongation and best general features. For acclimatization, the highest values of the survival rate (93.8% ) and fresh and dry weights were obtained with the transference of higher than 7.0 cm in vitro plantlets. Conclusion. Using the protocol described in this work, it is possible to obtain 1 million in vitro plantlets after 9 months from a single bud, with a 45 day subculture interval and an average multiplication rate of 10 shoots per bud.
Principales caractéristiques de Sechium edule Sw.
- Karine Monnerville, Yannick Boc, Odile Jean-Charles, Manuel Dornier, Max Reynes
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 155-167
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La plante.Sechium edule Sw. appartient à la famille des cucurbitacées. Originaire du Mexique, cette robuste liane monoïque est aujourd'hui cultivée dans de nombreux autres pays tropicaux. Elle produit des fruits piriformes connus principalement sous les noms de christophine, chayotte ou chouchou. Pauvres en calories et riches en sels minéraux, ces fruits sont intéressants sur le plan diététique. Dans certaines conditions, la plante développe également des tubercules comestibles riches en amidon. Culture. La Christophine est généralement cultivée sous tonnelle, dans des zones humides à températures modérées. Sa culture est peu contraignante et conduit à des rendements de production élevés. Les attaques fongiques et les nématodes peuvent être évités en mettant en œuvre les traitements adéquats. Valorisation. Le principal frein à l'exportation et l'exploitation industrielle de S. edule est sa conservation après récolte. Un emballage sous film plastique associé à des températures voisines de 10 °C permet une conservation pendant 40 à 50 j. Ces résultats sont encore améliorés en utilisant une irradiation λ. Conclusion. De nos jours, les différentes parties de la plante sont utilisées de façon artisanale dans les domaines culinaire et médicinal. La transformation à l'échelle industrielle de la christophine nécessite la recherche de variétés produisant des fruits de qualité homogène, résistant mieux aux maladies et présentant de bons rendements en fruits, jeunes tiges et tubercules.
Déshydratation-imprégnation par immersion de rondelles de mangue (Mangifera indica) : influence de la température et de la concentration de la solution sur les cinétiques de certains éléments constitutifs du fruit
- Yvette Jiokap Nono, Guy Bertin Nuadje, Anne-Lucie Raoult-Wack, François Giroux
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 169-177
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Introduction. Les transferts de matière intervenant au cours du procédé de DII influencent la composition finale du produit. Ces transferts dépendent essentiellement de la forme et de la taille des produits immergés, ainsi que de la température, la concentration et la nature de la solution d'immersion. Afin de parvenir à une bonne maîtrise de ces paramètres et d'obtenir, après traitement, un produit de qualité, les cinétiques de certains éléments constitutifs de mangues (Mangifera indica) ont été suivies au cours d'un traitement par DII. Matériel et méthodes. Des morceaux de mangues d'une variété camerounaise locale, de 9 mm d'épaisseur et de 31 mm de diamètre, ont été immergés dans une solution de saccharose à 50, 60 ou 70 °Brix, maintenue à une température stabilisée à 30, 50 ou 60 °C. Pour les échantillons, les paramètres suivis au cours du temps ont été la perte d'eau, la réduction de poids, le gain en soluté et le degré Brix, tandis que, pour la solution, ce sont la concentration en vitamine C, le pH et la conductivité qui ont été mesurés. Résultats et discussion. La perte d'eau et le degré Brix final des produits ont augmenté avec la température et la concentration de la solution. Au-delà de 50 °C, l'augmentation de la température n'a pas influencé significativement la réduction de poids qui, pour une température donnée, a augmenté avec la concentration de la solution d'immersion. Le gain en solutés a diminué avec l'augmentation de la concentration. Enfin, pour les conditions opératoires testées, les pertes en vitamine C ont augmenté avec la température et diminué avec l'augmentation de la concentration de la solution de saccharose.
