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Qui a Commenté L'Ensemble Des Sourates Al-'Ankabūt à Yāsīn (29–36) Dans “Le Tafsīr Al-Kabīr” De L'imām Fakhr Al-Dīn Al-Rāzī?
Published online by Cambridge University Press: 29 January 2009
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Le grand commentaire du Coran de l'Imam Fakhr al-Dīn al-Rāzī pose un problème. Dans la notice que Ibn Abī Usybi'a (m. en 1270 A.D.) consacre à un personnage qui mourut Grand Qādī de Damas en 637/1239–40 et qui se nommait Shams al-Dīn Ahmad b. al-Khalīl b. Sa'āda al-Khuwayyī al-Shāfi'i, on lit que, parmi les oeuvres de ce dernier, figure un complement du “Commentaire du fils du Prédicateur de Rayy”. Il s'agit ici du grand commentaire de Fakhr al-Dīn al-Rāzī dont le père était bien connu sous ce titre, ses dons de prédicateur (khatīb) l'ayant rendu célèbre en son temps.
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- Copyright © Cambridge University Press 1980
References
NOTES
1 Il s'agit de l'ouvrage appelé soit al-Tafsīr al-Kabir, soit Madātih al-Ghayb. L'édition que nous utilisons et citons ici est celle du Caire, format in quarto, en 32 volumes, commencée en 1933 par Muhammad Muhyi al-Dīn 'Abdulhamīd. Les citations seront introduites par le signe TK suivi d'abord du numéro du tome.Google Scholar
2 Ou achèvement tarimma.Google Scholar
3 Usaybi'a, Ibn Abī, ‘Uyūn al-Atibbā’ (1882), 2, 171.Google Scholar
4 Khallikān, Ibn, Wafayāt al-a' yān (Beyrouth; D¯r al-Thaqāfa), 4, 249.Google Scholar
5 Khalīfa, Hajji, Kashfa1-zunun (Istanbul, 1943), 2, 1750, notice au mot mafātīh al-ghayb. II appelle d'ailleurs noire auteur Shihāb al-Dīn b. Khalāl al-Khuwayyī et le fait mourir en 639 H. alors que les sources antérieures, celles citées plus haut ci d'autres, parlent de 637 H. gui est le plus vraisemblable. Le second auteur mentionné est le Shaykh Najm al-Din Ahmad b. Muhammad alQumūlī, m. en 727 H.Google Scholar
6 Cette indication, je ne l'ai trouvée qu'une fois, dans le MS. Fatih 308 (daté de l'an 1016 H.), fol. 376v. Dans la marge, on lit une addition bien calligraphiée: “Nous avons recopié sur un manuscrit de […] et nous l'avons comparé avec cet exemplaire et d'autres qui se trouvaient là. Et'cela du début à la fin en lisant et en réfléchissant. Cette opération nous a conduit à la conclusion que l'imam Fakhr al-Dīn a achevé [le commentaire] puis la partie comprise entre la sourate al-qasas (sourate 28) et la sourate al-saff (sourate 37) s'est perdue. Ce fut al-Khuwayyī qui l'a complétée comme c'est écrit’. La glose en marge pane ensuite de la panic comprise entre la sourate 46 et la sourate 57 qu'un autre, l'Egyptien al-Qumūlī, aurait complétée.Google Scholar
7 Voir en outre Ahmet 3, n° 1838, fol. 449r; Fatih n° 308, fol. 376v; Rustem Pasha n° 30/31, fol. 126 r; Rustem Pasha n° 29, fol. 691 v; Aya Sofia n° 235, fol. 167r en marge et dans ce cas, sans indication de la sourate Yāsīn.Google Scholar
