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Présentation

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Abstract

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Type
Histoire Juive, Histoire des Juifs : D'Autres Approches
Copyright
Copyright © Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1994

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References

1. La première grande tentative de synthèse historique à propos des juifs est rédigée par Jacques Basnage et publiée d'abord en 7 volumes, de 1706 à 1721, puis 15 entre 1716 et 1721, à Rotterdam et La Haye, L'histoire du peuple juif depuis Jésus-Christ jusqu'à présent, pour servir de continuation à l'histoire de Joseph. Sur cet ouvrage voir l'analyse de Segal, Lester A., « Jacques Basnage de Beauval's L'histoire des juifs : Christian Historiographical Perception of Jewry and Judaism on the Eve of the Enlightenment », dans Hebrew Union Collège Annual, 54, 1983, pp. 303324 Google Scholar ; et Yardeni, Miriam, « New Concepts of Post-Commonwealth Jewish History in the Early Enlightenment Bayle and Basnage », European Studies Review, 7, 1977, pp. 245258.Google Scholar

2. Adams, Hannah, dans The History of the Jews, from the Destruction of Jerusalem to the Présent Time, 2 vols, Boston, 1816 Google Scholar, plus encore que Basnage, tenait les juifs pour responsables de leurs souffrances et de leur dépravation, endurées comme châtiment divin justifié. Son ouvrage connut cependant un réel succès jusque dans les milieux juifs éclairés où sa traduction allemande, Die Geschichte der Juden von der Zertörung Jérusalem an bis auf die gegenwärtigen Zeiten, 2 vols, Leipzig, 1919, fut lue et commentée avec attention.

3. Sur le rapport des juifs à l'historiographie, on se référera surtout aux ouvrages de Salo Baron, W., History and Jewish Historians. Essays and Addresses, Philadelphie, JPS, 1964 Google Scholar ; Rotenstreich, Nathan, Tradition and Reality : The Impact of History on Modem Jewish Thought, New York, Random House, 1972 Google Scholar ; Meyer, Michael A. éd., Ideas on Jewish History, New York, 1974 Google Scholar ; Kochan, Lionel, The Jew and his History, Chico, California, 1977, rééd. 1985Google Scholar ; Yerushalmi, Yosef Hayim, Zakhor, Histoire juive et mémoire juive, Paris, La Découverte, Gallimard, 1992 Google Scholar (lre édition anglaise 1982) ; Funkenstein, Amos, Perceptions of Jewish History, Berkeley, UCP, 1993 Google Scholar (qui reprend sa version antérieure Tadmit vé-todaah historit bé-yahadout ou bé-sevivatah ha-tarboutit, Tel-Aviv, Am oved, 1991).

4. Quand bien même le dialogue se poursuit à ce propos avec les philosophes acquis aux Lumières depuis un quart de siècle, et ce, près de quarante ans après l'édit de Tolérance de Joseph II (1780) et la Révolution française. Sur le mouvement des Lumières juives, la Haskalah, en Allemagne voir Sorkin, David, The Transformation of Germon Jewry, 1780-1840, Oxford, New York, 1987 Google Scholar ; et, plus spécifiquement, Rotenstreich, Nathan, Jews and German Philosophy. The Polemics of Emancipation, New York, 1984.Google Scholar

5. Voir le texte plate-forme Wolf, d'Immanuel « Ueber den Begriff einer Wissenschaft des Judentums » qui parut en introduction du journal de la Société Zeitschrift fuer die Wissenschaft des Judentums, 1, n° 1, 1822 Google Scholar. Sa traduction anglaise dans Paul Mendes-Flohr et Reinharz, Jehuda, The Jew in the Modem World, New York-Oxford 1980, pp. 194195.Google Scholar

6. Que l'on considère comme le premier architecte de l'histoire des juifs avec la somme qui constitue l'œuvre de sa vie Geschichte der Juden von den altesten Zeiten bis auf die Gegenwart, Leipzig, 1835-1875.

