The Canadian Association of Emergency Physicians (CAEP) sepsis guidelines created by the CAEP Critical Care Practice Committee (C4) and published in the Canadian Journal of Emergency Medicine (CJEM) form the most definitive publication on Canadian emergency department (ED) sepsis care to date. Our intention was to identify which of the care items in this document are specifically necessary in the ED and then to provide these items in a tiered checklist that can be used by any Canadian ED practitioner.

Practice points from the CJEM sepsis publication were identified to create a practice point list. Members of C4 then used a Delphi technique consensus process over May to October 2009 via e-mail to create a tiered checklist of sepsis care items that can or could be completed in a Canadian ED when caring for the septic shock patient. This checklist was then assessed for use by a survey of ED practitioners from varying backgrounds (rural ED, community ED, tertiary ED) from July to October 2010.

Twenty sepsis care items were identified in the CAEP sepsis guidelines. Fifteen items were felt to be necessary for ED care. Two levels of checklists were then created that can be used in a Canadian ED. Most ED physicians in community and tertiary care centres could complete all parts of the level I sepsis checklist. Rural centres often struggle with the ability to obtain lactate values and central venous access. Many items of the level II sepsis checklist could not be completed outside the tertiary care centre ED.

Sepsis care continues to be an integral and major part of the ED domain. Practice points for sepsis care that require specialized monitoring and invasive techniques are often limited to larger tertiary care EDs and, although heavily emphasized by many medical bodies, cannot be reasonably expected in all centres. When the resources of a centre limit patient care, transfer may be required.

Les directives de l'Association canadienne des médecins d'urgence (ACMU) relatives à la sepsie, créées par le Critical Care Practice Committee de l'ACMU (C4) et publiées dans le Canadian Journal of Emergency Medicine (CJEM), constituent la plus importante publication consacrée à la prise en charge de la sepsie au sein des services des urgences (SU) canadiens. Notre intention consistait à identifier lesquels, parmi les éléments de prise en charge proposés dans ce document, sont spécifiquement nécessaires au sein du SU et de présenter ensuite ces éléments sous la forme d'une liste de contrôle à plusieurs niveaux pouvant être utilisée par n'importe quel praticien d'un SU canadien.

Les points pratiques de la publication du CJEM consacrée à la sepsie ont été identifiés afin de générer une liste pratique en plusieurs points. Les membres du C4 ont ensuite eu recours, de mai à octobre 2009, à une procédure de consensus selon la technique Delphi, par courriel, en vue de créer une liste de contrôle à plusieurs niveaux relatives aux eléménts de la prise en charge de la sepsie pouvant ou non être assurés au sein d'un SU canadien lors de la prise en charge d'un patient victime d'un choc septique. Cette liste de contrôle a ensuite été évaluée en vue de son utilisation par le biais d'un questionnaire adressé à des praticiens de SU travaillant dans divers contextes (SU rural, SU communautaire, SU tertiaire), cela de juillet à octobre 2010.

Vingt éléments de la prise en charge de la sepsie ont été identifiés dans les directives de l'ACMU relatives à la sepsie. Quinze eléménts ont été jugés nécessaires pour la prise en charge dans le cadre d'un SU. On a ensuite crée deux niveaux de liste de contrôle pouvant être utilisés dans un SU canadien. La plupart des médecins urgentistes travaillant dans des centres de soins communautaires et tertiaires ont pu réaliser toutes les parties de la liste de contrôle de niveau I pour le sepsis. Les centres ruraux rencontrent souvent des difficultés en ce qui concerne la possibilité d'obtention d'un dosage du lactate valeurs et d'un accès veineux central. Un grand nombre d'éléments de la liste de contrôle de niveau II pour le sepsis n'ont pas pu être réalisés en dehors des SU de centres de soins tertiaires.

La prise en charge de la sepsie fait toujours partie intégrante et constitue un élément majeur du domaine des SU. Les points pratiques pour la prise en charge de la sepsie qui requièrent un monitorage spécialisé et des techniques invasives sont souvent limités aux SU de soins tertiaires plus importants et, bien que bon nombre de corps médicaux soulignent leur importance, ne peuvent pas raisonnablement être attendus dans tous les centres. Lorsque les ressources d'un centre limitent la prise en charge du patient, un transfert peut s'avérer nécessaire.