8 Nous avions rapidement signalé ce problème dans un article précédent, avec indication des manuscrits consultés qui attribuaient le travail à al-Khuwayyī. Nous n'avions pas encore regardé de prés le manuscrit Laleli 201 qui vient d'être signalé ici et par erreur, l'avions noté comme étant de 780 H. alors qu'il est de 708 H. Cet article était intitulé Les mafārīh al-ghayb de l'Imam Fakhr al-Dīn al-Rāzī, quelques dates, lieux, manuscrirs, dans MIDEO 13 (1977), 253–290.Google Scholar
9 TK 26, p. 113 a 18 lignes de la fin du commentaire de la sourate Yāsīn (sourate 36).Google Scholar
10 Il est inutile de donner les références pour les deux premiers termes, trop nombreux pour être relevés chaque fois. Il suffirade feuilleter le commentaire dans l'édition du Caire de 1933 et suiv. Les mots mas'ala, wajh, apparaîtront sans cesse entre parenèthses fleuries: bahth est placé également entre parenth`ses mais est beaucoup plus rare, par ex.: TK 26, p. 104.Google Scholar
11 Par ex.: TK 25, p. 169 sur Coran 34, 4: “Si le sens voulu de Dieu était cela…” (Wa law kāna murād Allāh dhālika).Google Scholar Comparez ce passage pris dans une partie du commentaire attnibuée sans conteste à al-Dīn, Fakhr: “Les sens voulu par Dieu n'est pas ce qu'indique apparemment ce verset” (mā yadullu 'alayhi zāhir hādhihi l-aya) dans TK 7, p.189 sur Coran 3, 7.Google Scholar Le mot ma'na, signification, apparaît également, plutôt pour le sens de tout un ensemble de mots: cf. TK 26, p. 100, 104 entre bien d'autres exemples.Google Scholar
12 Cf. yahtamil wujūhan (TK 8, p. 150 sur Coran 3, 95) entre autres exemples: voir également TK 17, p.72.Google Scholar Et dans la partie attnibuée à al-Khuwayyī, , voir TK 25, pp.35, 41, 8, 90, 160, 2 16, 241;Google ScholarTK 26, pp.2, 20, 25, 34, 35, 36, 49, 51, 52, 53, 58, 91, 94, 107, etc., et nous sommes loin d'avoir tout relevé systématiquement. Mais al-Khuwayyī emploie aussi d'autres expressions pour annoncer la division en wujūh.Google Scholar
13 Cf. la fin du commentaire de la sourate 14 dans l'édition du Caire, , TK 19, p.150;Google Scholarcf. Mideo 13, article cité pp. 256–258, où estjustifiée la correction de Baghdād (texte imprimé) en Baghlān (version qui se trouve dans plusieurs. manuscrits).Google Scholar
14 TK 25, pp.38, 40,41, 44, 61, 65, 69, 117, 148, 153, 191, 222, 224 bis, 225, 240, 245, 250, 258; TK 26, pp.9, 21, 51, 62, 65, 68, 72, 79, 90 bis, 103.Google Scholar
15 TK 26, p. 50.Google Scholar
16 TK 25, p. 142; 26, p. 113.Google Scholar
17 TK 26, pp. 64 bis. 81.Google Scholar
18 al-mufassirūn, TK 25, pp. 64, 81, 107, 133, 142, 222, 246, 267, 268, TK 26, pp.3, 10, 32, 60, 78. La majorité des commentateurs TK 26, pp.24,75, ba'du-hum: TK 25, pp.30,31,72,75, 103, 115, 120, 127, 148, 164, 191. TK 26, p. 33.Google Scholar
20 a1-mu'tazila: TK 25, pp. 33, 100, 103, 115, 135, 213, TK 26, pp. 110–111. ba'du-hum TK 25, p.218.Google Scholar
21 ahl al-sunna: TK 25, pp. 100, 213. TK 26, p.70.Google Scholar
22 madhhab-nā: TK 25, p.178 ahāb-nā 1-mutakallimūn: TK 25, p.94.Google Scholar
23 al-‘ulamā’: TK 25, pp.142, 168, 223, ba'du-hum: TK 25, p.41.Google Scholar
24 Par exemple pour des lectures mentionées anonymement: TK 25, 39, 86, 180, 237, 246, 252, 258. TK 26, pp.40, 42. Lecture attribuée à Ubayy TK 25, p.245.Google Scholar