7. Affirmations que l'on retrouve tout au long de son texte programmatique « Die Konstruktion der Jüdischen Geschichte », publié en 1846, dans la revue de Zacharias Frankel Zeitschrift fuer die religioesen Interessen des Judenthums ; sa traduction française La construction de l'histoire juive, Paris, Éditions du Cerf, 1992, par Maurice Ruben Hayoun, p. 49. Voir aussi Michael Mayer, ldeas on Jewish History, op. cit.

8. Mendelssohn, Moïse, Jérusalem, Berlin, 1783 Google Scholar ; édition française traduite et présentée par Dominique Bourel, Paris, Les Presses d'Aujourd'hui, 1982, ainsi que la somme Altmann, d'Alexander, Moses Mendelssohn. A Biographical Study, Philadelphie, 1973.Google Scholar

9. C'est à dessein que j'utilise ici le titre de l'ouvrage français de Cassirer, Ernst, L'idée de l'histoire, Paris, Éditions du Cerf, 1988 Google Scholar.

10. Colliot-Thélène, Catherine, Le désenchantement de l'État. De Hegel à Max Weber, Paris, Les Éditions de Minuit, 1992, p. 77.Google Scholar

11. Droysen affirmant : « L'histoire est le mouvement par lequel l'humanité devient conscience », ce que l'on peut comparer aux proclamations du même ordre, récurrentes dans toute l'historiographie juive allemande naissante, et que l'on retrouve dans les propos tenus par ses précurseurs, Wessely, Naftali (Divré Chalom vé émet, Berlin, 1782)Google Scholar ou Euchel, Isaac (Toledot Rabbénou hé-hakham Moché ben Menahem, Berlin, 1788)Google Scholar dans les années 1780.

12. Voir le dossier sur la Wissenschaft intitulé « La religion comme science », dans Pardes, 19-20, 1994.

13. Le séminaire de Théologie juive fut ouvert à Breslau en 1854, suivi de près par le Jew's College de Londres en 1856 et par le déplacement du Séminaire rabbinique de Metz sur Paris en 1859.

14. Voir à ce propos Catherine Colliot-Thélène, Le désenchantement de l'État, op. cit. ; mais aussi Zenkovsky, Basile, Histoire de la philosophie russe, 2 vols, Paris, Gallimard, 1955, 1992Google Scholar ; Dilthey, Wilhem, Œuvres, L'édification du monde historique dans les sciences de l'esprit, t. 3, présenté et traduit par Mesure, Sylvie, Paris, Éditions du Cerf, 1988 Google Scholar ; Introduction aux sciences de l'esprit, t.1, présenté et traduit par Sylvie Mesure, Paris, Éditions du Cerf, 1992.

15. Sur la diversité des implications politiques des juifs en Europe orientale, voir Mendelsohn, Ezra, The Jews of East Central Europe Between the Wars, 1915-1926, New Haven, 1981.Google Scholar

16. Selon les termes énoncés par Shtif, Nohem dans Vegn a Yiddishn Akademishn Institut (archives Yivo, du, New York)Google Scholar, discours programmatique prononcé à Berlin en juin 1925 pour l'inauguration de l'Institut scientifique yiddish (Yiddisher Visenschaftlikher Institut, appelé par son acronyme Yivo), dont l'inauguration se fait à Berlin, mais qui s'installe à Vilna.

17. La section philologique s'oriente certes vers les textes anciens en manuscrits ou imprimés, mais aussi vers la langue vivante des juifs, dans ses diverses variantes dialectales ; la section historique se concentre sur l'histoire des achkénazes en Allemagne et dans les pays slaves — qui n'avaient pas trouvé place dans la monumentale Geschichte der Juden, op. cit., d'Henrich Graetz —, tandis que deux nouveaux cursus, l'un de sociologie et statistique juive l'autre de pédagogie, instaurent une recherche plus expérimentale, voir Baumgarten, Jean, « Les études juives en Europe orientale » dans Baumgarten, Jean, Ertel, Rachel, Niborski, Itzhok, Wieviorka, Annette éds, Mille ans de cultures ashkénazes, Paris, Liana Levi, 1994, pp. 384392.Google Scholar

18. Par la création d'un corpus d'études ethnographiques matérialisé par la création d'une revue, d'un musée et l'établissement d'une société, le tout initié par Max Grünwald à Hambourg puis à Vienne.

