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Witchcraft and British Colonial Law

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

When the early colonial legislators were first called upon to deal with the problem of witchcraft in Africa, the official view was the sceptical English one, but this had in practice to recognize the native's general and whole-hearted belief in the supernatural element in magical claims. The law therefore summarily dismissed the practitioner's pretentions to occult powers, but at the same time it was forced to take account of the numerous occasions on which magic furnished the powerful motive for some course of action. Certain anomalies therefore occur in the various ordinances, and some curious discrepancies are to be found in the records of cases tried under them.

Résumé

LA LÉGISLATION SUR LA SORCELLERIE DANS LES TERRITOIRES BRITANNIQUES

Les lois existantes sont fondées sur le scepticisme anglais à l'égard de la sorcellerie, par conséquent elles refusent d'en reconnaître l'aspect surnaturel et s'occupent seulement du côté pratique.

La législation varie beaucoup suivant les régions. Les sanctions que l'on peut infliger à un docteur en sorcellerie s'étagent de 10 ans d'emprisonnement, d'une amende de £100 et 24 coups de fouet à six mois d'emprisonnement. On établit des distinctions très larges en ce qui touche le jugement par ordalie, les charmes, les accusations de sorcellerie et les devoirs des chefs en pareille matière.

La plupart des lois sont caractérisées par la définition très vague qu'elles donnent de la sorcellerie; elles sont aussi, de toute évidence, une production sortie d'esprits européens qui ne se sont pas préoccupés de l'opinion africaine. Par suite elles s'opposent à cette forme de conception indigène qui croit fermement à la réalité de la magie dans ses différentes formes.

La sorcellerie englobe d'ordinaire trois personnes: l'auteur qui cause du mal par la magie, la victime qui en souffre, et le docteur indigène qui soigne le patient en écartant le sorcier. Les lois actuelles considèrent chacun d'eux comme également coupable et punissable. C'est pourquoi il est recommandé de modifier la législation sur ce point en introduisant en outre les notions de cause et de préméditation.

De même on suggère d'utiliser les assesseurs indigènes dans les jugements, de façon à posséder dans une certaine mesure l'opinion africaine. Enfin il est proposé de réviser la conception européenne qui existe et d'opérer une révision générale de la loi.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 8 , Issue 4 , October 1935 , pp. 481 - 487
Copyright
Copyright © International African Institute 1935

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