25 al-Nasāra TK 25, pp.120, 153 et suivants, 174, 185. A propos du messagerde la sourate Yāsīn, allusions à habīb al-Najjār, à Simon, mention des messagers de Jésus envoyés à Antioche avec des détails qui font penser à la littérature pseudo-clémentine (TK 25, pp.54–55). Voir aussi TK 26, p.57 la formule dans laquelle il est dit que, pour les chrétiens, “Dieu a adopté” (tabanna) Jésus.Google Scholar
26 Coran 7, 54;Google ScholarTK 14, pp.101–117.Google Scholar
27 Les commentaires sur Coran 10, 3 et 57, 4 renvoient ` ce qui est dit sur Coran 7, 54.Google Scholar
28 Sur Coran 13, 2 (TK 18, 223) où; Fakhr al-Dīn signale que Dieu n'a pas besoin d'être dans un lieu. L'expression veut seulement indiquer le pouvoir qu'il exerce dans les cieux et sur la terre. TK 24, pp.104–105 (sept lignes) sur Coran 25, 59. S'asseoir au sens littéral est impossible, supposerait changement, parties, composition en Dieu. Le texte compare le cas à celui oú il est dit que telle chose est demandée “pour que Dieu sache”. Il faut interpréterGoogle Scholar
29 TK 22, pp.5–8 sur Coran 20, 5.Google Scholar
30 Cf. ce récit sur Abraham dans le Coran, , sourate al-An'ām (6, 75–78).Google Scholar
31 TK 25, pp.168–171, soit un peu plus de trois pages sur Coran al-sajda, sourate 32, 4.Google Scholar
32 Ce rappel de la nécessité des trois principes (qui sont le tawhîd, le fait de parler de la résurrection et la reconnaissance des envoyés de Dieu) revient à plusieurs reprises dans la partie du cormmentaire que nous étudions.Google Scholar
33 TK 25, p.170 sur Coran 32, 4.Google ScholarCf. TK 22, p.7 sur Coran 20, 4 o` le verbe isawa a le sens de “se rendre maītre de …”Google Scholar
34 TK 25, p.178 sur Coran 32, 13.Google Scholar
35 TK 25, pp.8–9 sur Coran 28, 66.Google Scholar
36 TK 25, p.49 sur Coran 29, 49.Google ScholarCf. une autre comparaison avec le roi: TK 25, p.228.Google Scholar Fakhr al-Dīn, lui-aussi, emploie cette comparaison avec le roi: cf. TK 24, p.117 (fin du commentaire de sourate 25 oú la comparaison est bréve et peu étoffée).Google Scholar
37 TK 26, p.86 sur Coran 36, 47.Google Scholar
38 Par exemple quelques lignes dans lesquelles l'auteur se montre conscient de la supériorité masculine et explique que les femmes ont été créées pour l'utilité de l'homme. Ce bienfait de Dieu pour l'homme qu'est la création de la femme est complété par un autre bienfait divin à son égard: l'ordre donné à la femme de craindre l'enfer, ce qui la rend docile à son mari (TK 25, 110 sur Coran 30, 21). L'on se gardera bien d'attribuer à Fakhr al-Dîn certaines expressions assez appuyées de ces passages dont la paternité doit être réservée à l'auteur de la section étudiée. L'attitude en face de l'absolu de l'autorité du mari est tout à fait dans la ligne de ce que le même auteur disait plus haul de l'autorité de Dieu ou de celle du roi.Google Scholar
39 TK 25, p.59 sur Coran, al-'-ankabūt, sourate 29, 28–30.Google Scholar
40 Cf. TK 25, pp.181–182 sur Coran al-sajda, sourate 32, 18.Google Scholar
41 Exacternent vingt neuf sourates commencent par ces lettres: voici la liste des quatorze combinaisons de lettres que l'on rencontre et les numéros des sourates qui commencent par chacune de ces combinaisons:
