In her book, The Akan of Ghana (1958), Eva L. Meyerowitz examines some of the religious beliefs and practices of the Akan in an attempt to show that they are of Libyo-Phoenician origin and that Akan civilization is essentially pre-Arab North African in character. As an example of an Akan New Year festival she describes the annual Aboakyer (lit. ‘the catching of an animal’) ritual of the Effutu people of southern Ghana and interprets it in a manner which supports her theory of Akan origins (Meyerowitz, 1958, pp. 38–42). This research note subjects Meyerowitz's treatment of the Aboakyer to critical analysis. It is concerned with her theory of Akan origins only in so far as it results in misinterpretation of the Aboakyer. The note does not provide a full account of the Aboakyer, but a brief outline showing the sequence of ritual events. The field-work upon which it is based was conducted among the Effutu in 1964 and 1965 and included the study of the Aboakyer rituals of these years.

L'ABOAKYER DES EFFUTU: CRITIQUE DU RÉCIT DE MEYEROWITZ

Dans son livre, The Akan of Ghana (1958), Eva L. Meyerowitz examine quelques unes des croyances et pratiques religieuses des Akan, avec l'intention de montrer quʼils sont d'origine libyo-phénicienne et que leur civilisation présente essentiellement des caractères pré-arabes nord-africains. A titre d'exemple de fête du Nouvel An chez les Akan, elle décrit l'Aboakyer des Effutu, considérée par eux comme leur principale cérémonie traditionnelle, qui a lieu tous les ans vers la fin du mois d'avril (saison des plantations et des semailles) dans la ville de Winneba au Ghana méridional.

Cet article présente une courte esquisse de l'Aboakyer qui montre la succession des événements et soumet à une analyse critique le traitement et l'interprétation du rituel par Meyerowitz. Il se termine par un bref exposé de quelques aspects sociologiques de l'Aboakyer qui ne figurent pas dans le texte de Meyerowitz.