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Concentration, dimension et recherche dans l'industrie manufacturière belge(*)

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Louis Phlips*
Affiliation:
Université Catholique de Louvain
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Il existe une tradition dans la littérature économique — remontant à Schumpeter en passant par Galbraith — selon laquelle la dimension des entreprises est un élément favorable à la recherche scientifique. L'argument invoque la force financière, l'horizon économique élargi et les possibilités de diversification de la production. En outre, il est fait référence au degré de concentration des marchés dans lesquels opérent les grandes firmes, leur pouvoir de marché leur permettant d'accroître leur profit et/ou de remplacer la concurrence en prix par une concurrence en qualité. D'où une intensification de la recherche.

Type
Problèmes D’entreprise
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1969 

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Footnotes

(*)

Cette Étude n’aurait pas été possible sans l’aimable collaboration de MM. J. Spaey et W. Knuyt, du C.N.P.S. M. A. Gilot a été un assistant de recherche efficace et imaginatif. Mme Vuylsteke et M. Van de Vel, du Centre de Calcul de l’U.C.L. ont programmé les calculs. Les remarques critiques de H. Glejser, I. Horowitz et J. Waelbroeck m’ont permis de corriger un certain nombre d’erreurs.

References

(1) Pour une bonne synthese de la discussion, voir, par exemple Hamberg, D., Size of Firm, Oligopoly, and Research: the Evidence, Canadian Journal of Economics and Political Science, fevrier 1964, pp. 6275.CrossRefGoogle Scholar

(2) Firm Size, Market Structure, Opportunity, and the Output of Patented Invention, American Economic Review, décembre 1965, pp. 1097–1125.

(3) Nous avons éliminé 22 firmes de petite dimension (entre 50 ouvriers et 400) qui ont répondu qu’elles effectuaient de la recherche mais qui n’ont pas pupreciser combien de chercheurs étaient employés. Cette exclusion a des conséquences importantes pour l’interprétation des résultats, qui seront signalés plus loin. Les 2 autres firmes éliminées étaient des instituts de recherches spécialisés, juridiquement indépendants de la maison-mére.

(4) Un employé qui consacre la moitié de son temps à la recherche est compté pour une demie unité.

(5) L’industrie du pétrole a été réunie avec le secteur « divers » en raison de son coefficient négatif, dans les régressions préliminaires. Ce résultat apparemment étonnant est dû à l’exclusion d’un certain nombre de firmes pétroliéres spécialisées dans la recherche, et juridiquement indépendantes de la maison-mére, dont l’inclusion aurait faussé tous nos calculs.

(6) Il en va de même pour les régressions avec un terme au carré et au cube(etapes A.9 et A.10 de l’Annexe A).

(7) Voir Scherer, F.M., Size of Firm, Oligopoly and Research: Comment, Canadian Journal of Economics and Political Science, mai 1965, pp. 258260.CrossRefGoogle Scholar

(8) L’étude de Scherer montre cependant qu’une analyse des brevets déposés conduit aux mêmes conclusions qu’une analyse en termes de personnel de recherche mis au travail. Reste alors la question de savoir si le nombre de brevets deposes est une bonne mesure de l’output de recherche!

(9) Pour l’équation doublement logarithmique, le a été calcule a partir des antilogs. est le R 2 corrigé pour les degrés de liberté.

(10) Pour bien faire, nous aurions dû savoir quel % de la production d’une firme appartient effectivement à l’industrie dans laquelle celle-ci est classée, et éliminer sur cette base les firmes appartenant à trop d’industries différentes. Mais de tels raffinements possibles aux États-Unis ne peuvent pas être envisages dans l’état actuel de notre information.

(11) Ces taux ont été calculés, à partir du recensement du 31 décembre 1961, par Michel Biart, selon une méthode d’interpolation proposee par Bain, J. S., dans International Differences in Industrial Structure, New Haven, 1966, pp. 2728.Google Scholar

(12) Fort heureusement, pour la moitié des industries ONU, quatre firmes oumoins seulement etaient comprises dans l’échantillon.

(13) Y compris le personnel des firmes ayant répondu qu’elles n’effectuaient pas de recherche.

(14) Pour tenir compte d’une interaction éventuelle entre C et PT, la régression suivante a été calculée :

Ce résultat qui admet une interaction entre C et PT du fait de la relation multiplicative presupposée, confirme les résultats additifs. Signalons qu’ici PT a été calculé en dizaines.