42 MIDEO 13, 1977, article cité, p.276.Google Scholar
43 Les sourates 29, 30, 31, 32, commencent par Alif-Lām-Mīm et la sourate 36 par Yā-Sīn. Cette dernière combinaison de lettres sert à désigner cette sourate dont la récitation est extrêment populaire.Google Scholar
44 TK 2, pp.3–12. Le lecteur notera d'ailleurs que l'étude de ce dernier point suppose la connaissance de la graphic de l'arabe durant le premier tiers du septième siècle de notre ère. Les points diacritiques n'existaient pas. Le Qāf s‘écrivait lorsqu'il était seul comme le Fā ou le Wāw, etc … En fait, si l'on remarque que le Dāt s'écrivait alors comme un Kāf, lorsqu'il était seul, on peut dire que les lettres initiales des sourates contiennent tous les types de lettres arabes qui pouvaient s'écrire à pareille époque.Google Scholar
45 Tk 7, pp. 163–165.Google Scholar
46 Voici la suite de la présentation de ces textes de Fakhr al-Dīn, pour les lecteurs soucieux de minutie. Au début de la sourate Ibrāhīm (sourate 14), juste une ligne pour indiquer que les lettres sont là comme sujet (mubtada') et le mot kitāb comme attribut (khabar). Au début de la sourate al-Hijr (sourate 15), il n'y a plus rien. Au début de la sourate Maryam (sourate 19), premier endroit où les lettres initiales soient au nombre de cinq, le texte donne de longues considérations sur la façon de lire ces lettres et sur les mots dont elles représenteraient les sigles. Au début de la sourate suivante (sourate 20), une page signale encore les diverses lectures puis les mots dont les lettres TāHā seraient le sigle. Le passage renvoie en outre à la sourate al-Baqara. Au début des trois sourates 26, 27, 28, il n'y a quasiment rien dans le commentaire sur ce point mais seulement dans le dernier cas, un rappel du fait que le sujet a été traité auparavant. A la sourate 38, l'Imam Fakhr al-Dīn rappelle en quelques lignes les points traités dans la sourate al-Baqara à laquelle il renvoie. Au début de la sourate 40, lc texte donne les différentes lectures du groupe hā Mîm qui apparaît ici pour la premiére fois et va durer jusqu'à la sourate 46. Au déebut de la sourate 41, il est remarqué que Hā-Mīm est probablement le norn de la sourate dans le cas présent. Au début de la sourate 42, ce sont des considérations sur la révélation et les lettres, ici au nombre de cinq. Les sourates suivantes 43, 44, 45, 46, ne disent quasiment rien sur ce point. Au début de la sourate Qāf (sourate 50), se trouve un bref parallèle avec lc début de la sourate Sād (sourate 38). Enfin le début de la sourate Nūn (sourate 68) renvoie à la sourate al-Baqara et donne plusieurs hypothèses sur le sens de Nūn (depuis le poisson de Jonas, appelé Dhū; n-Nūn jusqu'à Rahmān, nom divin se terminant par Nūn).Google Scholar
47 L'emploi du passif se rencontre également dans des parties attribuées à Fakhr al-Dīn. Par ex. au début de la sourate Sād (s.38; TK 26, p.174), le texte renvoie à la sourate al-Baqara, disant qu'un exposé exhaustif sur les lettres initiales a été donné en ce lieu (madhkūr).Google Scholar
