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De la bonne pédagogie.

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Abstract

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Sociétés et Histoire sociale (Comptes Rendus)
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Copyright © Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1959

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References

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1. Voir sur la famille Stetten (anoblie le 31 janvier 1548), Genealogisches Handbuch des Adels, t. II, Glucksbourg, C. A. Starke Verlag, 1956, in-16, p. 460-465. La famille remonte à Hans (1400-1470), originaire de Francfort et établi dès 1426 à Augsbourg.

2. Les Stetten s'allièrent à ces deux familles.

1. Albert Haemmerle, Deren von Stetten Geschlechterbuch. MDXXXXVIII (.Stetten-. Jahrbuch, vol. 2, 1950), éd. ronéographiée, 1955.

2. Il note qu'il ne pouvait suffire seul à cet emploi et que les Herwart lui adjoignirent un scribe.

3. Welthandelsbrtiuche (HSO-1540) (Deutsche Handelsakten des Mittelalters und der Neuzeit, vol. V), 1934, XVI-380 p. La plus grande partie des exemplaires de cet ouvrage fut envoyée au pilon par l'éditeur et le reste du stock détruit lors d'un bombardement, de sorte qu'il est devenu rarissime.

4. Muller, Karl Otto, Quellen zur Handelsgeschichte der Paumgartner von Augsburg (1480-1570) (Deutsche Handelsakten des Mittelalters und der Neuzeit, vol. IX), Wiesbaden,, Franz Steiner Verlag, 352 p.Google Scholar

1. Mort en 1503.

2. 1455-1527.

3. 1488-1552.

4. Son fils, Hans III (1513-1541), avait épousé la soeur de l'évêque d'Augsbourg, Anna von Stadion.

5. Papiers de famille ; propriétés (sans les mines) ; mines ; relations avec les Habsbourg; affaires d'argent, commerce et associations.

6. Deux inventaires semblables, conservés aux archives de Weimar, ont été publiés par J. G. Droysen, Kaiser Karls V. Lande, seine und seiner Grossen Einkiinfte und anderes betreffend, dans Abhandlungen der phil.-hist. Klasse der Sâchsischen Gesellschaft der Wissenschaften, vol. III (1857), p. 299-360. L'inventaire conservé dans les archives Paumgartner se rapproche de celui que Droysen appelle A ; tous deux datent d'avant l'accession de Charles Quint à l'Empire, mais ne remontent pas à un même original.

7. Précédemment conservées au château de Kisslegg, lés archives Paumgartner se trouvent actuellement au château de Zell, près de Leutkirch.

1. Woehlkens, Erich, Pest und Ruhr im XVI und XVII Jahrhundert (Fondements d'une description statistique et topographique des grandes épidémies, en particulier dans la ville d'Uelzen), Hanovre, Niedersâchsischer Heimatbund, 184 Google Scholar p., 42 h. t.

2. L'auteur a réussi à traduire toutes les données numériques en cartes et graphiques qui, imprimés en hors texte, sont très soignés, simples et faciles à lire. Malheureusement le commentaire est souvent très loin du dessin, ce qui gêne beaucoup la lecture. Si, comme nous le lui souhaitons, ce livre est réédité, un effort pourrait être fait de ce côté-là. Mentionnons d'autre part, — ne serait-ce que pour tenir compte du titre Pest und Ruhr —que l'auteur consacre quelques pages à une épidémie de dysenterie, rencontrée dans ses sources : en 1599. Bien qu'elle permette quelques comparaisons, elle reste en dehors de l'étude principale.

1. L'auteur a voyagé autour d'Uelzen pour compléter sa documentation. Il a naturellement utilisé une littérature abondante sur la question, lue avec un oeil critique toujours en alerte. Contentons-nous d'y renvoyer.

2. Exemple, p. 84 et 86 : Pertes du bâtiment 26 : pourcentage 21 % ; — des artisans 7 : pourcentage 6 % ; — des transporteurs 11 : pourcentage 9 %.

