Research Article
La mangue en Afrique de l’Ouest francophone : les systèmes de production et les itinéraires techniques
- Henri Vannière, Christian Didier, Jean-Yves Rey, Thierno Mamadou Diallo, Sidiki Kéita, Morodjan Sangaré
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 February 2005, pp. 383-398
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Introduction. Les systèmes de production du manguier en Afrique de l’Ouest sont très variés. Chacun d’eux s’est développé dans un contexte spécifique où l’itinéraire technique et la composition variétale des plantations contribuent à la diversité observée. L’étude entreprise devrait permettre de mieux comprendre l’influence des débouchés potentiels sur l’évolution de cette filière horticole. Les principaux systèmes de plantation. Dans la région étudiée, l’essentiel des vergers de manguiers exploités a moins de 10 ha ; leur production est extensive et utilise peu d’intrants. Ils appartiennent en majorité à des planteurs dont l’activité principale est centrée sur l’agriculture. Certaines plantations proches de 100 ha, trouvées au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, appartiennent à des exportateurs et bénéficient d’un encadrement technique. Les itinéraires techniques. L’étude des itinéraires techniques utilisés en vergers de manguiers en Afrique de l’Ouest a permis d’analyser les aspects de production de plants, choix du site, aménagement du verger avant plantation, plantation et entretien des arbres, protection contre les incendies, alimentation hydrique, ainsi que l’effet du marché d’exportation sur le choix variétal et l’offre variétale au cours d’une campagne de récolte. Maladies et ennemis. Un inventaire des problèmes pathologiques et des maladies physiologiques susceptibles de dévaloriser la production a été effectué. Commercialisation. Cette partie a permis de distinguer les exportations intercontinentales, nécessitant une organisation spécifique de la récolte et du conditionnement, et les marchés locaux, nationaux et régionaux. La transformation. Aujourd’hui, la part des mangues transformées en Afrique de l’Ouest n’utilise qu’une proportion infime de la production totale. Conclusion et perspectives. À côté d’une production traditionnelle qui présente des signes de fragilité apparaissent des vergers modernes. Plus qu’une intensification des vergers, par ailleurs nécessaire, une rationalisation des pratiques agronomiques, de la protection phytosanitaire, de la récolte ou de la manipulation des fruits est incontournable. En aval, la filière d’exportation se trouve confrontée à une évolution rapide des réglementations exogènes, basées sur des normes qualitatives et sanitaires de plus en plus strictes.
Inventaire des espèces de mouches des fruits (Diptera : Tephritidae) inféodées au manguier au Mali et essais de lutte raisonnée
- Jean-François Vayssières, Fatogoma Sanogo, Moussa Noussourou
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2004, pp. 3-16
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Introduction. Au Mali, la production annuelle de mangues est estimée à 100 000 t. Du fait de problèmes structurels et phytosanitaires principalement liés à l'action des mouches des fruits, rarement plus de 1 % de cette production est exporté. L'objectif principal de cette étude a été de mettre au point une lutte raisonnée contre les Tephritidae du manguier au Mali à l'aide de traitements par taches. L'un des préalables a été d'identifier les espèces responsables des dégâts dans les trois zones principales de production (Sikasso, Bougouni, Bamako). Matériel et méthodes. Des mangues appartenant aux principales variétés exportées ont été collectées de début avril à début octobre 2000 et mises en observation afin d'identifier les espèces de Tephritidae présentes dans les fruits. La pose de pièges à attractifs sexuels ou alimentaires a permis de suivre l'évolution et la constitution des populations de mouches des fruits dans les vergers des trois sites choisis. L'efficacité d'une méthode de traitement par taches pour lutter contre les cératites a été testée. Résultats et discussion. À partir des observations et de la détermination des adultes, six espèces de Tephritidae ont été mises en évidence. Parmi elles, Ceratitis cosyra (Walker), C. quinaria (Bezzi) et C. silvestrii Bezzi ont été les plus précoces et sont donc les plus préjudiciables. C. cosyra a représenté 86 % de l'effectif total des mouches. Les espèces C. anonae, C. quinaria, C. fasciventris et C. ditissima ont été identifiées pour la première fois au Mali. Les dégâts dus aux Tephritidae en milieu de campagne ont avoisiné 50 % de la production des variétés Kent et Keitt et dépassé 60 % de celle de Brooks. Les 180 pièges mis en place sur les trois sites suivis ont permis de capturer un total de 128 998 Tephritidae adultes appartenant à treize espèces ; les six espèces inféodées au manguier ont représenté 99 % de cet effectif. Les traitements par taches effectués sur les trois sites expérimentaux ont donné des résultats encourageants, avec une réduction des dégâts d'environ 50 % sur les parcelles traitées par rapport aux parcelles témoins. Conclusions. Pour prolonger l'action entreprise, il sera intéressant de confirmer et approfondir les résultats obtenus au cours des années à venir. La mise en place d'un projet régional de lutte contre les Tephritidae du manguier pour l'Afrique de l'Ouest serait fondamentale à moyen terme pour limiter un tel ravageur qui sévit lui-même à l'échelle de la sous-région.