19. Invitée des USA, à l'initiative de personnalités tels Nathan Birnbaum ou Hayim Jitlowski, elle réunit 70 délégués, toutes tendances confondues, depuis les sionistes généraux jusqu'aux bundistes, et se tint du 30 août au 4 septembre 1908. Die Ershte Yiddishe Shprakhkonferents, Yivo, 1931.

20. On pourra se faire une idée de l'ampleur des recherches de ce type grâce au travail Yassif, d'Eli, Jewish Folklore. An Annotated Bibliography, New York, 1986 Google Scholar.

21. L'œuvre de Simon Doubnov en serait la meilleure illustration. Son, Depuis Weltgeschichte des Jüdischen Volkes von seinen Uranfängen bis zur Gegenwart, Berlin, 1927-1930 Google Scholar ; jusqu'à ses Lettres sur le judaïsme ancien et nouveau, traduit et présenté en français par Renée Poznanski, Paris, Éditions du Cerf, 1989 ; en passant par Geschichte fun Chassidism, Vilna, 1931-1933 et son History ofthe Jews of Russia and Poland Until the Présent Day, Philadelphie, 1916-1920 ; à ce titre l'ouvrage Nationalism and History. Essays on Old and New Judaïsm, Koppel S. Pinson éd., New York, Atheneum, 1958, rée. 1970, est exemplaire.

22. Phénomène analysé par Frankel, Jonathan, Prophecy and Politics Socialism, Nationalism and the Russian Jews, 1862-1917, Cambridge, 1981.CrossRefGoogle Scholar

23. Voir, à ce propos, Silber, Michael, « The Historical Experience of German Jewry and its Impact on Haskalah and Reform in Hungary », dans Katz, Jacob éd., Toward Modernity. The European Jewish Model, New Brunswick (USA)-Oxford (UK), 1987, pp. 107157 Google Scholar. Également, le désormais classique Breuer, Mordechaï, Jüdische Orthodoxie im Deutschen Reich 1871-1918, Francfort-sur-le-Main, 1986 Google Scholar.

24. Ce n'est pas le lieu, ici, d'aborder la question des études juives en Union soviétique. Bien que, d'une certaine manière, elles ont incarné un très éphémère « âge d'or » pour le domaine yiddish. La question mérite un traitement plus approfondi que l'état des recherches en cours ne permet pas réellement, sauf à considérer leur aspect militant. On peut cependant renvoyer à Shmeruk, Hone, « La littérature yiddish en Union soviétique », dans Kochan, Lionel éd., Les Juifs en Union soviétique depuis 1917, Paris, Liana Lévi, 1971, pp. 315361.Google Scholar

25. Les travaux « folkloristes », bien que toujours menés aux USA et en Israël, ont perdu leurs forces vives et semblent s'être quelque peu étiolés malgré l'existence des revues américaines et le département fondé par Dov Noy en Israël, voir à ce sujet : Noy, Dov, « Eighty Years of Jewish Folkloristics Achievements and Tasks », dans Noy, D. et Talmage, F. éds, Study in Jewish Folklore, Cambridge, 1980, pp. 112 Google Scholar ; également Schwarzbaum, Haïm, Jewish and World Folklore, Berlin, 1968.Google Scholar

26. Où des institutions privées prirent le relais des centres universitaires à « l'allemande », comme le Hebrew Union Collège, ouvert à Cincinnati en 1875 ou son pendant orthodoxe, le Jewish Theological Seminary, créé à New York en 1887 ; mais où des départements universitaires ouvrirent également des chaires d'enseignement sémitique, comme à Columbia, Johns Hopkins en Pennsylvanie et Chicago. La première chaire de Philosophie et Littérature hébraïque sera décernée à Harry Wolfson à Harvard en 1925, suivie en 1930 par celle d'Histoire octroyée à Salo. W. Baron, aujourd'hui dirigée par Yosef H. Yerushalmi.