1. De la peste noire médiévale aux choléras du XIX” siècle, que de points d'interrogation ! Il faudrait la collaboration d'historiens de la médecine, de démographes, de staticiens : ce que notre auteur a essayé de réaliser pour un court secteur et un bref laps de temps. Mais dès qu'il sort de son domaine, les questions pleuvent : ainsi les épidémies d’ « urticaire » pendant la guerre de Trente ans, la pouillerie qui s'est répandue au XVII» siècle au point de généraliser la perruque, liée à la régression des salles de bains à qui l'on attribuait une large responsabilité dans la transmission de la syphilis. Tout ceci appellerait des éclaircissements.

2. Cette note était déjà composée, lorsque le Vierteljahrschrifl fur Sozial und Wirtschaftsgeschichte a publié une étude, signée E. Keyseb, sur « les nouvelles recherches allemandes pour une histoire de la peste : elle rend compte de cet ouvrage et de quelques autres monographies, qui ne nous sont pas parvenues. Cf. V.S.W., septembre 1957, vol. 44, 3” Cahier.

1. Autour du Chevalier de Méré. Antoine Gombaud et sa famille (d'après et avec des documents inédits). Extrait des Cahiers de l'Ouest (mars 1957) ; in-8°, 40 p. et 1 planche h. t. Pièces justificatives (dont Y Inventaire, p. 26-39).

2. Fracard, M. L., La fin de l'Ancien Régime à Niort, Paris Google Scholar, Desclée de Brouwer, 1956 ; in-8°, 332 p. et 4 pi. h. t. Index des noms de personnes.

3. Il s'agit bien de véritables exploitations agricoles (p. 137). Voir Curés campagnards et pratique religieuse » ﹛Annales, 1956, p. 503).

1. De ces familles fabriciennes, l'histoire reste à faire. Voir nos remarques, « Autour d'un Pèlerinage (Annales, 1957, p . 316).

2. Bion (1740-1774). Il a laissé une correspondance et des notes précieuses, a légué à sa ville une bibliothèque de 1 382 volumes. Abonné au Journal de Verdun, aux Mémoires de Trévoux, k l'Année Littéraire, au Conservateur, il faisait des extraits de ces publications avec toujours à portée de la main son Moreri (son exemplaire, à la Bibliothèque de Niort, est couvert d'annotations !) ; lecteur enfin et correspondant assidu des Affiches du Poitou.

3. Fontanes, fils d'un inspecteur des manufactures du Poitou et d'Aunis, y étudia de 1768 à 1771. Cf. Archives DES Deux-sèvres, Exposition Fontanes (Catalogue par A.Labat), Niort, 1957 et J. Nanteuil, Le Marquis de Fontanes, ou de la Fidélité (La Revue du Bas-Poitou, 1957, p. 417-424).

4. L'influence de la loge L'Intimité (fondée en 1738) ne doit pas être exagérée. On y rencontrait des ecclésiastiques, on y faisait dire des messes pour les membres défunts, on y fêtait fort dévotement saint Jean-Baptiste!

1. Paris, Marcel Rivière, 1957 ; in-8°, 408 p. (Bibliothèque d'Histoire économique et sociale). La bibliographie néglige d'indiquer, même par l'initiale, les prénoms des auteurs cités, ainsi que les dates de publication.

2. 11 ne semble pas que la bourgeoisie d'affaires ait apporté un contingent appréciable au corps des officiers (p. 192). L'auteur souligne, par exemple, « la médiocrité et le terre à terre des souvenirs militaires de ce temps , plus descriptifs qu'explicatifs, sans profondeur, sani recherche de compréhension des événements vécus (p. 354). — Pour les moeurs militaires, voir, du même auteur, La pratique du duel dans l'armée française au XIXe siècle (Actes du 80’ Congrès des Sociétés Savantes, Lille, 1955, p. 327-350).

1. Livre dont Lucien Febvre du reste a dit qu'il était à peu près impossible à écrire sans vingt ans de recherches » (Annales, 1955, p. 125).

