Hostname: page-component-848d4c4894-5nwft Total loading time: 0 Render date: 2024-05-08T21:01:00.043Z Has data issue: false hasContentIssue false

De la filiation a la résidence : les ethnies dans les vallées de Larecaja

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Extract

Il faut une journée de marche pour atteindre les vallées de Larecaja depuis le lac Titicaca. S'arrachant à la rive orientale (3 800 m), les chemins filent plein est pour grimper quelques centaines de mètres de dénivellation, franchir les cols (entre 4 100 et 4 500 m, selon les lieux de passage), courir à travers des punas (steppes herbeuses d'altitude) faiblement vallonnées. Puis ils dévalent les premières pentes raides et parviennent à des replats où s'accrochent les villages (3 500-2 600 m).

Ces deux zones écologiques, étagées et voisines (hautes collines du lac et têtes de vallée) fournissent des produits agricoles complémentaires, indispensables à la vie humaine : en haut, laine et viande des camélidés, poissons du lac, nombreuses variétés de tubercules et de légumineuses ; en bas, des variétés différentes de ces mêmes plantes auxquelles s'ajoute le maïs.

Summary

Summary

Under the Iberic domination, the Indian peasants who immigrated to Larecaja (mitimaes) were obliged to chose their allegiance: they could either remain under the jurisdiction of their caciques from the uplands or take up residence definitively in the valleys. The present article seeks, on the basis of a consideration of the interests of the colonial power (access to manpower), to explain these choices by analyzing the modes of control exercized on the eastern slope: ethnic settlers, who were delegated by groups dwelling on the banks of lake Titicaca and who were subject to the state authority (they were placed by the Inca) made up the population of neweomers who descended into the valleys during the disorders following the conquest.

While certain mitimaes succeeded in harmonizing their vertical loyalty with their new horizontal allegiances, the majority had to give up their double residence. They gradually became mixed with the mass of foreigners and Indian workers who flocked to Larecaja in order to move into the reducciones and haciendas.

Type
Des Ethnies aux Communautés
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1978

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

Notes

1. Le mot mitima (mitimaes au pluriel) dans les documents espagnols provient du quechua mitmaq (” étranger ») qui en arrive à désigner toutes les catégories de colons transplantés.

2. Ainsi les communautés de Machaca (au sud du lac Titicaca) ou des Quillacas (au sud du lac Poopo) possèdent-elles des terres avec des parents installés dessus dans les vallées d'Inquisivi ( Albo, J. : « Dinámica en la estructura intercomunitaria de Jesùs de Machaca », America indigéna (Mexico) nos 32-33, 1972, pp. 773816 Google Scholar, ou dans celles proches de Sucre (enquête de terrain avec N. Wachtel et G. Rivière, octobre 1976). A l'inverse, ni Larecaja, ni les villages de la rive orientale du lac (J. Albo et l'équipe de Cipca, La Paz, octobre 1975, communication personnelle) n'évoquent quelque ascendance commune. Pour Larecaja, l'enquête de terrain s'est effectuée dans le cadre de l'Institut français d'études andines (avril 1975-mars 1977), à travers l'étude pluridisciplinaire de la vallée d'Ambana (prov. Camacho).

3. Visita hecha a la Provincia de Chucuito por Gard Diéz de San Miguel en el ano 156 7, Lima, 1964 et Visita de la Provincia de León de Hudnuco en 1562, Inigo Ortiz de Zúniga visitador, Huánuco, t. 1, 1967 ; T. 2, 1972. Et tous les articles qui analysent ces deux visites, notamment J. Murra : « El “ contról vertical ” de un máximo de pisos ecológicos en la economia de las sociedades andinas » (Huánuco, 1972, pp. 429-476). Pour une présentation en langue française, cf. Wachtel, N. : « La réciprocité et l'État inca : de Karl Polanyi à John V. Murra », Annales ESC, 6, 1974, pp. 13461355 Google Scholar.

4. « Visita del obispo de La Paz, Su Exe. Antonio del Castro y Castillo en 1655 », document publié par V. M. Maurtua dans Juicio de limites entre el Peru y Bolivia. Prueba permana, Barcelone, 1906, t. XI, p. 227.

