Après 450 ans, la critique du texte du Nouveau Testament n'est plus à I'âge des progrès fulgurants — mais d'ailleurs a-t-elle jamais connu cet âge heureux? J'espère avoir au moins fait pressentir l'ampleur des travaux qui lui restent à accomplir si elle veut respecter intégralement ses sources et leur histoire. Par la force des choses, ces travaux seront de plus en plus longs et spécialisés, affaires d'équipes et d'institutions plus que de personnes. On ne peut donc que souhaiter voir ces équipes et ces institutions s'étoffer en hommes et en moyens, se multiplier et collaborer à I'œuvre commune dans un esprit que ne gêne aucune sorte de frontiêre, mais avec le souci primordial de mener à bien, pour longtemps, les tâches fondamentales de documentation.