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Bulletin d'histoire urbaine (1re partie)

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

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M. L. Verriest nous renseigne sur « un fonds d'archives d'un intérêt exceptionnel, Les chirographes de Tournai. Ce fonds d'une richesse surprenante — l'auteur ne donne pas de dates ni de chiffres, mais parle de « dizaines de milliers de lettres de foires et autres titres de créances de toutes sortes » — a recelé, en effet, do quoi faire apparaître sous ses aspects les plus variés toute la vie réelle d'une cité médiévale de l'importance de Tournai. L'énumération que donne M. Verriest des points traités n'est point limitative, mais permet d'en avoir un aperçu suffisant. De plus, il a heureusement joint à son exposé le texte de 50 actes qui se succèdent de 1215 à 1320 et qui concernent les points les plus divers de la vie tournaisienne au besoin dans ses rapports avec le dehors.

Type
Revues Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1941

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References

1. Gembloux, impr. J. Ducalot, éditeur, 1939. (Extrait du t. 56 des Annales du Cercle archéologique de Mons (1939), p. 139-194.

2. Ainsi, dettes de deux bourgeois de Tournai envers deux bourgeois de Paris (n° 14) ; échanges de vin de I-a iRoflhelle entre deux Tournaisiens (n° 35) ; achat par deux Tournaisiens de laine à un patricien douaisien (n° 40) ; contrat de mariage entre un Douaisien et un Tournaisien (n° 48).

3. Nous avons cru devoir maintenir cette note, rédigée dès avant les événements de iglto, mais nous nous demandons si elle n'aurait pas dû porter en épigraphe « In memoriam », le Dépôt richissime de Tournai ayant été entièrement détruit au cours des hostilités de l'année précédente — Comme Ypres en i914. — On lira à ce sujet, avec une double émotion, car l'auteur de là notice qui va être citée, bien connu et apprécié en France, a élé enlevé prématurément et sa communication a été rédigée par des mains pieuses, d'après le plan qu'il avait laissé : P. Faideh, L'avenir des études historiques et bibliographiques dans le Hainaut (Bulletin de la classe des Lettres… de l'Académie royale de Belgique. Tir. à part, 1940, 32 p.). Cette communication lue à l'Académie, le 3 février 1941, tout à la fois énumère les pertes du désastre subi à Mons et surtout à Tournai, signale ce qui a pu échapper et suggère ce qui pourrait y remédier.

4. Rouen, imp. Laine, 1938 ; in-8°, 45 p.

5. Rennes, Société anonyme des imprimeries Oberthur, 1940 ; in-8°, 160 p., une carte.

6. Du moins en principe, certains pouvant concerner plusieurs endroits privilégiés en même temps. La plupart eont représentés par une ou deux pièces chacun ; quelquefois le nombre monte à 3, 4 ou 5. Seule Bourges en a 46 ; Châteauroux, 17 ; Déote, 10 ; Dun-le-Roi, 20 ; Issoudun, 21 ; Sancerre, 5 ; Vierzon, 6, et deux autres localités, 6 et 7. C'étaient donc presque uniquement de petites localités rurales dans cette contrée essentiellement agricole et les villes même ne sont pas très importantes, à l'exception de Bourges.

7. Pour quel motif, par exemple, sous la rubrique : « iPutol. », les travaux énumérés successivement sonUils numérotés par des lettrines, « a, b, c, etc. », ailors que sous la rubr. « Index » — et ce sont au besoin les mêmes travaux — ils ne le sont pas ? Mystère du quai Conti !

8. Les anciennes et nouvelles coutumes locales du Berry et celles de Lorris commentées. Bourges, 1679, in-ifol.

9. Bordeaux, imp. E. Castera, 1937, in-4°, 245 p. (Thèse complémentaire pour le doctorat es-lettres.)

10. Annales d'histoire économique, t. V, 1933, p. 225.

11. Société d'Histoire du Droit. Recueil de documents relatifs à l'histoire du droit municipal en France des origines à la Révolution. Chartes de franchises du Lauragais. Paris, Librairie du Recueil Sirey, 1939 ; in-8°, 793 p., une carte.

