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La Sidérurgie belge: l’Equilibre aux différents Stades de la Production et le Commerce extérieur des Produits métallurgiques de 1897 à 1933
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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La sidérurgie a fait au cours du dernier siècle des progrès gigantesques, qui ont donné une grande complexité aux opérations nécessaires pour obtenir de façon économique la variété des produits métallurgiques finis que nous utilisons actuellement. A chacune des principales opérations correspond un stade déterminé dans la suite des transformations que doit subir la matière première, le minerai. La division du travail, qui est un des faits fondamentaux de notre économie moderne, a tout naturellement exercé son influence, et a amené la spécialisation d’entreprises ou de sections d’entreprises dans ces diverses opérations. Les conséquences de cette division se font encore sentir actuellement, malgré les progrès de l’intégration verticale qui ont conduit certains vastes consortiums à réunir entre leurs mains des établissements s’occupant de tous les stades de l’élaboration des produits métallurgiques. Il reste toujours vrai qu’aucune usine ou groupe d’usines ne fait passer le minerai à l’état de fer, de fonte, ou d’acier, sans faire appel à d’autres transformateurs, soit pour leur acheter des quantités variables de l’un ou l’autre demi-produit, pour lequel leur capacité propre de production est dépassée par la consommation de leur outillage assurant les stades suivants de la fabrication, soit au contraire pour leur céder les produits intermédiaires pour lesquels leur production est surabondante.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 5 , Issue 3 , May 1934 , pp. 391 - 419
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1934
References
page 392 note (1) 5e année, p. 31, nov. 1933. « L’évolution économique de la sidérurgie belge de 1830 à 1913 ». par AMÉ WIBAIL.
3e année, p. 275, mai 1932. « La conjoncture économique de la sidérurgie luxembourgeoise », par LÉON-H. DUPRIEZ.
page 392 note (2) Cfr. article cité de M. A. WIBAIL, p. 31.
page 393 note (1) Ibidem, p. 41.
page 394 note (1) Ibidem, p. 47.
page 396 note (1) Ibidem, pp. 40 et 46.
page 396 note (2) Cfr. P. L. MiCHOTTE: « Localisation de la Grosse Sidérurgie Belgo-Luxenibourgeoise avant et après 1830 », Bulletin de la Société Belge d’Etres Géographiques, mai 1932.
page 396 note (3) S. A. des Hauts fourneaux et Mines de Halanzy.
S. A. des Hauts fourneaux, Fonderies et Mines de Musson.
page 398 note (1) La courbe de la consommation de minerai de fer dans l’Union Economique a été obtenue en ajoutant la production luxembourgeoise de minerai aux importations nettes de l’Union (et en réduisant au 1/3).
page 399 note (1) Cfr. article cité de M. A. WIBAIL, p. 43.
page 399 note (2) Ibidem, p. 47.
page 400 note (1) Le troisième établissement est une usine de la S. A. Angleur-Athus.
page 400 note (2) Cfr. Bulletin. Février 1933, page 199.
page 402 note (1) La courbe de la mise en consommation est obtenue en ajoutant à la production les importations nettes ou en en retranchant les exportations nettes.
page 409 note (1) Ibidem, p. 41 et 42.
page 411 note (1) La courbe de la mise en consommation est obtenue, avant la guerre, en soustrayant de la production annuelle les exportations nettes annuelles; depuis la constitution de l’Union Économique l’on a soustrait des chiffres trimestriels de la production les chiffres trimestriels des exportations nettes est l’on a calculé une moyenne mobile sur quatre trimestres.
page 411 note (2) Pour la production d’aciers finis au Grand-Duché, l’on a pris les chiffres annuels que l’on a répartis par trimestre suivant les mêmes pourcentages que ceux qu’a eu la même année, au Grand-Duché, chaque production trimestrielle d’acier brut par rapport à la production annuelle totale.
page 413 note (1) Cfr. Bulletin de l’Institut des Sciences Économiques, 5e année, p. 23.
page 414 note (1) Cfr. Bulletin de l’Institut des Sciences Économiques, mai 1932, p. 281.
page 415 note (1) Ibidem, p. 285.
page 415 note (1) En 1932 il y avait en Belgique 14 établissements possédant des hauts fourneaux, et 41 possédant des laminoirs.