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Les Cahorsins, hommes d'affaires Français du XIIIe siècle

Published online by Cambridge University Press:  12 February 2009

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Les marchands de Cahors ou Cahorsins ont joué un rôle de quelque importance dans la vie économique et financière de l'Angleterre au XIIIe siècle. En 1948, M. Denholm-Young terminait le solide article qu'il leur consacrait en suggerant que l'emploi, de plus en plus courant à partir du milieu du XIIIe siècle, du terme ‘cahorsin’ au sens d'usurier découlait de l'ampleur de l'activité commerciale des marchands de Cahors dans l'Europe du Nord-Ouest durant la période antérieure; le déclin de leur commerce à la fin du XIIe siècle n'aurait plus permis de comprendre le sens primitif et simple du mot ‘cahorsin’, tandis que la prospérité persistante des hommes d'affaires italiens, dont ils avaient été d'abord les concurrents souvent heureux, aurait maintenu l'intelligence du premier sens du terme parallèle ‘lombard’, dont étaient affublés les usuriers au XIVe siècle. En 1950, M. Wolff reprenait la même hypothèse dans une communication au Congrès des Sociétés savantes du Sud-Ouest de la France, réuni précisément à Cahors, auquel j'avais moi-même présenté des faits qui la renforçaient. Je voudrais ajouter aujourd'hui à cette évocation du rôle des marchands de Cahors dans la vie économique de la Chrétienté au XIIIe siècle quelques traits nouveaux que m'ont révélés mes recherches sur l'histoire du duché d'Aquitaine et essayer de faire ressortir et d'expliquer le singulier éclat et la brièveté de leur trajectoire économique.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Royal Historical Society 1961

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References

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page 44 note 1 La plus commode étude sur Phistoire de Cahors est la notice qu'a consacrée à cette ville Lot, F., Recherches sur la population et la superficie des cités remontant à la période gallo-romaine, 2ème partie (Bibl. de l' Ecole Pratique des Hautes Etudes, fasc. 296, Paris, 1950), pp. 188240.Google Scholar

page 44 note 2 ‘de Falerno nobile vel vascula decem’, M.G.H., Epistolae Merovingiciet Carolingici aevi, ed. Arndt (Berlin, 1892), p. 209.Google Scholar

page 44 note 3 Clément Marot, Cahorsin, chanta le vin de Cahors et l'introduisit sur la table de Francois Ier.

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page 45 note 3 ibid., et Jullian, op. cit., p. 92, n. 2.

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page 50 note 1 ‘A Raymond de Salvanhac, riche marchand natif de Cahors, riche, opulent bourgeois, le comte de Montfort dut livrer tout cet immense butin; car c'était lui qui pourvoyait à l'entretien de la Croisade et qui lui prêtait l'argent nécessaire. En paiement, il re$ut des etoffes, le vin et le froment: tout le butin de Lavaur lui fut remis’ (Guillaume de Tudèle, La Chanson de laCroisade Albigeoise, i (Paris, 1931), pp. 174–75 et notes).Google Scholar

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page 50 note 3 Germain, , Histoire de la commune de Montpellier, 1, p. 378.Google Scholar

page 50 note 4 Lladonosa, Pujol, ‘Marchands toulousains à Lérida aux XIIe et XIIIe siècles', Annales du Midi, lxviii (1956), p. 226.Google Scholar

page 51 note 1 Pernoud, op. cit., i, pp. 187 et 191. On notera la juxtaposition des deux noms Lombardie et Cahors dans un texte où il n'est manifestement question que de commerce.

page 51 note 2 Doehaerd, R., Les relations commerciales entre Gênes, la Belgique et l'Outremont aux XIIIe et XIVe siècles, 1 (Bruxelles, 1941), p. 147.Google Scholar

page 51 note 3 Pernoud, op. cit., i, p. 216. Cf.aussi G. Lesage, Marseille angevine (Paris, 1950), p. 56.

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page 52 note 2 ibid., pp. 59–67.

page 52 note 3 Ce sont Savary, Guilhem, Robert et Benoît de Cahors. Peut-être y a-t-il deux homonymes portant le nom de Guilhem qui est répété dans la liste publièe par Bardonnet, A., ‘Le sentient de fidelite des habitants de la Rochelle en 1224’, Archives historiques du Poitou, xx (1889), pp. 233–61.Google Scholar

page 53 note 1 Amos, Barbot, ‘Histoire de la Rochelle’, Archives historiques de Saintongeet d'Aunis, xiv (1886).Google Scholar

page 53 note 2 Savary de Cahors avait donné 50 livres au sénéchal de Poitou pour être nommé maire de la Rochelle selon les Enquêtes administratives d'Alphonsede Poitiers, éd. Fournier-Guébin (Paris, 1959), p. 30.

