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The Development of the Military Organization in Swaziland

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Activities. War. The one service which the military organization is no longer allowed to perform is the key to its former importance and present impotence. Inter-tribal warfare has been suppressed, and for purposes of war against the European, the weapons of the libutvo are out of date.

Résumé

L'ORGANISATION MILITAIRE DES SWAZI

Cet article expose l'organisation traditionnelle des Swazi du sud-est africain et ses transformations, déterminées par certaines influences occidentales.

Lorsque les Européens pénétrèrent dans le pays, il y a à peu près un siècle, la nation swazi s'étendait bien au delà des frontières actuelles du Protectorat. Elle se composait de clans en ligne paternelle, qui avaient suivi le clan souverain, celui des Dlamini, depuis l'endroit que l'on lui attribue comme berceau, ainsi que de quelques Suto déjà établis dans le pays et qui furent incorporés dans le peuple conquérant.

Certains principes contribuent à maintenir la cohésion de cette société. Le roi et sa mère jouissent de pouvoirs qui s'équilibrent. Le pays a été partagé entre les frères du souverain; des fonctions déterminées sont l'apanage de certains clans. Les chefs soumis continuent à exercer leur autorité sur leurs terres héréditaires. Cette organisation a engendré parfois des troubles. L'histoire offre des exemples d'opposition entre le roi et sa mère, entre le roi et les princes.

Une solide organisation militaire correspondait au double souci de se protéger contre les ennemis extérieurs et de maintenir l'ordre à l'intérieur des frontières. Une armée fut donc créée sur la base des classes d'âge décidées par le roi et englobant tous les sujets du sexe masculin. Les régiments les plus nombreux étaient répartis dans des camps et dans des villages placés sous l'autorité de leurs chefs dans des positions stratégiques. D'autres chefs étaient placés à la tête des contingents locaux.

Cette organisation régimentaire existe toujours, mais les guerriers ont perdu leur importance ancienne. La guerre était naturellement le but de ces unités qui prisaient à un haut degré les actes de courage. Mais les hostilités n'étaient pas permanentes. En période calme, les hommes formaient des sortes de bataillons de travailleurs. Ils étaient employés à de multiples activités, à la culture, à la chasse, on s'en servait comme de messagers, pour s'occuper de certaines affaires, pour participer aux ceremonies nationales, pour exécuter les ordres du roi. L'armée avait ainsi une valeur éducative pour la tribu.

A l'arrivée des Européens la plupart des services rendus auparavant par l'armée cessèrent. Les Blancs purent conquérir le pays au moyen de concessions, un type de guerre que les indigènes ne comprenaient pas d'abord. Mais bientôt ils s'aperçurent que les avantages obtenus au moyen du papier étaient assurés par les sanctions militaires du gouvernement européen. Les régiments furent donc privés de leur fonction ordinaire, la valeur du big stick se maintint.

D'autres fonctions des régiments furent bientôt usurpées par des organismes parallèles et parfois antagonistes. Des hommes travaillèrent pour des Européens et non plus pour le roi. Dans une certaine mesure les mines remplacèrent les champs de bataille de l'ancien temps. Les écoles et les missions entraînent la jeunesse vers un idéal nouveau. La monnaie est devenue la partie essentielle de l'économie.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1937

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References

page 177 note 1 In this way were established in the reign of Mswati the Luhumane, Luhlambedlu, the Lukwati, and the Impolonja herds, and in the reign of Mbandzeni, the Shiyabanye and Incamu.

page 179 note 1 Sunday is generally accepted as a day of rest, and only under exceptional circumstances are regiments summoned to work.

page 180 note 1 Short-haired cattle make the best shields; natives say the hair of the cattle introduced by the European is too long.

page 189 note 1 This began after 1907, when the land division was made, and the Europeans feared trouble.

page 191 note 1 Sobuza has never sent out the call lukani tinsambo, which is one of the chief means of creating a permanent force.

page 192 note 1 Native Affairs Department, Johannesburg, whose figures (a) are for Swazi on all gold mines in the Union, and the Transvaal Chamber of Mines, whose figures (b) deal with Swazi on gold mines controlled by the T. C. M. Differences in (a) and (b) are also interesting. Unfortunately these figures are for all Swazi, not only for Swazi recruited from the Protectorate.

page 195 note 1 I acknowledge with gratitude the permission given by Mr. Allen Marwick to read through the records, and also for much personal assistance.

page 196 note 1 Presumably not only sexual relations resulting in pregnancy?

page 196 note 2 Pathfinders are black Boy-Scouts who, because of colour prejudice in South Africa, form a separate group from the European Scouts. Until 1936 Pathfinders had no definite position in the world-wide Scout Movement; now though they are recognized as a section parallel with the European troops, they have been made subordinate to the European Scout Council in South Africa.

page 197 note 1 This Council, as its name implies, has actually no power beyond that of advising the Government, but it is of considerable importance in directing policy.

page 200 note 1 Mrs. W. Hoernlé, I. Schapera, B. M. Malinowski, B. Mumford, J. D. Rheinallt Jones sent in a memorandum on the Pathfinders, not in preference to but as an alternative to the suggested libutvo. I have utilized these contributions, and want particularly to acknowledge the help given me in this article by Mrs. Hoernlé.