Das Rothe Kreuz. Offizielle Zeitschrift der deutschen Vereine vom Rothen Kreuz (bi-mensuel). — Berlin, in-4.

Les nos 2 à 5 (21 Janvier à 3 mars 1912) contiennent une importante étude, due à la plume du regretté et distingué président de la Croix-Rouge allemande, Dr B. von dem Knesebeck, sur l'importance Internationale et nationale de l'organisation de la Croix-Rouge. L'origine et le développement de cette institution y sont retracés à grands traits avec la compétence exceptionnelle que possédait le défunt.

Par lettre en date de ce jour, le Consul général de Sa Majesté le Roi d'Italie, à Genève, nous informe que le Gouvernement italien désire que le Comité international communique ce qui suit aux diverses missions de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui se sont rendues ou se rendront au camp turco-arabe.

Le Brésil a, le 30 avril 1906, après que de nombreuses sollicitations eussent échoué devant une résistance prolongée, adhéré à la Convention de Genève du 22 août 1864, et le 25 février 1907 à la Convention de La Haye du 29 juillet 1899 pour l'adaptation à la guerre maritime des principes de la Convention de Genève.

Nous avons annoncé sous cette rubrique, dans notre fascicule de Janvier, l'appel que le Comité central allemand avait adressé au public en vue d'une intervention secourable offerte à la Société du Croissant-Rouge et acceptée par cette dernière.

La VIIIe Conférence ayant renvoyé à l'étude du Comité international, la proposition formulée à Londres par l'honorable Président de la Société danoise de la Croix-Rouge, nous avons, par notre 134e circulaire, prié les Comités centraux de bien vouloir nous faire parvenir leurs propositions à ce sujet.

Chargé, par la Conférence de Londres, de faire auprès des Comités centraux, une enquête pour savoir comment on pourrait réaliser pratiquement la proposition du Comité hongrois tendant à « créer une médaille commémorative « internationale, destinée seulement aux dames qui se « seraient tout particulièrement distinguées dans l'œuvre « de garde-malades », le Comité international a l'honneur de présenter un extrait des différentes réponses qui lui sont parvenues:

Le Comité Hongrois, rappelant le dévouement de Miss Nightingale, l'estime universelle dont sa mémoire est à juste titre entourée, propose une médaille tout à fait simple, en bronze. Sur l'une des faces serait reproduite la célèbre statuette « The lady with the lamp » qu'on trouve à l'hôpital St-Thomas à Londres. Sur l'autre face, « La Croix-Rouge ». Comme inscriptions, d'un côté: ad memoriam Florence Nightingale, 1820–1910, de l'autre: « Pro vera misericordia et cara humanitate perennis decor universalis ». Ruban: rouge-blanc-rouge.

La Convention de Genève, révisée en 1906, a assimilé le personnel des Sociétés de la Croix-Rouge, duement reconnues et autorisées par leur gouvernement, au personnel sanitaire attaché aux armées.

Depuis que l'extension du champ d'activité de la Croix-Rouge a été reconnue comme nécessaire à sa vitalité et utile au point de vue même de sa plus grande efficacité en temps de guerre, nombre d'œuvres philanthropiques et d'utilité publique sont nées au sein des différentes Sociétés de la Croix-Rouge. Elles sont venues soulager bien des souffrances et étendre les bienfaits de la charité publique à diverses catégories de besogneux, de malades et d'infirmes.

Nous avons mentionné, dans le dernier Bulletin, l'intéressant brancard roulant sur bicyclettes du Dr Jules Nord, dont le Caducée a donné dans la suite une description détaillée avec figures.

Article Premier. — La Société de la Croix-Rouge brésilienne est une association créée pour prêter directement ou concurremment avec l'Etat, et par tous les moyens possibles, secours et protection aux malades et blessés en temps de guerre, sur mer, sur les champs de bataille ou ailleurs; de même qu'en cas de calamité publique, quand les secours sanitaires habituels seront insuffisants.

Nous avons annoncé dans notre dernier Bulletin, reproduisant notre circulaire no 139, la fondation de la Croix-Rouge chinoise. Nous publions ci-dessous une lettre détaillée du Comité de Tokyo, qui s'est fait le messager de cette heureuse nouvelle et donne des détails intéressants sur la constitution de cette Société nouvelle.

