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Demande effective et surproduction générale chez Torrens

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Les longs développements que TORRENS consacre à la question de l’offre et de la demande (1) constituent un exemple très clair de l’incompatibilité qui existe entre la théorie classique et la thèse de la surproduction générale au sens habituel de ce terme.

L’auteur soutient successivement :

1) « No conceivable increase of production can lead to an overstocking of the market, but, on the contrary, every addition which can be made to the supply of commodities, will immediately and necessarily occasion an increase in the effectual demand for them (‖). The only limits to the increase of effectual demand will be the limits which are set to increased production, by the scarcity of fertile land, or by a rate of wages so high as to deprive the capitalist of that minimum rate of profit which is necessary to induce him to continue his advances » (pp. 370-371).

2) « From the foregoing illustrations it will be apparent, that a glut of a particular commodity may occasion a general stagnation, and lead to a suspension of production, not merely of the commodity which first exists in excess, but of all the other commodities brought to market » (p. 414).

L’examen critique de l’exposé de TORRENS révèle que les hypothèses sur lesquelles l’auteur établit la seconde proposition sont incompatibles avec celles nécessaires à la première.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1979 

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References

(1) Il s’agit des 90 dernières pages de « An Essay on the production of wealth », publié en 1821.

(2) Dans une interprétation d’inspiration ricardienne.

(3) L’arbitraire réside ici dans l’extension du postulat de l’uniformité du taux de profit à des branches dont les conditions de production n’entrent pour rien dans sa détermination.

(4) Tout se passe en effet comme si les quantités naturelles ne variaient pas.

(5) Le calcul de TORRENS (p. 410) n’est pas repris ici en raison de deux erreurs : les fermiers débutent avec une encaisse de 50 £ et non de 100 £ (TORRENS n’avait pas supposé la reproduction pour le calcul précédent, ce qui était tout à fait arbitraire) et il raisonne sur la base de 500 q et non de 600 q pour une raison inconnue (erreur typographique ?).

(6) Il est fait abstraction ici des difficultés consécutives à l’apparition d’un produit négatif. Ceci est la conséquence d’un prix du blé si bas. Le prix le plus bas, compatible avec les conditions de production décrites au texte, est évidemment 33,33 £ pour 100 q.

(7) Voir notamment Essay in the External Trade of Corn.