It is a widely held view among philosophers that Hume's doctrine of personal identity is seriously mistaken, that he makes claims about the existence and nature of personal identity that are clearly false. The strongest statement of this view is to be found in Terence Penelhum's “Hume on Personal Identity.” According to Penelhum:

What he (Hume) is actually claiming is that we are constantly making a mistake in referring to a person from day to day as the same person … or in this way to anything that has changed in the slightest. For, strictly speaking, a changed person would be literally another person. A little effort of the imagination is enough to indicate just how much chaos would result from adopting Hume's diagnosis as the source of a prescription and using a different proper name whenever we noticed the slightest change, even in ourselves.

The idea of self-knowledge divides naturally into two parts in accordance with the distinction between knowledge by acquaintance and knowledge by description. I know myself and I know things about myself. The latter I know partly from self-acquaintance, partly from the behavior, especially linguistic, of others, and partly from each of these. All aspects of self-knowledge are controversial, so I shall concentrate in this paper on the question of self-acquaintance. My purpose is both philosophical and historical. It is commonly believed that Hume and Descartes held diametrically opposed, or at least strongly contrasting, views regarding self-acquaintance since Hume is regularly ridiculed for his denial of ability to discover his own Self whereas it would occur to no one to ascribe that same view to the author of the Meditations. In this paper I shall argue that contrary to appearances these two philosophers either held the same position or Descartes occupied the more agnostic extreme; and also that the position usually ascribed to Hume is, when properly understood, both correct and of fundamental philosophical significance. Part of my reason for selecting Hume and Descartes for analysis and comparison is to show thereby that the thesis of this paper is true independently of the rationalist/empiricist schism in philosophy.

Hume notoriously maintains that contiguity, succession, and constant conjunction are individually necessary and jointly sufficient conditions of causation. While his arguments for the necessity of constant conjunction have been thoroughly dissected, his arguments for contiguity and succession have generally been either ignored or misstated. I hope both to correct this unfortunate state of affairs and to show some fatal defects in Hume's account.

The pertinent passages in Hume's writings acknowledge three conceivable ways in which the temporal relation between causes and effects might be construed: (i) as separated by some interval; (ii) as perfectly contiguous, so that the effect succeeds the cause in the very next moment; (iii) as perfectly contemporaneous, existing at the same moment. Hume defends the correctness of (ii) and denies the tenability of both (i) and (iii).

Même si le concept d'idéologie remonte dans ses premiers emplois à Destutt de Tracy, il est sans contredit un concept pour lequel le marxisme réclame un privilège. C'est à Karl Marx que l'on reconnaît le rôle d'instigateur de cette problématique.

L'interprétation classique du concept d'idéologie oriente cette problématique vers l'aspect de détermination sociale des idées telle la sociologie de la connaissance qui l'identifie à des problèmes de fausse conscience, d'illusions, de justifications, etc. Que l'on se réfère à Lukacs, à Mannheim et encore récemment à Althusser, le problème de l'idéologie se pose en termes de conscience, de représentation déterminée par des conditions socio-économiques.

Dans son livre American Philosophy and the Future, Michael Novak nous rappelle que nous vivons sous la menace des conflits nucléaires. Si nous n'y prenons garde, nous dit-il, nous serons bientôt dans l'impossibilité de philosopher. Cet avertissement a de quoi nous étonner. Y aurait-il des bombes atomiques sans une philosophie de la bombe ?

Il y aurait bien d'autres objets, les uns plus extraordinaires que les autres, que nous apporte à un rythme toujours plus accéléré la nouvelle technologic et sur lesquels il nous faudrait aussi philosopher et même davantage. Ainsi, un éditorial de Journal of the American Medical Association nous fait part des craintes que provoquent, chez médecins et biologistes, les expériences faites en vue de la fabrication des bébés-éprouvette — ‘test-tube babies’.

On pourrait dire que parler, c'est d'abord produire des sons conventionnels pour faire comprendre à quelqu'un ce qu'on voudrait lui faire comprendre. Même si l'on constate que la parole est souvent utilisée non seulement pour faire comprendre, mais aussi pour promettre, ou commander, ou avertir, etc., il n'en demeure pas moins que l'on promet, par exemple, en parlant, et que promettre, c'est promettre, alors que parler, c'est autre chose. Par contre, il nous arrive aussi de dire qu'un magnétophone parle, qu'un rêveur ou un perroquet parlent, qu'une peinture ou un paysage naturel « nous parlent », etc. On estime cependant que plusieurs de ces « paroles » sont seulement métaphoriques: elles ne seraient pas des paroles au sens « fort », mais plutôt par extension, par analogie, ou entendues dans un sens restreint. Et l'on voudrait préciser ce sens fort, « prégnant », c'est-à-dire celui qui correspondrait au parler véritable, à l'essence de la parole.

Cette communication est une interprétation personnelle du livre de Jacques Monod. Mais cette interprétation est beaucoup plus interrogative qu'affirmative et n'est que l'occasion, sinon le prétexte, d'entendre d'autres voix se prononcer sur ce qui me semble être d'un très grand intérêt philosophique actuel. Cet exposé sera donc bref: s'il recueille quelques citations essentielles, étayées des références qui les prolongent et ramifient le courant de leurs penseées, il se contente le plus souvent de simples références aux pages qu'il interprète. Pour faciliter l'échange des idées, il se divise en énonciations et interrogations numérotées.

Quelque chose arrive, venant du dehors de nos façons habituelles de penser et de vivre. Qui ne s'adresse pas au sujet fixe et personnalisé en nous mais au désir, seul sujet. Les satisfaits de tous bords, satisfaits de la psychanalyse, satisfaits du capitalisme, satisfaits du marxisme orthodoxe, satisfaits de toute orthodoxie, s'abstenir. Un livre qui exclut le lecteur-interprète, car plus qu'un livre, une fuite faisant fuir, œuvre-machine. Un vent violent déchirant les toiles d'araignée trop bien tissées de la philosophie de la représentation, de la linguistique du signifiant, de l'anthropologie échangiste, de la politique économiste et surtout de la psychanalyse œdipienne. Une analyse des flux. A ce plus-que-texte, rien d'inhumain n'est étranger, même et surtout pas le sexe. Réécriture de Au-delà du principe du plaisir, approfondissement de La généalogie de la morale, continuation du Capital, ici est amorcée une réponse, plus poétique que philosophique, plutôt schizo-anal-ytique que psych-anal-ytique, matérialiste, au problème fondamental de la pensée contemporaine, celui des relations entre le politique, l'économique et le libidinal. Marx, contre Freud, avec Nietzsche; et Miller, Lawrence, Ginsberg, Beckett, Artaud …