page 53 note 3 Comptes royaux (1285–1314), èd. Fawtier, R. (Recueil des Historiens de la France, Documents Financiers, 3 vols., Paris, 19531956), nos. 18780 et 18810.Google Scholar

page 53 note 4 Dossat, Y., Les crises de l'Inquisition toulousaine au XIIIe siècle (1233–1273) (Paris, 1959), pp. 9293.Google Scholar

page 53 note 5 Boutaric, E., Saint Louis et Alphonse de Poitiers (Paris, 1870), pp. 204–14.Google Scholar

page 53 note 6 ibid., p. 214.

page 53 note 7 Fawtier, Comptes royaux …, nos. 9960, 10068-69,15499.

page 54 note 1 Calendar of] P[atent] R[olls] 1216–1225, p. 528.

page 54 note 2 Ainsi sont protégés lors de la pèriode de tension de 1242 Arnaud Poujade, les frères Guilhem Bernard et Galbert del Mouly, Guilhem et Gérard de Jean: Rêles Gascons, i (éd. Francisque-Michel, Paris, 1885), no. 391.

page 55 note 1 P.R.O., Chancery Miscellanea, 25/1/2; confirmation, le IO janvier 1267: C.P.R. 1266–1272, p. 24.

page 55 note 2 The Gascon Calendar of 1322, ed. Cuttino, G. P. (Camden third series, lxx), nos. 758–99.Google Scholar

page 55 note 3 Rôles Gascons, ii (éd. Ch. Bémont, Paris, 1900), no. 819.

page 55 note 4 ibid., no. 920. Les ingénieurs cahorsins devaient être capables de diriger ces travaux de régularisation du lit du Lot: treize ans plus tard, en 1298, c'est un ingénieur de Cahors, Bernard Tichender ou Teyssandier, qui est chargé de reconstruire le pont d'Agen sur la Garonne: Lacroix, L., ‘Le prix de construction d'un pont sur la Garonne à Agen au XIIIe siècle', \Revue de l'Agenais,1880, pp. 356–58.Google Scholar

page 56 note 1 Données résultant du mémoire principal de diplôme d'études supérieures présenté à la Faculté des Lettres de Paris par Mademoiselle Nicole Pietri en 1958.

page 56 note 2 La cession par Louis VIII à l'église de Cantorbéry, au lendemain de la soumission de la Rochelle (1224), de l'hommage et du service d'Aimery de Cahors, bourgeois de la Rochelle, et de ses héritiers est sans doute la preuve de voyages antérieurs de ce personnage important en Angleterre (Ch. Petit-Dutaillis, Catalogue des actes de Louis VIII, Paris, 1894, no. 147). Après avoir contribué à obtenir d'Aliénor la concession d'une charte de commune à la Rochelle, Aimery de Cahors à sans doute favorise la soumission de la Rochelle à Louis VIII: il retire de cette attitude, avec l'exemption pour lui et ses héritiers de toute coutume sur les terres du roi de France et la reconnaissance de ses liens avec l'Angleterre, une situation à coup sûr privilégiée pour le commerce auquel il devait se livrer.

page 56 note 3 Supra, p. 54.

page 56 note 4 On trouvera un relevé des importations de vins faites par les Cahorsins en Angleterre dans Ph. Wolff, ‘Le probleme des Cahorsins’, Annales du Midi, lxii (1950), pp. 232–33 et notes.

page 56 note 5 ibid., pp. 233–34: relevé des licences d'exportation de laines concédées aux Cahorsins par le roi d'Angleterre.

page 57 note 1 Denholm-Young, op. cit., p. 42.

page 57 note 2 ‘Horum etiam pestis abominanda adeo invaluit ut vix esset aliquis qui retibus illorum jam non illaquearetur. Circumveniebant enim in necessitatibus indigentes usuram sub specie negotiationis palliantes etc' (A.D.1235), cité par Du Cange, s.v. ‘Caorcini’.

page 57 note 3 Wolff, ‘Le problème des Cahorsins’, p. 234.

page 58 note 1 Sur les Béraud, cf. Wolff, ibid., pp. 232–34; Denholm-Young, op. cit., p. 42; C.P.R. 1256-1268, pp. 263–83 et passim.

page 58 note 2 Daymard, J., Le Vieux Cahors, pp. 105–06.Google Scholar

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page 60 note 2 Sur toutes leurs activités, cf. Bourquelot, op. cit., pp. 150–53.

page 60 note 3 ibid., p. 152.

page 60 note 4 Layettes du Trésor des Charles, ii, p. 494, no. 1376.

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page 61 note 4 Guiral Trapas, marchand de Castelnau-Montratier, répartit avant de mourir en 1283 ses legs pieux entre des e'tablissements religieux sis à Londres, Gloucester, Southampton, Cantorbéry, Salisbury, Stamford, d'une part, á Burgos, Palencia, Toléde et Santander, de l'autre, villes qu'il avait évidemment visitées au cours de ses voyages d'affaires ou avec lesquelles il était en relations; cf. Albe, E., ‘Guiral Trapas, marchand de Montratier’, Bulletin de la Société des Etudes du département du Lot, 1911, pp. 213–21. D'autre part, Guillaume Bonnes Mains de Figeacprend Barcelone pour base de ses entreprises maritimes; cf. infra, p. 62.Google Scholar

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