Influence of cultivar, growth altitude and maturity stage on banana volatile compound composition
- Pierre Brat, Ahmed Yahia, Marc Chillet, Christophe Bugaud, Frederic Bakry, Max Reynes, Jean-Marc Brillouet
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 June 2004, pp. 75-82
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Introduction. The quantitative volatile compound composition of bananas (Musa acuminata, AAA group, Cavendish subgroup) was investigated in two different cultivars (Robusta and Grande Naine) grown at two different altitudes [(90 and 500) m], and ripened at two different maturity stages (color grades 5 and 7). Materials and methods. Volatile compounds were separated and identified by coupled capillary gas liquid chromatography / mass spectrometry. After evaluating changes in volatile composition during ripening, the effect of both growth altitude and cultivar was examined. Results and discussion. For a partially mature fruit, the growth altitude showed different effects on the two cultivars. The Robusta cv. exhibited a higher aroma volatile compound concentration at high altitude, while that of the Grande Naine cv. was higher at low altitude. At the fully mature stage, this difference still existed but was not so distinct. Conclusion. Whatever the ripening stage, Robusta cv. exhibited the highest aroma volatile compound concentration. Discriminate sensory analysis closely related to differences in the volatile composition of samples.
Musa-based cropping systems of the Cameroon highlands: a case study of the West and North West provinces of Cameroon, with emphasis on nematodes
- Kim Jacobsen, Roger Fogain, Hugues Mouassom, Dirk de Waele
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 December 2004, pp. 311-318
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Introduction. In Cameroon, most subsistence farmers apply a mixed cropping system, resulting in a range of possible nematode host plants. Bananas and plantains (Musa spp.) are an important component of these cropping systems, both as a source of cash income and as a staple food. In order to program future extension projects, our study analyzed the cropping associations and their constraints in the West and Northwest provinces of Cameroon highlands. As nematodes have been identified as a major constraint to Musa production worldwide, we tried to assess the nematode presence. Materials and methods. A survey of over 200 households was done throughout the Cameroon highlands to identify the types of crop associations and preferences, management practices and pest awareness of small-scale farmers. In addition, samples were taken to examine the prevalence of Pratylenchus goodeyi on bananas and plantains in the home garden and one field of each household visited. Results and discussion. Cropping systems were highly variable between households, in so far as they could not easily be typified. Thirty-eight crops were identified planted in association with Musa spp. Bananas and plantains ranked as the most important crop for 43% of the farmers, followed by the staple crop maize (19%) and the traditional cash crop coffee (12%). Pest awareness (% awareness) was relatively high with respect to weevils (72%). The major constraints as perceived by the farmers related to leaf necrosis, weevils and nematode damage. Nevertheless, only 15% of them had heard of a nematode before. All root samples revealed nematode presence (over 40% showed more than 104 individuals·100 g–1 root fresh weight). P. goodeyi was the dominant species found.