27. Avec l'ouverture de l'Université hébraïque à Jérusalem dans laquelle professèrent nombre de personnalités illustres, renforcées par l'arrivée des réfugiés issus des institutions européennes, surtout allemandes, dans les années 1930.

28. Notamment Solomon Munk, Moïse Schwab, Adolphe Franck, Joseph Derenbourg ou encore Joseph Halevy, les frères Darmesteter et Reinach. Il faut cependant citer les noms de Georges Vajda, André Neher et Bernard Blumenkranz, qui sont à l'origine du renouveau des « études juives » en France après la seconde guerre mondiale.

29. L'émancipation devant marquer l'achèvement du premier, alors qu'elle ne devait signifier que la première étape du second.

30. Voir l'étude approfondie de ce phénomène par Simon-Nahum, Perrine, La cité investie. La « science du judaïsme » français et la République, Paris, Éditions du Cerf, 1991.Google Scholar

31. Le titre « Hagiography with footnotes » choisi par Adda Rapoport-Albert pour traiter du genre historiographique hassidique pourrait convenir à un grand nombre de travaux, notamment monographiques, dans lesquels les figures rabbiniques sont exaltées. Voir le dossier réuni par Rapoport-Albert, Adda, « Essays in Jewish Historiography », dans History and Theory, Beiheft 27, Wesleyan University, 1988, t. 3Google Scholar.

32. Le texte de référence est, en ce qui le concerne, « Etwas ueber die rabbinische Literatur », dans Gesammelte Schriften, Berlin, 1875, vol. 1, pp.1-31. Sa traduction anglaise dans P. Mendes-Flohr et J. Reinharz, The Jew in the Modem World, op. cit., pp. 196-203.

33. Auquel on doit, entre autres ouvrages, les Bilder fun der Yidisher Literatur Geshikhte (Images de la littérature en yiddish), Vilna, 1928, l'ouvrage de référence, somme en 5 volumes, Geshikhte fun der Yidisher Shprakh (Histoire de la langue yiddish), New York, 1973. Il fut également l'éditeur de périodiques importants Yiddishe Filologye de 1924 à 1926, Filologishe shriftn de 1926 à 1929 et des Yivo Bleter de 1931 à 1950.

34. Voir les textes d'introduction aux 4 volumes publiés sous la direction de Trigano, Shmuel, La société juive à travers l'histoire, Paris, Fayard, 1992, 1993.Google Scholar

35. En son temps, déjà, Moritz Steinschneider s'inquiétait de l'abandon de la théologie aux communautés religieuses, il exprime son appréhension dans « Die Zukunft der Juedischen Wissenschaft », Hebraische Bibliographie, 9, Berlin 1858-1865.

36. Voir à ce propos l'ouvrage de Biale, David, Gershom Scholem Kabbalah and Counter- History, Cambridge, Ma., 1979 Google Scholar. Pour une problématique plus large du messianisme : Löwy, Michael, Rédemption et utopie. Le judaïsme libertaire en Europe centrale. Une étude d'affinité élective, Paris, PUF, 1989 Google Scholar. Voir également, Goldberg, S. A., « L'étude du judaïsme : science historique ou religieuse ? », dans Préfaces, 19, juin-septembre 1990, pp. 8895 Google Scholar ; et id., « Les “études juives”, héritage scientifique ou legs mémorial ? », dans Milieux et Mémoire, édité par Frank Alvarez-Pereire, Jérusalem, Cahiers du CFRJ, 1993, pp. 327-345.