Bien que le titre de cet article nous fasse remonter de six ans en arrière et plus, nous désirons mentionner ici le premier rapport de la Société de la Croix-Rouge de Shangaï, laquelle a pris naissance lors de la guerre russo-japonaise, en vue de secourir les victimes de la guerre qui ne recevaient pas l'assistance des autres Croix-Rouges. Il s'agissait de porter secours aux réfugiés de toutes nationalités que la guerre avait fait fuir dans différentes localités, à Newchwang, Chefoo. En mars 1910, avec le concours des consuls généraux d'Angleterre, d'Amérique, d'Allemagne et de France, un Comité général fut constitué, avec un comité exécutif.

Par décret du 19 avril 1911, le Président de la République de Cuba a accepté la démission de M. Diego Tamayo y Figueredo de ses fonctions de président de la Croix-Rouge cubaine et a appelé à ces fonctions M. José Monteagudo y Consuegra, major général des forces armées de la République.

Par décret du 15 octobre 1911, le Président de la République de Cuba a approuvé la revision partielle du règlement organique de la Société nationale cubaine de la Croix-Rouge, en même temps que la modification de l'art. 9 des statuts, approuvés par l'assemblée générate du 10 mars 1909.

Ces rapports sont définis par le décret no 85 du 5 février 1910, sur les relations de la Croix-Rouge avec le corps de santé militaire de l'armée cubaine. En voici la teneur:

Article Premier. — La Société nationale cubaine de la Croix-Rouge, établie dans la République de Cuba sous les auspices des conventions internationales de Genève de 1864 et de 1906, est un auxiliaire du corps sanitaire militaire et de la flotte, en temps de guerre, conformément à ce qui est prévu dans son règlement général organique, approuvé par le décret no 406 du 10 mai 1909 et par le Comité international de la Croix-Rouge le 7 septembre de même année; elle est, par suite, un corps volontaire de la réserve des forces armées pour tout ce qui touche au but humanitaire qu'elle poursuit.

Les lecteurs du Bulletin connaissent, par les journaux quotidiens, les services que rend à Melilla la Croix-Rouge espagnole. Cette dernière a obtenu du gouvernement l'autorisation de s'occuper du rapatriement des blessés de la campagne du Maroc, comme elle l'avait fait jadis pour les blessés et les malades des campagnes de Cuba et des Philippines.

La Croix-Rouge américaine a tenu, à Washington, le 5 décembre 1911, sa septième assemblée générale. Elle a formé son bureau comme suit:

MM. William H. Taft, président des Etats-Unis, président.

A l'assemblée genérale annuelle de l'Association des Dames françaises, tenue à la Sorbonne, le 16 mars 1911, la présidente, Madame l'amirale Jaurès rappelle d'abord la mort, au cours de l'exercice écoulé, de Mme Foucher de Careil, qui avait si longtemps tenu d'une main ferme et dévouée les rênes de l'Association.

La préoccupation de la lutte centre la tuberculose à l'armée se fait jour de plus en plus.

Cette question avait été présentée, comme on s'en souvient, à la Conférence de Londres, par M. le Docteur Ferrière, lequel avait complété ultérieurement, dans un article paru également dans le Bulletin, les indications recueillies sur le sujet depuis la Conférence de Londres. Ce problème sera sans doute abordé à nouveau le mois prochain, à la Conférence de Washington, à propos du rapport, dû à la même plume compétente, et présenté par le Comité international sur l'assistance aux militaires en temps de paix.

Les precédés les plus simples sont souvent les meilleurs. C'est le cas, entre autres, de celui que propose le Dr Moureaux pour le transport à dos d'homme, des blessés en montagne. Faisant à juste titre, nous semble-t-il, le procès des sellettes, cacolets et autres méthodes pour fixer un malade sur le dos d'un porteur, méthodes dans lesquelles l'effort à supporter par ce dernier est énorme et la position du malade à peine rassurante, le médecin militaire français rappelle que tout soldat alpin est doté d'une forte ceinture et que celle-ci, par un precédé aussi simple qu'ingénieux, peut être utilisée comme siège solide pour un blessé placé à califourchon sur le dos du porteur.