Activité de Meliponula erythra sur les fleurs de Dacryodes edulis et son impact sur la fructification
- Fernand-Nestor Tchuenguem Fohouo, Jean Messi, Alain Pauly
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 179-188
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Introduction. Afin d'évaluer l'effet de Meliponula erythra sur la fructification et donc sur la production de D. edulis, l'activité de pollinisation de la mélipone a été observée dans la région de Yaoundé (Cameroun). Matériel et méthodes. Dans un verger expérimental de safoutiers, quatre lots ont été déterminés à partir du marquage de 174 bouquets floraux différenciés selon leur type (mâle-hermaphrodite ou femelle) et la présence ou non de protection de ces bouquets vis-à-vis de la visite des insectes. Le rythme saisonnier de la mélipone, l'activité journalière des abeilles, l'abondance des butineuses par inflorescence et l'indice de fructification des bouquets floraux marqués ont été évalués. Résultats et discussion.M. erythra a fréquenté D. edulis toute la journée et pendant toute la période de floraison. Les butineuses ont récolté du nectar de façon intense et permanente sur tous les types de fleurs. Le pollen n'a été récolté que sur les fleurs mâles et les fleurs hermaphrodites, et au cours de la matinée. Le plus grand nombre d'ouvrières butinant au même instant a été de 900 par plant de type mâle-hermaphrodite et de 250 par pied femelle. La durée moyenne d'une visite a été de 7,82 sec par fleur femelle (fleur à nectar) et de 8,32 sec par fleur mâle ou hermaphrodite (fleur à nectar et pollen). Le rythme des visites de M. erythra a été positivement corrélé au rythme d'épanouissement des fleurs de D. edulis. L'indice de fructification des bouquets floraux non protégés a été significativement supérieur de 25,61 % à celui des bouquets floraux protégés des insectes. Cette fructification améliorée serait liée par une action positive des M. erythra sur l'autopollinisation et la pollinisation croisée. Conclusion. La conservation des abeilles mélipones dans les vergers de safoutiers doit être encouragée.
La pyrale des dattes dans la région de Tafilalet au Sud-Est du Maroc
- Hassan Bouka, Mohamed Chemseddine, Mohamed Abbassi, Jacques Brun
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 189-196
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Introduction. Diverses espèces de pyrales peuvent s'attaquer aux dattes. Ce ravageur cause jusqu'à 30 % de pertes parmi les récoltes de dattes au Maroc. L'étude présentée a cherché à identifier les espèces de pyrales des dattes et leurs parasitoïdes, en précisant leurs importances relatives, et à dégager les facteurs influençant l'infestation des dattes. Matériel et méthodes. Des prospections ont été menées durant les années 1997 et 1998 dans 16 sites répartis dans les principales palmeraies de la région de Tafilalet. Des échantillonnages ont été effectués sur régimes et sur dattes tombées au sol. Les fruits infestés ont été dénombrés puis placés dans des éclosoirs jusqu'à la sortie des adultes des pyrales et de leurs parasitoïdes. Résultats et discussion. Trois espèces de pyrales peuvent se développer sur les dattes au champ avec des incidences différentes. Le principal ravageur est Ectomyelois ceratoniae. En revanche, Plodia interpunctella et Ephestia figulilella sont des déprédateurs secondaires. L'infestation des dattes varie d'une année à l'autre, les années humides favorisant la pullulation de la pyrale. Les dégâts dus à la pyrale ont varié selon la variété de palmier dattier : la variété Bou feggous à dattes de maturité précoce et à épiderme fin a été la plus vulnérable à l'attaque de la pyrale. L'ensachage des régimes permet de réduire notablement l'infestation des dattes. Les populations d'E. ceratoniae peuvent être également limitées par deux parasitoïdes : Phanerotoma ocuralis sur dattes en régime et Bracon hebetor dans les dattes tombées au sol. Conclusion. L'application de certaines pratiques culturales pourraient aider les agriculteurs à réduire significativement l'infestation des dattes au champ.
Effets endogamiques sur la germination et la croissance de semis du cultivar autocompatible Tuono (Prunus dulcis)
- Ahmed Oukabli, Ali Lansari, Walali Loudiyi, Abdelhadi Abousalim
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 197-205
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Introduction. Des géniteurs d'amandiers autocompatibles ont souvent été utilisés pour introduire le caractère d'autocompatibilité dans leur descendance. Cependant, lors de tels programmes de création variétale, des problèmes de germination des graines obtenues et des difficultés de survie des jeunes plants ont été mis en évidence. L'objectif des travaux réalisés a été de quantifier les effets de la consanguinité sur certaines caractéristiques du développement des semences issues de tels géniteurs. Matériel et méthodes. Les descendances de la variété autocompatible Tuono autofécondée ou croisée avec des géniteurs mâles génétiquement éloignés ont été suivies et comparées, de la germination à l'âge de 3 ans. Les taux de germination, de levée et la vitesse de levée ont été évalués. Puis la croissance des plants a été étudiée à partir de la mesure régulière du diamètre de l'axe et de la hauteur des plants. Le nombre de nœuds, d'entre-nœuds, de rameaux anticipés et le taux de mortalité des plantules ont également été notés. Résultats. Par rapport aux semences issues d'allopollinisation, les graines issues d'autofécondation ont présenté un taux de germination moyen inférieur (61 % contre 81 %) ; la vigueur de leurs plantules, leur croissance radiale et apicale et le nombre de rameaux anticipés formés ont été plus faibles ; leur taux de mortalité a été supérieur (28 % contre 0,6 %). Discussion et conclusion. Les anomalies mises en évidence au cours de ces travaux seraient dues à l'endogamie et liées à l'accumulation de gènes défavorables dans la descendance consanguine.