37. On peut lire la conférence incendiaire qu'il donna à l'Institut Léo Beck de Londres, en 1959, sur l'héritage de la Wissenschaft, intitulée « La science du judaïsme hier et aujourd'hui », publiée dans Scholem, Gershom G., Le messianisme juif. Essais sur la spiritualité du judaïsme, traduit et présenté par Dupuy, Bernard, Paris, Calmann-Lévy, 1971, pp. 427440.Google Scholar

38. Voir Myers, David, « The Scholem — Kurzweil Debate and Modem Jewish Historiography », dans Modem Judaism, 6, 1986 Google Scholar. Les problèmes soulevés par l'historiographie sioniste n'entraient pas dans le propos de cette introduction. L'archétype de cette démarche est incarné par Benzion Dinour, dont les ouvrages majeurs Yisrael bé-artso (Israël dans sa terre), Jérusalem, 1938 et Yisrael ba-Golah (Israël en Exil), 5 vols, Jérusalem, 1926, 1958, 1961-1966, expriment l'étirement d'une historiographie structurée par la perspective de reconstruction et de rédemption du retour. Son originalité est la plus manifeste pour ce qui concerne la périodisation de l'histoire des juifs.

39. Cette difficulté transparaît dès la genèse de la science du judaïsme. Voir la conférence de Joël Abraham List, intitulée « Une société pour la préservation du peuple juif », donnée le 7 novembre 1819, dans Ucko, S., « Geistesgeschichtliche Grundlagen der Wissenschaft des Judenthums », Zeitschrift fuer Geschichte der Juden in Deutschland, 5, 1934, pp. 1012 Google Scholar, sa traduction anglaise dans P. Mendes-Flohr et J. Reinharz, The Jew in the Modem World, op. cit., pp. 186-188.

40. Déjà soulignée par Biale, David dans son introduction à Power and Powerlessness in Jewish History, New York, Schoken, 1986.Google Scholar

41. Sauf exceptions, la majorité de ceux qui s'adonnent aux « études juives » sont juifs. Le phénomène des travaux menés par des non juifs, hors des seules approches théologiques, existe cependant dans les pays « sans juifs » comme en Allemagne ou en Pologne.

42. Lancés des États-Unis, les travaux portant sur le génocide bénéficient actuellement d'un intérêt évident. Voir la présentation de Lucette Valensi à ce propos, dans « Présence du passé, lenteur de l'histoire. Vichy, l'Occupation, les Juifs », Annales ESC, 1993, n° 3.

43. Si Graetz avait malencontreusement omis d'inclure le versant de l'Europe de l'Est dans son histoire des juifs, l'absence de représentation des juifs orientaux dans l'historiographie persiste malgré ses récents développements.

44. L'absence documentaire de sources écrites juives a souvent été invoquée par les premiers historiens, dont Graetz, contraints de se résigner à utiliser les ouvrages tendancieux rédigés par les chrétiens (voir supra, note 1) pour asseoir leurs propres travaux. Sur l'ouvrage de H. Adams, op. cit., voir le compte rendu dans Sulamith, 6, 1820-1821, pp. 180-181. Il n'en va plus de même actuellement et nombre de sources encore brutes, telles les responsa rabbiniques, commencent seulement à servir de matériau pour la recherche, ce qui ouvre de nouvelles et vastes perspectives. Voir, notamment, Soloveitchik, Hayim, The Use of Responsa as Historical Source, Jérusalem, 1990 Google Scholar.

45. Comme en témoigne également Les Juifs et l'économique ; miroirs et mirages (textes réunis par) Chantai Benayoun, Alain Medam et Pierre-Jacques Rojtman, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1992.

46. Avènement salué dans l'introduction éditoriale de Shaye J. D. Cohen et Greenstein, Edward L., The State ofJewish Studies, Wayne State University Press, Detroit, The Jewish Theological Seminary of America, 1992, p. 13.Google Scholar