Das Rothe Kreuz. Offizielle Zeitschrift der deutschen Vereine vom Rothen Kreuz (bi-mensuel). — Berlin, in-4.

Der deutsche Kolonnenführer. Zentralblatt der deutschen freiwilligen Sanitäts-Kolonnen vom Roten Kreuz (bi-mensuel). — Heidelberg, in-4.

Das Rothe Kreuz. Offizielle Zeitschrift der deutschen Vereine von Rothen Kreuz (bi-mensuel). — Berlin, in-4.

Der deutsche Kolonnenführer. Zentralblatt der deutschen freiwilligen Sanitäts-Kolonnen vom Roten Kreuz (bi-mensuel). — Hei delberg, in-4.

Vaterländischer Frauen-Verein. Jahresbericht für 1911. — Berlin in-16, 84 p. et tableau.

Valerländischer Frauen-Verein. Jahresbericht, für 1912. — Berlin in-16, 74 p., et tableau.

Das Rothe Kreuz. Offizielle Zeitschrift der deutschen Vereine vom Rothen Kreuz (bi-mensuel). — Berlin, in-4.

Der deutsche Kolonnenführer. Zentralblatt der deutschen freiwilligen Sanitäts-Kolonnen vom Roten Kreuz (bi-mensuel). — Heidelberg, in-4.

Das Rothe Kreuz. Offizielle Zeitschrift der deutechen Vereine vom Rothen Kreuz (bi-mensuel). — Berlin, in-4.

Les numéros 15, 16 et 17, contiennent un important article du Professeur Kimmle, sur l'intervention internationale de la Croix-Rouge allemande en Tripolitaine et pendant la première guerre balkanique.

Der deutsche Kolonnenführer. Zentralblatt der deutschen freiwilligen Sanitäts-Kolonnen vom Roten Kreuz (bi-mensuel). — Heidelberg, in-4.

Notre dernière circulaire, du 25 mars 1913, avait trait à l'Exposition de San Francisco en 1915 et au désir des autorités de cette ville de mettre à part une semaine pour l'étude de l'œuvre de la Croix-Rouge.

Selon une tradition heureuse et dont les effets salutaires se sont fait sentir à plus d'une reprise, le Comité international de la Croix-Rouge est appelé, lorsqu'une guerre éclate, à servir d'intermédiaire entre les Sociétés de la Croix-Rouge des belligérants et celles des Etats neutres, pour solliciter au besoin le concours de ces dernières et leur faire connaître la meilleure manière dont l'assistance volontaire internationale peut s'exercer.

Malgré la suspension des hostilités pendant les mois de décembre 1912 et janvier 1913, notre Agence internationale de secours a continué à remplir son rôle d'intermédiaire et à faire parvenir aux destinataires les dons qui leur étaient adressés.

Monsieur le professeur R. Kraus, de Vienne, qui a été appelé cette année, par le roi de Bulgarie, à combattre l'épidémie de choléra dans l'armée de Thrace, a trouvé, à Tschorlu, 25.000 soldats cholériques à peine soignés vu la pénurie de médecins et d'infirmiers, tandis que pour secourir les blessés, il y avait de nombreuses ambulances internationales admirablement pourvues de personnel et de matériel.

Un des principaux points destinés à attirer l'attention des Sociétés de la Croix-Rouge dans l'avenir paraît être l'organisation pratique des secours aux belligérants. Durant la guerre actuelle, on peut dire que la bonne volonté soit des Sociétés elles-mêmes, soit du grand public a dépassé l'attente générale.

En date du 2 juillet, nous avons reçu, du Comité de la Croix-Rouge de Belgrade, par télégramme, une demande instante de secours en chirurgiens, en raison de la reprise des hostilités aux Balkans et du grand nombre de blessés résultant des nouvelles rencontres entre les armées serbe et bulgare. Nous avons transmis par dépêche ou par lettre cette requête aux Comités européens de la Croix-Rouge.

Nous avous l'honneur de vous informer que notre Comité a décidé d'envoyer sur le théâtre des opérations militaires dans les Balkans, M. le docteur C. de Marval, l'un des délégués de la Société suisse de la Croix-Rouge, à la Conférence de Washington.