5. Sur l'écologie des bassins intramontagnards, cf. la présentation d'Ayacucho par A. Nelken Terner et R. MAC Neish : « Les origines de la civilisation andine : le Pérou central et les interactions régionales anciennes », Annales E.S.C., 5, 1975, pp. I 186-1 222.

6. Pétition des « principaux » yungas d'Hilabaya, Sorata, 19.ix.1618, Archives nationales de Bolivie (ANB), série Expedientes coloniales (EC), 1749, n° 34, f° 67.

7. Cf. dans ce même numéro les articles d'A. Fioravanti Molinié et de T. Platt.

8. Le Larecaja minier n'est pas évoqué ici. Il présente de nombreuses analogies avec Carabaya, étudié par J. Berthelot (thèse de 3e cycle et article dans ce numéro).

9. Lizarraga, R., Descripcion brève de toda la tierra del Peru, Tucuman, Rio de La Plata y Chile (1609), Madrid, 1968, p. 68 et p. 72Google Scholar, et Pachacuti, Santa Cruz, Antigùedades deste Reyno del Peru (vers 1613), Madrid, 1968, p. 303 Google Scholar.

10. de Matienzo, Juan, Gobierno del Perú (1567), Paris-Lima, 1967, p. 171.Google Scholar

11. Nomination de don P. Carlos Yanarico, cacique-gouverneur des yungas de Larecaja en 1594-1596 dans ANB/EC, 1687, n° 9, f°s 2-4.

12. Sur les chunchos du piémont oriental (entre Cuzco et Cochabamba), cf. l'ensemble des documents rassemblés dans Maurtua, Juicio de limites, op. cit., t. 6. En 1609, les chunchos remontent les vallées et attaquent Hilabaya (ANB, série Cartas, n° 1 135-1 136).

13. C. Ponce Sanginés, « Reflexiones sobre la ciudad precolombina de Iskanwaya », Diario du 12 juin 1977, p. 4, La Paz. Du même auteur, « La cerámica de Mollo », dans Arqueologia boliviana, La Paz, 1957, pp. 35-117.

14. Interrogatoire des caciques de la province Omasuyo, 1573, dans Relaciones geográficas de Indias, Madrid, 1965, t. 2, pp. 68-71 (cité plus loin RGI).

15. Ainsi le comte de Nieva, vice-roi du Pérou, confirme en 1563 l'ordre donné par son prédécesseur de détruire les champs de coca et leurs canaux d'irrigation des yungas de Larecaja (29.xi.1563 ; Archives générales des Indes (AGI), Justicia, 1 064, f° 10, Séville).

16. Par exemple, à Hilabaya, le premier juge de terres attribue 130 fanègues de champs de maïs en bloc aux « Indios lupacas, yungas, huarinas et achacaches… por haverles hallado en possecion délias», 21.x. 1595, ANB/EC, 1749, n° 34, f°71v°.

17. « De tiempo immémorial a esta parte las comunidades de nuestros pueblos estan y estamos poseiendo tierras en esta provincia (de Larecaja). » Pétition des caciques d'Omasuyos, 1647, doc. non classé, Archives historiques de La Paz. « Porque la provincia de Omasoyos que es toda de puna y la de Lari Caxa que es de valles estan contiguas y entre los yndios que de la provincia de Omasoyos se pasaron à Lari Caxa… », Cacique d'Hilabaya, 20.ix.1746, ANB/EC, 1749, n° 34, P 38v°.

18. « Y despues [la chute de l'Inca] tuvieron guerra los indios canches y canas que son del termino del cuzco con los yndios deste pueblo de guancane moho carabuco y pacajas y quiruas ques termino de los charcas… », témoignage de don Pedro Condori, cacique principal de Moho et gouverneur du partido d'Omasuyos (il a cinquante ans), Huancane, 6.xn. 1583, ANB/EC, 1611, n° 418 (doc. communiqué par N. Wachtel).

19. La garantie de la libre circulation entre des territoires discontinus, sans aucune couverture étatique, pose le problème de la chefferie et de la guerre dans les Andes.