2. Voir Paul Leuilliot, « Une contribution à l'histoire de la Société militaire », Annales, 1956, p. 267-269. Ajouter l'excellente monographie provinciale de G. Richard, « Les demisoldes en Lorraine (1815-1823) », Annales de VEst, 1956, p. 187-216.

3. Mori, Giorgio, La Valdelsa dal 1848 al 1900. Suiluppo economico, movimenti sociali e lotta politica, Milan, Feltrinelli, 1957, 311 p.Google Scholar

1. On trouvera l'indication des principaux travaux roumains publiés dans ces dix dernières années dans les Nouvelles Etudes d'Histoire, présentées au X” Congrès des Sciences historiques, travail effectué par l'Académie de la République populaire roumaine. Lire en particulier l'article liminaire de P. Constantinescu-Iasi. Des revues permettent de se mettre au courant (elles comportent des résumés en français) : Revista Antica, Studii, Revista de Istorie. Une énorme collection de documents va simplifier la tâche des médiévistes : Documente privind istoria Rominiei (25 volumes parus). Pour la connaissance du mouvement national roumain en Transylvanie au XVIIIe siècle, je signale un excellent livre de Pbodan, D., Supplex libellus valachorum, Cluj, 1948.Google Scholar

2. Studii si materiale de istorie moderna, publié par l'Académie roumaine, Institut d'Histoire, 1957, in-8°, 473 p.

3. En français on n'a rien publié, à ma connaissance, sur l'histoire sociale de la Bulgarie depuis mon article « L'évolution du régime agraire de la Bulgarie contemporaine », publié (hélas, avec d'énormes coquilles) dans le Bulletin de la Société de Géographie de Lille, en juilletseptembre 1928. Il serait utile de traduire en français l'excellente histoire de Bulgarie de Kocev, D., Novaia istoria Bolgarii (en langue russe), Moscou 1952.Google Scholar

4. Je me demande ce qui peut justifier le d que les Français ont l'habitude d'ajouter à la fin de ce mot.

5. Il va sans dire que cela n'apparaît pas dans le livre de M11* Lebel, Germaine, La France et les Principautés danubiennes (Publications de la Faculté des Lettres d'Alger, t. XXVII), Paris, 1955 Google Scholar. Bien que j'enseigne dans cette Faculté, cet ouvrage, étrangement conçu, ne m'a pas été communiqué avant sa publication.

1. Arieu et son histoire, 2” éd., Oran, 1952, couronné par la Société de Géographie commerciale de Paris.

2. La vie politique à Oran, de la Monarchie de Juillet aux débuts de la Troisième République (1831-1881), Oran, 1947.

3. Eugène Etienne (1844-1921), Oran, 1951. Couronné par l'Académie des Sciences coloniales et par l'Académie des Sciences morales et politiques.

4. Jules du Pré de Saint-Maur (1813-1877), 2” éd., Oran, 1955. Couronné par l'Académie d'Agriculture et par l'Académie française.

5. Auguste Pomel, démocrate et savant (1821-1898), Oran, 1957.

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1. Pinchemel, Philippe, Structures sociales et dépopulation rurale dans les campagnes picardes, de 1836 à 1936 (Centre d'Etudes Economiques, Etudes et Mémoires), Paris, Armand Colin, 1957, 232 p.Google Scholar, 22 fig., 4 cartes h. t.

1. Cf. notre étude sur le recensement de 1846 en Anjou (Annales, 1946, p. 61-66). Pour la Somme, t. IV des Enquêtes départementales, en 1866.

1. Candida, R., Questa Mafia, Rome, Caltanisetta, 1956, in-8», 194 p.Google Scholar

1. Pitt-Rivers, J. A., The people of (Tic Sierra, Londres, 1955, in-8», 232 p.Google Scholar

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1. Germait Youth : Bond or Free, Londres, Routledge and Kegan Paul, 1946.

2. M. Becker est l'auteur d'une Systematic Sociology on the Basis o/ the Beziehungslehre and Gebildelehre of Leopold von Wiese, New York, Wiley, 1932.

