Hostname: page-component-848d4c4894-x5gtn Total loading time: 0 Render date: 2024-05-13T04:22:07.869Z Has data issue: false hasContentIssue false

La crise de 1974 et la riposte du capital

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Quelle est la nature, et quelles sont les origines de la crise de notre temps ? S'agit-il d'une simple crise « économique », à la fois semblable à la crise de 1929 et différente de celle-ci par quelques-uns de ses traits, ou bien, au contraire, est-elle l'amorce d'un désordre économique et culturel nouveau dont la dynamique recouvre aussi bien le capitalisme occidental classique, que ses formes spécifiques nées à l'Est depuis soixante ans ?

Serge-Christophe Kolm avait donné ici une première réponse, en 1977, en montrant que la première crise « est créée par l'économie de marché et effacée par la guerre, tandis que la seconde est causée et ôtéepar les gouvernements » ‘. Il avait montré aussi que la poussée inflationniste avait été à l'origine d'une coïncidence qui avait fait entrer le monde entier « en résonance ».

Summary

Summary

Inflation, an assault upon wages, recourse to the industrial reserve army of third world countries, exporting industries to the periphery and an expansion of urbanization—such were theforms ofresponse which capitalism put in place since the beginning ofthe ‘ ‘crisis ‘ ‘ of 1974. In reality, these have set in motion a new economic and cultural disorder whose dynamic simultaneously encompasses classic capitalism and its specifie forms of Eastern origin.

Type
Le Temps Présent
Copyright
Copyright © Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1983

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References

Note

* Ici s'achève le dernier chapitre de La dynamique du capitalisme au XXe siècle. Nous avons néanmoins retrouvé dans le manuscrit laissé par l'auteur, un texte inachevé sur l'automation qui constituait à n'en pas douter le chapitre ultime de ce livre. Il s'agit d'un texte de caractère théorique sur l'avenir du système capitaliste. Pour l'auteur, la généralisation de l'automation, seule réplique que le système pouvait offrir à la crise actuelle dans le long terme, introduisait dans le processus productif un Élément qualitativement nouveau : le remplacement du travail vivant par le travail mort, Élément qui réalisait la tendance par laquelle « le capital travaille à sa propre dissolution comme force dominante de la production ». L'automation généralisée, stade ultime du capitalisme, Était le moment où le capitalisme devenait impossible. Cette annexe figure dans l'ouvrage publié aux Éditions Payot.