48 Ces trois sourates sont: – Sourate Maryam (s.19): “Kāf, Hā, Yā, ‘Ayn, Sād. Récit de Ia miséricorde de ton Seigneur”. — Sourate al-‘Ankabür (s.29): “Alif, Lām, Mīm. Pensent-ils donc, les gens, qu'ils seront laissés.…— Sourate al-Rüm (s. 30): “Alif, Lām, Mīm. Les Byzantins ont été vaincus” Cf. TK 25, p.26. Les vingt six autres snurates débutant par des Iettres comportent, immédiatement aprés, une allusion à I'Ecriture, à Ia révélation ou au Coran.Google Scholar
49 TK 26, pp. 39–40.Google Scholar
50 Ou bien en 582/1186–87 d'aprés al-Dhayl ‘ala l-Rawdatayn, éd. Kawthari, , Caire, 1947, p. 169.Google Scholar
51 Subki, , Tabaqāt al-Shāfi‘iyya al-kubra éd Caire, ‘Īsa al-Bābī al-Halabī, t.8, 1971, pp.16–17; notice no. 1044.Google Scholar
52 Ibn Abi Usaybi'a, ‘Uyun al-Atibbã, éd. 1882, t.2, p.171.Google Scholar
53 Cf. fin du commentaire de Ia sourate Yasin (s.36); TK 26, p.113.Google Scholar
54 Subki, op.cit., t.8, pp.25–26, notice iosi et, en note p.26, un extrait des Tabaqat al-Wusta.Google Scholar
55 Zambaur, D'après, al-Malik al'Ādil garda le pouvoir en Syrie et en Egypte jusqu'en 615 H. année de sa mon. La dédicace en question se trouve au début du livre appelé dans bien des textes Ta'sīs al-Taqdīs mais imprimé et connu ailleurs comme Asas al-taīd; cf. éd. Caire, Mustafa Bābī al-Halabi, 1935, p. 3.Google ScholarLe I'lām al-Nubalā' (histoire d'Alep) d'Ibn Tabbākh, éd. Alep, 1924, signale également cette dédicace au t.2, p. 167.Google Scholar
56 Subki, op.cit., t.8, p. 161Google Scholar, notice 1159.al-Khusrawshahi appréciait beaucoup son ancien maître. “On raconte qu'un Persan vint le voir à Damas. Il avait avec lui un livre dans lequel se trouvait un texte autographe de l'imam. Il le prit, le couvrit de baisers et le posa sur sa tête en disant: c'est l'écriture de l'imam” (ibid., p. 162). Abū Shāma qui écrivit en Syrie et mourut en 665/1266–67, a ces lignes dans la notice qu'il consacre a Fakhr al-Dīn (al-Dhayl 'ala l-Rawdatayn, p. 68Google Scholar): “J'ai vu un groupe de ses disciples arriver chez nous à Damas; tous le tenaient en très haute estime et il ne convient pas de prêter l'oreille à ceux qui dénigrent ses vertus. Peut-être s'agit-il d'un envieux ou de l'un des partisans d'une école jundique ou théologique adverse”. Les livres de Fakhr al-Dīn se répandent également au loin. Une notice de Subki (op.cit., t.8, p. 379, notice 1278Google Scholar) signale leur arrivée à Mossoul à propos d'un savant qui, parmi les gens éminents de l'endroit, fut le seul à les comprendre.
57 Voir Subki, op.cit., t.8, pp. 121–122, notice n° 1109.Google Scholar
58 Subki, op.cit., t.8, pp. 281–293, notice 1192.Google Scholar Mais il est question de lui dans un certain nombre d'autres notices à propos de certaines de ses opinions qui prêtent à discussion.
59 L'expression est d'Arlette Nègre dans sa traduction de al-Dhahabī, Kitāb Duwal al-Islām (Les dynasties de l'Islam), Damas, Institut Français, 1979, p.208.Google Scholar
60 Ibn al-'Imād, Shadhārat al-Dhahab, Beyrouth, t.5, p.78.Google Scholar Son nom complet seion cette dernière source était: al-Mu'ayyad b. Muhammad b. 'Aly b. Hasan Rady al-Dīn abū l-Hasan al-Tūsī.