3. André Siegfried, Aspects de la Société française (avec la collaboration de C. Chavanon, P. Denoyer, L. Franck, P. Fromont, F. Goguel, G. Lasserre, G. Le Bras, G. Leduc, J. Lhomme, R. Perrot), Paris, Institut des Hautes Etudes Commerciales, 1954.

4. Voir les nombreuses Studies in Economie History publiées par la Harvard University Press, et surtout la revue essentielle Explorations in Entrepreneurial History.

5. Kellenbenz, Hermann, Die unternehmerische Betdtigung der uerschiedenen Stdnde wdhrend des Vbergangs zur Neuzeit, Vierteljahrschrift fur Sozial-und Wirtschaftsgeschichte, Wiesbaden, F. Steiner Verlag, 1, 1957.Google Scholar

1. A ce sujet, profitons de l'occasion pour attirer l'attention de nos lecteurs sur le numéro récent des Explorations in Entrepreneurial History (octobre 1957), qui présente des articles de L. H. Jenks sur l'idéologie des affaires, de M. C. Lovell sur la Banque d'Angleterre au XVni” siècle, de S. M. Mark et J. Adleb sur l'industrie sucrière en Hawaï, et un commentaire de F. Redlich sur la théorie du risque.

1. Les riches manuscrits Galli donnent aussi les noms de plusieurs marchands anglais, un paiement à l'économiste italien Bernardo Davanzati, et, pour l'historien sensible aux techniques du crédit, de nombreux témoignages d'endossement et de la négociabilité des lettres de change.

2. Raymond de Roover, Thomas Mun in Italy, Bulletin of the Institute of Historical Research, XXX, 1957.

3. Roover, Raymond De, « Joseph A. Schumpeter and Scholastic Economies » , Kyklos, 2, 1957.Google Scholar

1. Past and Présent, mai et novembre 1954, p. 33-53 et 44-65.

1. Cf. par exemple notre article sur Monnaie et Conjoncture à Lisbonne au XVIIe siècle dans Eventail de l'histoire vivante, t. II, Paris, Armand Colin, 1953

1. L'auteur n'emploie pas ces mots. Mais ils sont pratiques ici et résument bien sa pensée.

1. (m, masse monétaire ; m”, masse fiduciaire ; v et v', leurs vitesses decirculation respectives ; q, la production).

1. Tome 96, fasc. II (1956), p. 195-220. Il faut également signaler de L. Sittler, t Les mouvements sociaux, à Colmar, du XIVe siècle au XVIe siècle » (p. 129-145), et surtout P. J. Fuchs, Une famille de négociants banquiers du XVIe siècle, les Prechter, de Strasbourg » (p. 146-194). La contribution de B. Gille, « Les problèmes du crédit en Alsace et les milieux financiers parisiens (1825-1848) » (p. 220-233) n'est qu'une amorce de recherches.

1. Grâce à qui la région de Haguenau fut un temps un des plus gros producteurs français de garance. Voir, du même auteur, sa très suggestive étude, « Une famille de capitaines d'industrie au XVIIIe siècle : les Hoffmann de Haguenau ». Etudes Haguenoviennes (nouvelle série, t . II, 1956-1957), p . 177-227.

2. Annales, 1955, p . 481 et suiv.

3. Les armements négriers au XVIIIe siècle, d'après la correspondance et la comptabilité des armateurs et des capitaines nantais, Bruxelles, Académie royale des Sciences coloniales (Classe des Sciences morales et politiques), Mémoires in-8°. Nouvelle série, t . VII, fasc. 3 (Histoire), 1956 ; 178 p . (Index des noms). — Cf. Annales d'Histoire Sociale, 1939, p . 345-346.