Editorial
Editorial
- Dr. Jacky Ganry
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- Published online by Cambridge University Press:
- 18 February 2011, p. 237
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Research Article
Evaluation of parental banana varieties and new hybrids regarding potential yield and resistance to Sigatoka and nematode in India
- Vadivel Krishnamoorthy, Neelakandan Kumar
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 July 2004, pp. 159-168
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Introduction. Banana and plantains rank fourth among the most important food crops of the world, and India holds the position of the largest producer. A study was undertaken to evaluate the potential yield of new synthetic banana hybrids based on bunch weight and fruit quality. It also assessed the nematode damage, Sigatoka leaf spot disease and parthenocarpy stability. Materials and methods. Thirteen new hybrids and eleven parental bananas of dessert type were used and evaluated in the first vegetative generation. Plant growth parameters, viz., pseudostem height and girth, number of leaves, and suckers per plant were measured at the flowering stage and the damage of roots by nematode and intensity of the Sigatoka leaf spot disease were assessed at the harvest stage. The content of total soluble solids, and reducing, non-reducing and total sugars in the fruit was estimated. Results. All the hybrids exhibited parthenocarpy and there was no reversion from parthenocarpy to non-parthenocarpy. The plant height and girth and the leaf number varied among the hybrids significantly. The maximum bunch weight was recorded for H-212 (ABB) which showed a regular suckering habit, very high content of total soluble solids and reducing sugars, and more leaves without leaf spot infection than the other hybrids; moreover, H-212 is a female sterile dessert-type banana and it is tolerant to nematode and resistant to Sigatoka. The reproduction factor of Radopholus similis on H-211 (AA), H-213 (ABB) and H-02-01 (AA) was significantly lower than on H-203 (AA), H-209 (ABB) and H-205 (AA). Conclusions. Our studies distinguished one triploid ABB hybrid H-212 with high yield and fruit quality, and no sanitary problems; it can be released for commercial cultivation to banana growers.
Expression in vitro des capacités organogènes des bourgeons axillaires chez le bananier plantain (Musa spp.)
- Emmanuel Youmbi, Dieudonné Ngaha
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 October 2004, pp. 241-248
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Introduction. La micropropagation in vitro du bananier est habituellement réalisée à partir du bourgeon caulinaire, donc à partir d’un seul explant par rejet. Par ailleurs, la production de vitroplants est souvent limitée par la disponibilité en rejets et le pourcentage de variants somaclonaux augmente avec le nombre de subcultures. Il serait donc intéressant de disposer d’un plus grand nombre d’explants par rejet afin de produire un même nombre de vitroplants avec moins de subcultures. L’exploitation des bourgeons axillaires présents en grand nombre sur un rejet de bananier permettrait d’augmenter le nombre d’explants utilisables pour sa multiplication. L’objectif de nos travaux a donc été d’évaluer les capacités de prolifération in vitro des bourgeons axillaires en comparaison de celles du bourgeon caulinaire. Matériel et méthodes. Des bourgeons caulinaires et axillaires prélevés sur des rejets du cultivar Big Ebanga (AAB, plantain faux corne) ont été soumis à trois types de désinfection : une désinfection par flambage, une désinfection classique modifiée et une désinfection classique. Ils ont été ensuite ensemencés sur un milieu de culture. L’effet de plusieurs concentrations en benzylaminopurine (BA) a été étudié sur la précocité de la prolifération des bourgeons axillaires. Résultats et discussion. La désinfection classique a donné le plus faible taux d’infection (30 %) chez les bourgeons axillaires. Les bourgeons axillaires ont proliféré précocement et ont produit des bourgeons adventifs dès la première subculture, alors que les bourgeons caulinaires n’ont proliféré qu’à partir de la deuxième ou troisième subculture. Cette prolifération précoce a été accélérée en présence de (2 et 4) mg BA·L–1. Le nombre de pousses formées par chaque type de bourgeon n’a pas été significativement différent. Conclusion. Les bourgeons axillaires sont un bon matériel de départ pour la culture in vitro. Leur utilisation permet de régénérer un grand nombre de vitroplants à partir d’un seul rejet et augmente ainsi les potentialités de production in vitro de matériel végétal sain chez le bananier plantain. La conformité au champ des plants issus de ces bourgeons axillaires fera l’objet d’études ultérieures.
