Inl recent textbooks on moral philosophy Sir David Ross's theory of prima facie duties is usually presented as the main current alternative to utilitarianism as an account of the nature and basis of moral duties and obligations. The theory of prima facie duties is usually regarded as a more plausible version of the anti-utilitarian views put forward in H. A. Prichard's famous Mind article of 1912, “Does Moral Philosophy Rest on a Mistake?”. Ross himself always acknowledged this debt; in addition, he presented his own theory in both his books as a reaction to, and a corrective of, Moore's ideal utilitarianism. In this paper, I wish to suggest that Ross's theory is in reality an unsatisfactory compromise between the views of Moore and Prichard, and that a satisfactory anti-utilitarian theory can only be achieved by throwing out the Moore elements, and returning, in effect, to Prichard. To accomplish this I first present a brief critique of Moore's ideal utilitarianism, and then discuss Ross's theory of right and wrong in some detail.

Bergson raconte que pour remédier à l'insufisance de l'évolutionnisme de Herbert Spencer, il s'était d'abord tourné vers l'histoire de la philosophie depuis ses origines. Il dut alors se rendre à l'évidence, dit-il, que, pas plus que celui de Spencer, aucun des systèmes n'avait tenu compte du temps réel. On avait étudié les propriétés de l'espace pour appliquer directement ensuite ses conclusions au temps en se contentant de remplacer l'idée de juxtaposition par celle de succession. Ainsi serait né ce que Bergson appelle le temps homogène ou temps-espace auquel la durée concrète échappe tout à fait.

I see someone who looks vaguely familiar. I wonder if he could be the same person I had a fight with on my birthday ten years ago. I hear that some scientist has received the Nobel prize in chemistry for some work very similar to that which interested the brightest boy in my chemistry class twenty years ago. I wonder if that scientist and the brightest boy might be the same person. What facts, if they could be discovered, would be decisive in answering these questions? Are there any facts that, if it turns out that they do not obtain, would show conclusively that the two people are not the same person? That is, are there any necessary conditions for personal identity? Are there any facts that, if it turns out that they do obtain, would show conclusively that the two people are the same person? That is, are there any sufficient conditions for personal identity?

Le point de départ est logique. Et la logique signifie pour Bolzano une théorie et une méthodologie des sciences. Son œuvre maîtresse, la Doctrine de la Science (WL) est ainsi un livre de logique. Lorsqu'il examine les fondements de toute science, c'est-à-dire, lorsqu'il les définit comme un ensemble de lois analytiques et universelles qui, à leur tour, constituent une science en soi, Bolzano fait bien une analyse de type spécifiquement logique, mais dans le même moment, c'est véritablement sa philosophie qu'il réalise, à savoir, la philosophie des fondements objectifs et a priori de la réalité concrète.

Le philosophe français G. Bachelard est né à la fin du siècle dernier et est mort en octobre 1962, après un destin intellectuel très brillant. Par sa vie d'éternel étudiant, c'est-à-dire en état de recyclage continu, par sa culture finalement polyvalente et par son œuvre multidisciplinaire, ce philosophe et ce savant nous apparaît aujourd'hui comme un témoin très lucide, exceptionnel même, d'une époque bouleversée, et comme un interprète génial, un prophète en quelque sorte, dont la voix connaît une influence chaque jour grandissante. Il nous apparaît aussi comme un médecin et un éducateur pour l'homme d'aujourd'hui. Le renouveau culturel que sa pensée suscite est à bien des égards analogue à l'avènement en Occident de la culture cartésienne, et précisément complémentaire de celle-ci devenue aujourd'hui gravement insufissante.

Many philosophers would claim that sexual differentiation is irrelevant to philosophy. They would say that the philosopher is trying to understand the world and himself qua human being, not qua man or qua woman. While this may have been the intent, in ethics some curious results concerning women have occurred. In some cases, when one compares the analysis of what a philosopher considers to constitute a good person with what he says about the nature of woman, we must conclude that a woman cannot ultimately be good. In this paper I propose to show how two philosophers of widely differing traditions, namely Aristotle and Kierkegaard, have both maintained this.