1. P. 149, il faut lire May (et non Mag). — P. 12 n. 2, on n'a pas corrigé « la revue l'Historique » (sic). — P. 75 n., il faut E. Jullian (au lieu de Julien). Pour G. Debien, il faut lire 1953 (et non 1853), date où cet auteur a publié « Les Colons de Saint-Domingue et la Révolution ». Ajouter, du même, ses récentes Etudes antillaises (XVIIIe siècle), Cahiers des Annales, n” 11, 1956, et ses nombreuses « Notes d'Histoire coloniale »; dans la dernière en date (n’ 50), il a assuré la publication (posthume) de Constantin, P., Jacques Yvon, sieur des Landes (1645-1698), Lieutenant de roi à Saint-Domingue (Extr. de La Province du Maine, t. XXXVI-XXXVII, 1957 Google Scholar). On recommandera aussi sa plus récente chronique bibliographique, « Les travaux d'histoire sur Saint-Domingue (1954-1956) », Revue d'Histoire des Colonies, 1957, p. 165-222. Sur Raynal, voir le récent livre de Wolpe, Hans, Ragnal et sa machine de guerre. L'Histoire des Deux Indes et ses perfectionnements (Paris, Editions Génin, 1957)Google Scholar ; en particulier, les appendices sur les emprunts de Raynal et les contributions probables de Diderot à l'histoire en question.

1. On y trouvait l'exemple concret d'un navire rochelais, armé à la fin de 1772. Voir notre compte rendu, Annales, 1949, p. 254-255.

2. Sur la traite interlope après 1815, le livre de Louis Lacroix, Les derniers négriers (1942), est surtout anecdotique ; il donne cependant le compte d'un négrier nantais en 1848 (p. 114-116).

3. The Economie Hislory Revieiv Suppléments, n° 3, Cambridge University Press, 1957 ; in-8», 63 p., une carte h. t.

1. Voir T. S. Ashton, Iron and Steel in the Industrial Révolution (2« éd., 1951), p. 30.

1. Free Trade and Protection in the Netherlands (1816-1830) Cambridge Studies in Economie History, Cambridge University Press, 1955 ; in-8°, x-252 p. (dont 19 tableaux statistiques).

2. Rappelons que, auparavant prince de Fulda, le futur Guillaume I “ avait su s'y concilier ses sujets catholiques, selon J . A. Bornewasser ; on trouvera l'analyse du livre de ce dernier (1956) dans l'excellent « Bulletin critique de l'Historiographie néerlandaise d'E. et J. Koss- Mann (Revue du Nord, 1957, p. 271-272). Despote éclairé, mais impressionnable et perplexe devant des oppositions inattendues (Ibid., 1956, p. 272).

3. Toujours selon les chroniqueurs précités (p. 365).

4. Concernant une triple enquête gouvernementale (1816,1819 et 1843), surtout détaillée pour 1819 (Ibid., 1957, p. 269).

5. Cité par R. Demoulin, « Un Liégeois entreprenant aux Pays-Bas », en 1819 (La Vie Wallonne, 1954, p. 234). Et sur le mécontentement des marchands d'Amsterdam, lorsque le roi frappa, en 1819, le sucre et le café, opposition manifeste lors de représentations théâtrales à l'occasion d'une visite royale : « Le public a saisi avec une sorte de fureur toutes les allusions » ! (p. 235-240.)

1. Les salaires dans l'industrie gantoise (1901, p. 27). Pendant toute la durée du Blocus continental, 11 y a toujours eu un moyen légal, sans devoir recourir à la contrebande, de faire venir des tissus et d'autres produits de l'Angleterre en se procurant des licences françaises Pas un indice ne permet d'affirmer que jamais une usine ait été obligée de chômer par suite du manque de coton, de fil ou de tissu à imprimer » ( Voortman, J., L'industrie cotonnière gantoise sous le régime français et le régime hollandais, d'après les archives de la Maison Voortman, Gand, 1940, p. 7173 Google Scholar).

2. « L'industrie cotonnière gantoise à l'époque française » (Revue d'Histoire moderne et contemporaine, 1957, p . 234-270).

3. Bronne, Carlo, L'amalgame. La Belgique de 1814 à 1830 (Bruxelles, 1948), p . 230 Google Scholar et 235. Voir tout le chapitre XII , « Raison sociale : Guillaume I “ et C ” ». Selon la dédicace de l'Académicien belge, c'est l'esquisse d'un premier Bénélux… manqué !