20. Déclaration des caciques de Paria, 22.xi.1556, Archivo historico municipal de Cochabamba, leg., 1570 (publié par l'Université de Cochabamba, 1977 : Repartimiento de tierras por el inga Huyana capaj, p. 19).

21. Déclaration de don Juan Toma Coarete, cacique principal de Charazani, rapportée par Pedro de Leacqui Urquiza (20.ix. 1608, ANB/EC, 1605, n° 2, P 54).

22. En 1543, le licencié Vaca de Castro accorde en encomienda la «province d'Ambana » (AGI, Séville, Justicia, 415).

23. RGI, doc. cit. (n. 14), p. 69. Il s'agit des mines de Yani à 4 000 m.

24. Juridiction ecclésiastique de la ville de La Paz, copie anonyme (s.d.n.I), doc. non classé, Archives historiques de La Paz.

25. Cf. dans ce même numéro, l'article de John V. Murra.

26. C. Troll développe ces arguments dans « Los Fundamentos Geográficos de las civilizaciones Andinas y del Imperio Inca », publié en allemand, version espagnole, dans la Revista de la Universidad de Arequipa, n° 9, 1935.

27. Visita de Chucuito, 1567, op. cit., p. 114 ; Tasa delà visita gênerai de Toledo(\515), Lima, 1975, p. 67.

28. AGI, Charcas, 56.

29. Visita de Toledo, op. cit., p. 76.

30. Il place les mitimaes Charcas, et Yampara à Combaya et Ambana, les Collas à Combaya, les Canas et les Canches à Usadca (futur Italaque), les Chachapoyas à Charazani et les Usadca Chinchaysuyos à Sorata.

31. Qui « évoque » seulement, car les colonies grecques étaient indépendantes de leurs métropoles, même si elles en adoptaient la langue et les cultes.

32. Cf. Travaux de l'archéologue J. Hyslop (thèse, 1976).

33. A Larecaja plusieurs des bourgs actuels possèdent des forteresses préincaïques sur les hauteurs : Warca Warca à Moco Moco par exemple.

34. D. Francisco Cacassaca (La Plata, 22.xn.1587, ANB/EC, 1686, n° 34, P 2v°).

35. Chaque ayllu de mitimaes porte le nom du groupe local de la puna qui l'envoie.

36. Hilabaya, 3.VI.1591, ibid., P 3v°.

37. A Hilabaya, ïayllu cchejje (qui signifie en aymara « entrecroisé ») comprend des familles yungas, des mitimaes de Huarina et des yanas de caciques (source, cf. n. 55).

38. Hilabaya, 27.ix.1476, ANB/EC, 1749, n° 34, P 84v° (je souligne).

39. « Ansi los carangas se quedaron sin las tierras y mitimaes en la costa y lo mismo los de chucuito y todos los demas los quales fueron repartidos a la ciudad de Arequipa… ». Questionnaire de l'enquête sur les terres de Cochabamba, 1540, doc. cit. (n. 28), P 353v° (doc. communiqué par N. Wachtel).

40. Il faudrait distinguer la première époque qui s'achève en 1548 avec la fondation de la ville de La Paz, et l'envoi des premières barres d'argent de Potosi à Lima via Arequipa : elle touche peu les structures sociales andines. Les deux décennies suivantes s'efforcent de réorganiser la société indigène (évangélisation, tribut, découpages administratifs).

41. « Relación de los indios que ai en la provincia de Chuquiabo que fueron del marques », R. Loredo, Bocetos para la nueva historia del Peru. Los repartos, Lima, 1958, p. 205.

42. Sur toute cette question, cf. A. Malaga Médina, « Las reducciones en el Peru, 1532-1600 », Historia y cultura, 8, Lima, 1974, pp. 141-172.

43. Liste détaillée dans le recensement de 1683 (Archivo gênerai de la Nacion, Buenos Aires (AGN), salle Xiii, 2-4, f°s 200-300). Sur l'ancienneté de ce dispositif cf. n. 38.

44. Ce quadrillage dure jusqu'à aujourd'hui (enquête de terrain avril-mai 1975) mais reçoit ses premières atteintes (par exemple Ayata).