Il y a cinquante ans que se réunissait, à Genève, le 26 octobre 1863, presque exactement à la date où paraît ce Bulletin, la Conférence d'experts qui posa les bases fondamentales de l'institution de la Croix-Rouge. Fallait-il célébrer glorieusement et avec éclat cet anniversaire? Cela n'eut pas correspondu aux sentiments de modestie des hommes de bien, qui étaient en même temps des hommes de foi, grâce auxquels la Croix-Rouge a vu le jour. Leur œuvre, assise sur des bases sobres et empreintes de sagesse, qui sont demeurées les principes fondamentaux et quasi immuables de cette institution devenue puissante et considérable par ses ramifications dans tous les Etats civilisés, porte en ellemême la glorification de ceux qui l'ont conçue.

Nous avons reçu du Journal de Genève, comme solde de répartition de la souscription ouverte et des dons reçus en faveur des victimes de la guerre, la somme de 1350 fr., laquelle a été envoyée directement au directeur de notre agence à Belgrade, M. Chr. Vœgeli.

Nous avons reçu du Comité central américain la lettre que nous reproduisons ci-dessous, dans sa teneur originale, nous demandant de faire parvenir aux Comités centraux les invitations que la direction de l'Exposition de San Francisco lui avait remises à cet effet.

Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance, que nous avons décidé la création, à Belgrade, d'une Agence internationale de secours aux blessés et aux prisonniers de la guerre des Balkans.

Au moment où nous pensions pouvoir fermer notre Agence internationale de Belgrade, a éclaté la seconde guerre balkanique, qui a rendu des services indispensables pendant plusieurs mois.

Le service d'information au sujet des prisonniers a été la branche la plus importante de son activité, et, dès le début de cette seconde guerre, les Croix-Rouges des Etats belligsérants ont recouru à son intermédiaire. Elle a rencontré beaucoup de difficultés dans l'accomplissement de sa tàche, soit en raison parfois d'une certaine incurie, soit en raison de l'impossibilité de faire face à tout le travail que la reprise des hostilités procura aux Croix-Rouges, soit à cause de la peine qu'elle avait à obtenir des renseignements complets et exacts sur les prisonniers respectivement retenus par les belligérants.

Depuis que l'armistice a été signé en décembre 1912 entre les Etats belligérants, l'activité du Comité international, qui avait été exceptionnelle dans les premiers mois de la guerre, en raison des exigences de son rôle international, s'est quelque peu ralentie.

Le vote émis par la conférence de Washington, en mai dernier, concernant l'assistance aux prisonniers de guerre, devait, peu de mois plus tard, trouver son application dans la guerre des Balkans. Le texte de la résolution prise comportait «l'organisation, dès le temps de paix, par les sociétés de la Croix-Rouge, de commissions spéciales chargées, en temps de guerre, de recueillir et de confier aux soins du Comité international de Genève, les secours qui leur seraient remis pour les militaires en captivité.» Le Comité international, par l'intermédiaire de délégués neutres, accrédités auprès des gouvernements intéressés, devait assurer la distribution des secours destinés à des prisonniers désignés individuellement et répartir les autres dons entre les différents dépôts de prisonniers en tenant compte des intentions des donateurs, des besoins des captifs et des instructions des autorités militaires. Les commissions spéciales pour les prisonniers de guerre étaient invitées à se mettre, sur ces différents points, en rapport avec le Comité international de Genève.

Nous devons à l'obligeance du Département politique de la Confédération de pouvoir publier l'échange de notes suivant, qui fait suite à celles que nous avons antérieurement publiées sur le même sujet.

« Berne, le 26 août 1911.

A Son Excellence Monsieur le Ministre des Affaires étrangères.

Monsieur le Ministre,

Par note du 25 avril, nous avons eu l'honneur de communiquer à Votre Excellence une note du Gouvernement Impérial de Russie touchant les conditions auxquelles, de l'avis de ce Gouvernement, la Turquie serait autorisée à se servir du Croissant-Rouge comme signe distinctif du service sanitaire de ses armées.

Comme suite à notre circulaire no 144, du 16 novembre dernier, portant à la connaissance des Comités centraux la création d'une agence internationale de la Croix-Rouge à Belgrade, nous avons l'avantage de vous informer que cette agence fonctionne régulièrement depuis lors et rend déjà de grands services, sous la direction compétente et dévouée de M. (Christian Vœgeli, consul général de Suisse à Belgrade.