4. Sur les industries du département des Forêts, voir des mémoires préfectoraux (de 1812) résumés par Paul Weber, Histoire de l'Economie luxembourgeoise (1950). Du même auteur, Histoire du Grand Duché de Luxembourg (Bruxelles, Office de Publicité, 1957).

1. Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1950, p. 993-1030, et 1951, p . 61-92.

2. Dans l'article précité (” Un Liégeois entreprenant …), M. R. Demoulin souligne qu'E. L. Renard, si empressé à décrire l'hostilité des Hollandais envers Guillaume Ier en 1819, devint, de 1830 à 1835, éditeur-imprimeur et l'un des principaux rédacteurs de L'Industrie, organe de l'Orangisme irréductible à Liège, ce qui ne l'empêchera pas de louer (en 1842) Léopold Ie le Sage ! « Il y a tout de même de l'unité dans cette vie : une nostalgie des beaux temps de sa jeunesse française jointe à un constant souci de la prospérité matérielle du pays. » Peutêtre pourrait-on aller jusqu'à y voir comme un exemple assez symbolique d'une évolution plus générale, à l'appui de la suggestive synthèse de psychologie politico-économique de J . Stengers.

3. Pichois, Claude, L'image de la Belgique dans les Lettres françaises (Paris, Librairie Nizet, 1957)Google Scholar. Cette « esquisse méthodologique », selon son auteur, n'en est pas moins attachante, s'appuyant d'ailleurs sur la thèse de M. H. T. Deschamps, La Belgique devant la France de Juillet. L'Opinion et l'attitude françaises de 1839 à 1848 (1956).L'auteur y insiste justement sur le rôle prépondérant de la grande industrie et de la haute finance dans la formation de l'opinion française d'alors… Mais l'opinion n'est qu'une abstraction de l'esprit et une opinion publique, dans sa réalité concrète, est faite d'autant de nuances qu'elle compte d'individus…, observe et objecte, avec une très rigoureuse logique, J . Stengers, à propos il est vrai des « origines de la Guerre de 1870. Gouvernement et Opinion publique » (Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1956, p. 707-708). Mais il s'agit d'un autre débat, à reprendre. Voir encore les récentes remarques de Duroselle, J. B., De l'utilisation des sondages d'opinion en histoire et en science politique, Bruxelles Google Scholar, Institut universitaire d'Information sociale et économique (I.N.S.O.C.), 1957, n” 3. Mais H. Haag, incidemment, dénonce « la méthode frelatée des sondages » (je souligne !), Revue d'Histoire ecclésiastique, 1957, p. 577.

1. Les Capitaux et la Région. Elude géographique. Essai sur le commerce et la circulation des capitaux dans la région lyonnaise, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, n” 69, Paris, Armand Colin, 1955. Voir un compte rendu, suggestif, de Max. Sorbe, Annales de Géographie, 1955, p . 413-420.

2. Paris, P.U.F., 1957 ; in-8°, 136 p . et 2 cartes h. t. (des relations d'affaires en 1810-1811 et des centres d'approvi-ionnement en soies de la maison Guérin). — L'orientation bibliographique confond Antoine de Tarlé avec son homonyme russe, Eugène Tarlé.

3. Le terme de capitaliste désignant les « nouveaux riches » (” brasseurs en banque », p . 31). — Toute une littérature technique fut cependant publiée à Lyon. Citons seulement, dès 1793, de P. Giraudeau, La banque rendue facile aux principales nations de l'Europe ; — J . R. Ruelle, Opérations de change des principales places de l'Europe (an VII). Or les opérations proprement bancaires de Guérin se limitent aux transferts de numéraire, à l'escompte, au change. Mais, sur ce dernier sujet, l'auteur n'a que « peu de lumières » (p. 10), faute de documentation, alors que le change de place à place devait cependant importer.