61 Subki, op.cit., t.8, pp.146–147, notice n° 1137.Google Scholar
62 al'Imad, Ibn, Shadhārat al-Dhahab, t.5, p. 183.Google Scholar
63 Kathir, Ibn, al-Bidāya wal-Nihāya, t.13, p.155 sous l'année 637 H., notice nécrologique.Google Scholar
64 Usabi'a, Ibn Abi, ‘Uyūn al-Atibba’ t.2, p.171.Google Scholar Dans la Description de Damas d'al-'Imawi, traduite par Sauvaire, il y a une allusion au shafi'ite Shams al-Dīn al-Khūbī et à son enseignement. Il y a bien des chances qu'il s'agisse d'al-Khuwayyī, dont le nom est souvent si mal orthographié par les copistes comme je l'ai moi-même constaté dans les manuscrits d'Istanbul. Mais les dates posent probléme? Cf. JA 1894, t.1, p.401.
65 TK 25, p.63 sur Coran 29, 33–35.Google Scholar
66 TK 25, p.241.Google Scholar Les noms des transmetteurs Sont les suivants: l'auteur du commentaire tient cette tradition de Tāj al-Dīn 'Īsa b. Ahmad b. al-Hākim al-BNDHI qui la tenait de son père et celui-ci de son grand père et celui-ci de Muhyī al-Sunna et celui-ci de 'Abd al-Wāhid al-Mulayji et celui-ci de Ahmad b. 'Abdallāh al-Nu'aymi et celui-ci de Muhammad b. Yūsuf al-Firayrī et celui-ci de Muhammad b. Ismā'il al-Bukhārī. Soit en tout sept transmetteurs entre Bukhārī (mort en 870 A.d.) et celui qui écrit, donc huit intervalles sur trois siêcles et demi de temps.
67 Cf. Yaqūt, Mu'jam al-Buldān, ed. Wüstenfeld 1866, III, p.876.Google ScholarDes savants rapportant les traditions d'après lui sont également mentionnés dans I, 277; II, 407; III, 8a et IV, 47. Sur ces quartre, trois sont originaires de la région de Samarcande et un de celle de Merv. Yaqūt le nomme b. Yūnus dans cette édition alors que TK 25, p.241 a b. Yūsuf.Google Scholar
68 Dhahabi, Tadhkirat al-Huffāz, t. 3, pp. 275–289.Google Scholar
69 BEO, t.13 (1949–51), Damas, pp. 85–115.Google Scholar
70 Sourdel, op.cit., p. 107, Tableau 3.Google Scholar
71 Sur b. Shaddād, voir encore Histoire d'Alep de Kamāl al-Dīn, traduction Blochet, Revue de l'Orient Latin, t.4(1896), pp. 171.207; t.5 (1897), pp.87–88; t.6(1898), p.3.Google ScholarSur Zayn al-Dīn, cf. Shadhārat al-Dhahab, t.5, p.170.Google ScholarSubki, op.cit., t.8, pp. 155–156.369 (notice 1151);Google Scholaral-I'lām, t.4, p. 400.Google Scholar Il dut sa brillante carrière en panie à ses qualités personnelles, en panic à la protection du Qādī Ibn Shaddād dont il devint répétiteur a l'âge de vingt ans. puis comme le fils adoptif, puis chargé d'ambassade, puis professeur dans diverses écoles, qādi suppléant (en 623 H.) puis grand qādī (en 632 H.). Dans la notice qu'Abū Shāma consacre à Zayn al-Dīn dans son al-Dhayl ‘ala l-Rawdatayn, il est dit que Zayn al-Dīn est venu plus d'une fois (marrāt) à Damas et il ajoute que son père était un homme intègre (min al-sālihīn). Cela confirmerait, s'il en était besoin, l'existence de rapports entre les deux villes et rend encore plus vraisemblable le fait qu' al-Khuwwayyī soit allé à Alep.
72 Le fils de Zayn al-Dīn (donc le petit fils de l'Ustādh) est décrit dans Shadhārat al-Dhahab, t.5, p.309;Google ScholarSubki, op.cit. t.8, pp. 17–18, notice n° 1045;Google ScholarI'lām, t.4, p. 512. Professeur dans des écoles, Qādī d'Alep, il enseigna quelques années au Caire oú il avait dü se réfugier momentanément.
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- Cited by