2 results
Impact of mental illness on care for somatic comorbidities in France: a nation-wide hospital-based observational study
- J. Gervaix, G. Haour, M. Michel, K. Chevreul
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- Journal:
- Epidemiology and Psychiatric Sciences / Volume 28 / Issue 5 / October 2019
- Published online by Cambridge University Press:
- 25 April 2018, pp. 495-507
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Aims.
People with a mental illness have a shorter lifespan and higher rates of somatic illnesses than the general population. They also face multiple barriers which interfere with access to healthcare. Our objective was to assess the effect of mental illness on the timeliness and optimality of access to healthcare for somatic reasons by comparing indicators reflecting the quality of prior somatic care in hospitalised patients.
Methods.An observational nation-wide study was carried out using exhaustive national hospital discharge databases for the years 2009–2013. All adult inpatient stays for somatic reasons in acute care hospitals were included with the exception of obstetrics and day admissions. Admissions with coding errors were excluded. Patients with a mental illness were identified by their admissions for a psychiatric reason and/or contacts with psychiatric hospitals. The quality of prior somatic care was assessed using the number of admissions, admissions through the emergency room (ER), avoidable hospitalisations, high-severity hospitalisations, mean length of stay (LOS) and in-hospital death. Generalised linear models studied the factors associated with poor quality of primary care.
Results.A total of 17 620 770 patients were included, and 6.58% had been admitted at least once for a mental illness, corresponding to 8.96% of hospital admissions. Mentally ill patients were more often hospitalised (+41% compared with non-mentally patients) and for a longer LOS (+16%). They also had more high-severity hospitalisations (+77%), were more often admitted to the ER (+113%) and had more avoidable hospitalisations (+50%). After adjusting for other covariates, regression models found that suffering from a mental illness was significantly associated with a worse state for each indicator of the quality of care except in-hospital death.
Conclusion.Inadequate primary care of mentally ill patients leads to more serious conditions upon admission to hospital and avoidable hospitalisations. It is, therefore, necessary to improve primary care and prevention for those patients.
Récepteurs sérotoninergiques 5-HT1D et antidépresseurs
- G. Fillion, C. Harel, I. Cloez, P. Barone, F. Atger, MP Fillion, N Prudhomme, JC Rousselle, E Zifa, F Haour, D Jordan, S Deluermoz, N Kopp
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- Journal:
- Psychiatry and Psychobiology / Volume 5 / Issue 3 / 1990
- Published online by Cambridge University Press:
- 28 April 2020, pp. 187-194
- Print publication:
- 1990
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- Article
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Divers sous-types de récepteurs sérotoninergiques de type 5-HT1 ont été mis en évidence. Ils correspondent aux soustypes 5-HT1A (marqué sélectivement par le 8-OH-DPAT), 5-HT1B marqué par le propranolol et certains bêta-antagonistes et présent seulement chez le rat et la souris, absent chez l’homme) et 5-HT1C (marqué par la mésulergine et présent en particulier dans les plexus choroïdes). Un sous-type supplémentaire 5-HT1 non A, non B, non C a été mis en évidence; il est caractérisé par un site de liaison insensible aux concentrations de ligands inhibant sélectivement les sous-types 5-HT1A, 5-HT1B et 5-HT1C, il correspond à un système de transduction adénylcyclasique (activation ou inhibition) et apparaît enfin jouer un rôle important dans la modulation présynaptique de la libération de neurotransmetteurs - non sérotoninergiques - en particulier l’acétylcholine. Ces caractéristiques ont été mises en évidence sur des préparations membranaires de cortex de mammifères par des essais in vitro de liaison de [3H]5-HT, de mesure d’activité adénylcyclasique sur les mêmes préparations et par mesure de libération évoquée de [3H] acétylcholine à partir de préparations synaptosomales de diverses régions cérébrales de rat et de cobaye. Une analyse par autoradiographie quantitative a été réalisée chez l’homme sur des coupes fines de cortex frontal prélevées post-mortem chez des individus normaux et des individus déprimés; les résultats obtenus suggèrent une légère augmentation des sites 5-HT1 non A, non b, non c chez les individus déprimés versus les cerveaux normaux. Les antidépresseurs à faibles concentrations (10 à 100 nM) sont capables d’interagir in vitro avec le fonctionnement de ce récepteur: au niveau du site de reconnaissance en altérant les caractéristiques de liaison de la [3H]5-HT, à celui du système de transduction adénylcyclasique en inhibant l’activation induite par la 5-HT et enfin au niveau de l’effet cellulaire sérotoninergique en réversant partiellement l’effet inhibiteur du trilîuorophénylméthylpipérazine (TFMPP), un agoniste sérotoninergique, sur la libération évoquée d’acétylcholine. Cet effet est observé avec des antidépresseurs inhibiteurs d’uptake de la 5-HT mais aussi avec des inhibiteurs d’uptake de la noradrénaline et non pas avec des benzodiazépines ou des neuroleptiques. Ces résultats suggèrent I’hypothèse selon laquelle le système sérotoninergique fonctionnant à l’aide des récepteurs 5-HT1 non A, non B, non c pourrait réguler la libération de divers autres neurotransmetteurs entraînant par là une régulation du nombre des récepteurs correspondants à ceux-ci. Les antidépresseurs pourraient interagir avec cet effet modulateur sérotoninergique vraisemblablement altéré au cours de pathologies dépressives ou accompagnant celle-ci.