45. Elles sont organisées régulièrement en mitas de septima parte (tournées du septième de la population locale).

46. Le tambo est une sorte d'auberge — relais de poste. Cf. Matienzo, Gobierno, op. cit., pp. 37-40.

47. Chaque imposition fiscale détermine soigneusement la part de chaque groupe mitima pour le salaire (sinodo) du curé.

48. ANB/EC, 1595, n° 189, f° 5.

49. Visita de Toledo, op. cit., p. 80. Cf. dans ce numéro « Les 10 ayllus mácha envoient chacun une famille pour cueillir l'aji » (p. 1082 et n. 4).

50. Visita de Chucuito, op. cit., p. 107. Vilcacutipa, centenaire, était le cacique-gouverneur de Ilave.

51. Listes dans ANB/EC, 1595, n° 189, f°s 8-124. Cf. f° 17, « dice en el padrón de Larecaja ser délia y en los padrones de la siéra ser nacidos en la siéra ».

52. Visita de Toledo, op. cit., p. 68.

53. Polo de Ondegardo, « Relación de los fundamentos… » (1571) dans Coleccion de libros y documentos referentes a la historia del Peru, série I, t. III, Lima, 1916, pp. 157-158.

54. Polo, ibid., p. 136, « Relación de la provincia de los Pacajes » (1586) et « Relación del corregimiento de La Paz » (1586), dans RGI, op. cit., t. 2, pp. 334-348 ; aussi : Visita de Chucuito, op. cit., pp. 29, 33, 39.

55. « Preguntados que fue la causa de tasarlos a comidas y no a oro como antes dice la solian dar, dijeron que porque la procuraron asi sus encomenderos porque valia mucho entonces la comida en Potosi. » Information des caciques d'Omasuyos, RGI, op. cit., p. 70.

56. Les contrats « de compagnie » abondent au XVIe siècle. Série Protocoles des Archives historiques de La Paz.

57. Ainsi, un Espagnol candidat aux terres de Tacabaya ; évincé, à la suite des protestations des Indiens de Quiabaya, il explique : « Las dhas tierras los caciques las quieren para repartirlas entre yndios de la puna fugitibos y ausentes de sus pueblos y reducciones que por no acudir a los servicios dellos ni a los de las minas y engenyos de Potosi se hacen cimarrones en estos valles. » Juan de Bargas, Sorata, 1 S.xn. 1595, doc. non classé, Archives historiques de La Paz.

58. « Relación de los corregimientos y otros oficios que se proveen en los reynos e provincias del Peru, en el distrito e gobernacion del vissorey dellos», 1583, Maurtua, op. cit., t. I, pp. 184-185.

59. Visita de Toledo, op. cit., p. 69.

60. ANB/EC, 1595, n° 189, f° lr°.

61. Ibid., f° 7v°.

62. « Somos mitimaes puestos por los abuelos y bisabuelos de los yngas ultimos y de generacion en generacion y naciendo y criando en dhos valles calientes entre los yungas naturales dellos y asi somos tan naturales distos valles como los dhos yungas […] y no nos dieron solares chacaras ni estancias en los pueblos de la puna por ser yngas mitimaes… », Sorata, 11 .xi. 1594, ibid., f°s 134v°, 135v°.

63. Y. N. Sánchez Albornoz, La población de America latina, Madrid, 1973, pp. 83-84 et carte des épidémies dans N. Wachtel, La vision des vaincus, Paris, 1971, p. 352.

64. « Los caciques han venido a sacar los indios cimarrones que ay en los valles » (Corregidor de Larecaja, Sorata, 22.xi.1594, doc. cit., f° I27r°). Remarquons dans les tableaux que deux groupes se jugent eux-mêmes : les mitimaes se considèrent yungas et les llactarunas, mitimaes.

65. Resolucion del oidor Juan Dias de Lupidana del Consejo de Su Magestad Potosi, 11.xii. 1594, ibid., f° 5v°.

66. « Don Juan Poma Catari… prétende sacar (de los valles) y llebar a la provincia de Chucuyto cantidad de yndios que en los dhos valles estan poblados visitados y tasados… los quales estan ya naturalicados en aquel temple y los mas dellos nacidos y criados alli por ser hijos de los primeras que alli se problaron… » (brouillon de lettre de l'Audience de Charcas ou vice-roi du Pérou, ANB, Cartas, n° 810, I6.vi.1803, f° lv°.