12. Nous avons dit 326 numéros et non documents, parce que toute” les pièces indiquées ne sont pas éditées ,. toutes les confirmations, actes « de ipure forme », sont simplement analysées ; certains textes plus longs qu'importants ne sont également représentes que par une analyse, mais avec la reproduction d'une ou de plusieurs clauses intéressantes. Ce recueil a donc, en réalité, une composition de forme double et devrait être exactement intitulé : « Catalogue-Recueil ». Les pièces reproduites intégralement sont les actes bilatéraux, qui règlent les rapports de la communauté avec l'autorité supérieure ou rappellent des règles anciennes régissant ces rapports. Les serments prêtés par le seigneur lors de la prise de possession de la seigneurie ou, par exception, des actes unilatéraux, dénombrements, hommages, au besoin, règlements. Les localités publiées sont presque toujours de minime importance et chacune ne présente qu'un ou quelques documents : on ne ferait exception que pour Cagtemaudary avec 26 actes et l'endroit vraiment inconnu de Faujeaux avec 14, dans l'Aude. Il est presque superflu de dire que toutes les tables nécessaires avec une carte sont jointes au traivail.

13. Ces pertes irréparables sont à la fois désolantes et, en principe, presque inévitables. Il paraîtrait pourtant assez facile d'y remédier, en généralisant, dans la mesure du possible, le système déjà adopté de concentration de tous ces embryons d'archives rurales au Dépôt départemental : les unes se détruisent d'elles-mêmes, l'autne se conserve de lui-même.

14. Genève, A. Jullien, Georg et Cie, 1938 ; in-f°, 150 p., avec 16 planches hors texte et 21 figures (Mémoires et Documents publiés par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève. Série in-4°, tome sixième)

15. Les plans sont rangés par ordre chronologique de prototypes, ceux-ci suivis chacun de leurs copies respectives, bien qu'elles puissent être très postérieures. Chacun encore est accompagné d'une notice, souvent étendue, donnant tous les renseignements nécessaires sur la carte et sur l'auteur, en particulier, offrant le relevé systématique de tous les noms figurant sur la pièce, du moins pour les prototypes. Une figure, ou même une planche, peut y être jointe.

16. Longtemps ce furent des étrangers qui les levèrent, de même qu'ils se publiaient à l'étranger. On doit attendre jusqu'au dernier quart du XVIIIe siècle pour voir un plan édité à Genève. Bien que l'apport étranger ne soit pas négligeable, l'auteur écrit à propos d'un plan attribué au cartographe Blaen : « C'est une merveille d'imagination. L'auteur n'est jamais allé à Genève de toute évidence. Il s'est autorisé de documents et en a tiré le meilleur parti. » (N° 36.)

17. De twec opvolglnde GenUche « Portus » (Handelingen van lict Gcntwoschap voor Geshiedenis gesticht onder de benaming. Société d'Emulation te Brugge ; decl LXXXII Jaar 1939. — Nous remercions très vivement l'auteur qui a eu l'amabilité particulière de nous donner une traduction de son article.

18. Annales de. l'Est et du Nord, 1905, — Voir, en particulier, p. 22-24.

19. De l'économie antique au grand commerce médiéval. Le problème de la continuité à Tournai. (Annales d'histoire économique. I. VII, 1935, p. 245).

20. Mémoires de la Société pour l'Histoire du Droit et des Institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands ; 6° fascicule (1939) ; 7e fascicule (1940-1961), Faculté de Droit de Dijon.

21. Quelques simples remarques. Le plan donné en tète du travail est intitulé : « Les anciennes enceintes de Dijon » : comme tel, il répond évidemment à son titre ; mais pour le reste ?… Etait-il possible de faire autrement ? Sur ce même terrain tqpographique, l'auteur a reproduit un exposé d'E. Cliampeaux, auqusl nous avons fait allusion, montrant le lien existant entre les cimetières, les marohés et la forme de ia ville : « (Dijon, sous ce rapport, offre un développement très remarquable et d'une .régularité vraiment, singulière » (1939 ; p. 67). Mais, quelques pages plus loin, M11e Oursel considère Dijon comme une ville plutôt « spontanée, ne s'étant pas développée suivant un plan tracé d'avance » (p. 71). La régularité de M. Cliampeaux et la spontanéité de Mlle Oursel paraissent-elles un peu s'opposer ? Nous aurions désiré voir consacrer une exposition un peu plus détaillée, en deliors du castrum, au plan d'ensemble de la ville. N'aurait-il pas été préférable de traiter complètement à part sa formation topographique pour la présentei plus aisément ?