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Le tritium dans le milieu aquatique et le risque associé

Published online by Cambridge University Press:  17 June 2005

V. Tort
Affiliation:
Centre d'Études sur l'Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire (CEPN), BP 48, 92263 Fontenay-aux-Roses Cedex, France
C. Lefaure
Affiliation:
Centre d'Études sur l'Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire (CEPN), BP 48, 92263 Fontenay-aux-Roses Cedex, France
G. Linden
Affiliation:
Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants (OPRI), BP 35, 78110 Le Vésinet, France
J. Herbelet
Affiliation:
Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants (OPRI), BP 35, 78110 Le Vésinet, France
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Abstract

Le tritium est présent naturellement dans l'environnement sous forme d'eau tritiée et participe au cycle normal de l'eau. Aujourd'hui, les installations nucléaires constituent la principale source de tritium associée aux activités humaines et la production civile de tritium est estimée à environ 2.104 TBq/an, soit approximativement un tiers de la production naturelle. Compte tenu de l'aspect localisé des rejets, on observe autour de ces installations des teneurs en tritium plus élevées que la concentration naturelle (comprise entre 0,1 et 0,9 Bq/l pour les eaux de surface). Les mesures effectuées en France, montrent des teneurs en tritium généralement inférieures à 10 Bq/l dans les eaux souterraines et inférieures à 20 Bq/l pour les fleuves, bien que certaines nappes phréatiques et quelques fleuves présentent localement une concentration de quelques dizaines, voire plus rarement quelques centaines de Bq/l à certaines périodes. Dans l'ensemble, les mesures réalisées en France apparaissent tout à fait cohérentes avec celles disponibles pour les autres cours d'eau européens. En ce qui concerne les impacts associés au tritium dans les eaux, en considérant un individu dont tous les apports en eau proviendraient d'une source présentant une concentration de 100 Bq/l, valeur dans l'ensemble cohérente avec les teneurs maximales relevées dans les eaux potables, la dose individuelle annuelle correspondante serait de l'ordre du millième de l'irradiation naturelle.

Type
Research Article
Copyright
© EDP Sciences, 1997

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