67. Durant toute l'époque coloniale, le « refuge » chez les « Sauvages » du piémont amazonien fonctionne comme l'ultime recours pour fuir le système colonial. De nombreux documents (cf. Maurtua, op. cit., t. 6) décrivent cette « résistance » indienne sur la frontière orientale.

68. Cette compétition est un des moteurs de l'exploitation coloniale dans les Andes jusqu'au XIXe siècle. Pour ce débat, cf. N. Sánchez Albornoz, El Indio en el Alto Peru a fines del siglo Xvii, Lima, 1973, p. 4.

69. Les Canches d'Usadca sont réclamés, en vain, par leurs caciques d'origine (1620). Les Collas de Combaya sont répartis entre deux ayllu (ordonnés selon la double « capitale » d'origine : Paucarcolla et Hatuncolla). L'origine des mitimaes regroupés dans Xayllu Yanarini à Quiabaya n'est pas précisée. « Repartimiento de los yungas de Larecaja encomendados en el senor Marques de Oropessa », Sorata, 23.ix. 1620, Archivo gênerai de la Nación, Sala, Xiii, 17, 2, 4, 95 folios. Même localisation pour la Retasa de 1683-1684 (” padrón gênerai de la provincia de Larecaja » ou Visite de La Palata). On s'aperçoit dans ce dernier document que les mitimaes Charcas (eux aussi répartis selon la double capitale d'origine : Sacaca et Mácha) ne sont pas considérés comme « yungas ».

70. Sur les compositions de terre, cf. T. Saignes, « El fondo colonial de la prefectura de La Paz », dans Boletin del archivo de La Paz, I, n° 2, La Paz, 1976, pp. 1-5.

71. « Asi los propios como los mitimaes se ausentaron y se anydo a diferentes partes a ser yanaconas de espanoles por un pedaso de tierra que los espanoles les dan. » Memoria de los caciques de-Combaya, 1657, doc. non classé. Archives historiques de La Paz.

72. Sur le róle de l'hacienda, cf. l'article de Pablo Macéra, « Feudalismo colonial americano : el caso de las haciendas pemanas », dans Acta historica, XXXV, Szàmàból Szeged, Hongrie, 1971. A Larecaja, il semble se produire un certain va-et-vient de migrants temporaires entre les haciendas et les communautés.

73. Copie de document, 1647, non classé, 4 folios. Archives historiques de La Paz.

74. Sorata, 25.x. 1647, don Joseph Tello de Meneses, doc. non classé, f° 1, ibid.

75. Don Juan Condori, cacique principal y governador del pueblo de Pucarani. Sorata, 16.V.1658, f° 1, doc. non classé, ibid.

76. Auto de don Juan de Segura Dávalos de Ayala, juez-visitador, Ancoraimes, 2.vu. 1660, f° 1, doc. non classé, ibid.

77. « Mitimaes de chucuyto, no hubo indios que empadronar en este aillo de mitimaes de chucuyto respeto de que a muchos anos que no a quedado ninguno y las tierras que estos tenian parese las vendieron en las composiciones de tierras pasadas. »

78. Ce sont les Catacoras d'Acora, propriétaires des haciendas de Soque (ANB/Minas, 730, f° 76v°, 1620), Moyabaya (ANB/EC, 1677, n° 5). Corpa à Quiabaya et Porobaya et Cutisacapampa à Combaya (visites de terres, 1658, 1746, doc. non classé aux Archives historiques de La Paz). Les Guarache, caciques de Machaca, pour les terres de Corani à Sorata (visites de terres, 1658, ibid.) et de Sococoni à Ambana (” Mémorial el juez visitador pidiento excamen de titulos de las haciendas en cunplimiento de don Gabriel Fernandez Guarache », Archives de la Bibliothèque centrale de l'Université majeure de San Andres, La Paz, 1648, n° 28).

79. ANB/EC, 1749, n° 34, doc. cit., f° 86v°.