4. Voir, sur les routes terrestres du coton, M. Pivic-stele, La vie économique des Provinces Illyriennes (1809-1813), 1930 (cf. Annales, 1933, p. 219) et F. L'Huillier, Recherches sur l'Alsace napoléonienne (1947), p . 329.—Bien vagues sont les allusions de M. Labasse aux «intérêts lointains de Guérin : dans une affaire métallurgique de Creil (p. 33 et 98). Peut-être les « Forges et Fonderies de Montataire ?

5. Dominique Guérin (Dominique II) avait été marchand de soie à Saint-Chamond, avant de devenir bourgeois de Lyon en 1698. Dominique I fut, en 1661, moulinier en soie à Annonay. Un Joseph Guérin sera maire de Saint-Chamond au début de la Révolution. Cf. Poidebard, R., Les mouliniers du Pilât. Un aspect du développement de l'industrie de la soie en Lyonnais (1600-1800), Lyon Google Scholar, Albums du Crocodile, sept.-oct. et nov.-déc. 1956 ; in-8°, 81 p . (avec un index des noms).

1. Une affaire de famille au XIXe siècle : Méquillet-Noblot, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, n 75, Paris, Armand Colin, 1955 ; in-8, 142 p. (dont 16 annexe» et graphiques).

1. D'une filature parisienne (p. 30). Précisons : « 4 500 broches de modèles divers, un manège de quatre chevaux, des ustensiles et un grand nombre de quinquets à une ou deux branches…., trois chevaux gris entiers, hors d'usage dont un boiteux et deux chevaux bais dont un aveugle » ! Nous empruntons ces détails à l'ouvrage commémoratif du 150” anniversaire de la Société Méquillet-Noblot et C (1802-1952), p. 18. En 1834, encore, les premiers métiers mécanique» à tisser seront achetés d'occasion… (C. Fohlen, op. cit., p. 49).

1. Devant le prix trop élevé des constructeurs de métiers à filer d'Oldham, les associés s'adressèrent à un constructeur alsacien : les self-acting remplacèrent alors les anciennes mulllennies (10 000 broches au total). C'est seulement à partir de 18S3 qu'ils achetèrent, pour la première lois, des machines de filature à Manchester (p. 104).

2. P. Léon, « Les industries textiles en France au xrx° siècle (Annales, 1957, p . 325-330).

3. Cf. Paul Leuilliot, « De la disette de 1816-1817 à la famine du coton (1867) », Annales, 1957, p. 324.

4. Assez imprécise semble l'étude du « milieu historique » ; plutôt forcé est le rapprochement avec Mulhouse (p. 11) ; excessive enfin l'amplification, à propos des pasteurs en question, des thèses de Max Weber. Ce qui ne saurait diminuer le multiple intérêt de la monographie qu'un collègue américain a qualifiée de « modèle » (American Historical Review, 1956, p. 204).

1. l'Economie du Mexique d'aujourd'hui. Travaux et Mémoires de l'Institut des Haute» Etudes de l'Amérique latine, t. I, Paris, 1957, 220 p.

2. Encyclopédie de l'Amérique latine, politique, économique, culturelle, Paris, P.U.F., 1954. 628 p.

1. Ces cartes existent, imparfaites, mais utilisables. Voir Tamayo, Jorge L., Atlas geogrd/ico gênerai de Mexico, in-f °, Mexico, 1949.Google Scholar

2. Cette série de chiffres est empruntée au fascicule des Overseas Economie Surveys : Mexico. Economie and comercial conditions in Mexico. Board of Trade, Londres, avril 1956, 127 p., qui fournit des statistiques très nombreuses et très détaillées sur l'économie meXIcaine.

1. Le problème agraire au Mexique a suscité une littérature immense, dont la plus grande partie est d'inspiration polémique. Pour une vue rapide, mais juste, de la question, nous renvoyons à l'article de François Chevalier, « Le Mexique », dans l'Encyclopédie de l'Amérique laline, op. cit., p. 494-541.

2. Sur les conséquences du développement du réseau routier, voir le remarquable article de Chevalier, François, « Une révolution majeure au Mexique : la route », L'Euentail de l'Histoire vivante (Hommage à Lucien Febvre), t. I, Paris, Armand Colin, 1953.Google Scholar