Reversibility of lychee pericarp red color in relation to pericarp pH, activity of polyphenol oxidase, and particle size of brown pigment
- C. L. George Chu, S. K. Eric Leung, Masahiro Kawaji
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2004, pp. 17-23
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Introduction. The peel of lychee fruit turns from its attractive bright red color to a dull brown color when the fruit starts to age. This study reports how the color change of lychee pericarp from red to brown is associated with several factors and may be reversed depending on its pH, anthocyanin content and brown pigments. Materials and methods. After transport by air transit from China to Canada, arriving 4 d after harvest, the anthocyanin, brown pigment concentrations and the pH values in the lychee (Litchi chinensis Sonn.) pericarp were determined over a period of 5 d at 25 °C and 65% RH. The macromolecular sizes of the brown pigment extract were measured in solutions between a pH of 4 and 6. Results and discussion. The acidity in the lychee pericarp decreased from a pH of 4.3 to 5.3, at the end of the 5-day period. The anthocyanins in the lychee pericarp decreased and the brown pigment increased. Polyphenol oxidase in the pericarp was active when its pH was between 4.1 and 4.6, and became less active when its pH was above 4.6. The diameter of the brown pigment molecules in the solutions increased when the pH of the solutions was increased and maintained for 5 d. The anthocyanins returned to their original redness and concentrations if they were placed in solutions with a pH value ranging between 4 and 6 for 10 min or they were placed in solutions with a pH value of 4 for 5 d. However, the anthocyanins did not return to their original redness and concentration if they were placed in solutions with a pH value ranging between 5 and 6 for 5 d. Conclusion. This study suggests that the bright red color of lychee peel could be maintained if its pericarp pH could be maintained at a pH of 4. If the pericarp pH is above 4, the reversibility of its bright red color from brown pigments is dependent on storage time.
Rôle d’Aphytis melinus (DeBach) dans le contrôle naturel d’Aonidiellaaurantii (Maskell) en verger d’agrumes au Maroc
- IlhamEl Kaoutari, ZaïdGuirrou, MohamedChemseddine, Ali Boumezzough
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 July 2004, pp. 169-179
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Introduction. Au Maroc, le parasitoïde A. melinus constitue l’agent de lutte biologique le plus efficace contre les pullulations d’A. aurantii, ou pou de Californie, insecte très nuisible à l’agrumiculture marocaine. Or, cet hyménoptère est présent naturellement dans la région du Tadla, grande région agrumicole du centre du Maroc (325 295 ha). De ce fait, la protection intégrée des agrumes contre A. aurantii pourrait constituer une possibilité de lutte prometteuse par rapport à la seule lutte chimique raisonnée. Note étude a été un préalable à la mise en place d’une stratégie de lutte intégrée sur agrumes au Tadla par la surveillance du pou de Californie et de son principal parasite A. melinus. Matériel et méthodes. Nos expérimentations ont été conduites en 2000 et 2001 dans un verger non traité, constitué d’un mélange de variétés d’agrumes. L’évolution de la dynamique des populations d’A. aurantii et d’A. melinus a été suivie et les périodes d’abondance des stades réceptifs vivants du ravageur coïncidant avec les périodes d’activité de son parasitoïde ont été repérées. Résultats. Dans la région du Tadla, le pou de Californie a présenté quatre générations par an, une génération printanière (avril–mai), une génération estivale (juin–juillet) et deux générations automnales (octobre et novembre–décembre). Les stades du ravageur susceptibles d’être parasités par A. melinus ont été observés tout au long de l’année. L’analyse de ces stades a révélé deux périodes (printanière et automnale) particulièrement favorables à la ponte des femelles du parasitoïde. Ses populations se sont révélées importantes dès le début de l’automne et jusqu’à la fin du printemps suivant. Conclusion. Des lâchers d’A. melinus effectués durant l’automne, l’hiver et le printemps pourraient donc être efficaces.
Relation entre la fermeté de la mangue fraîche et la teneur en amidon de la pulpe
- Marc Valente, Manuel Dornier, Georges Piombo, Maggy Grotte
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 February 2005, pp. 399-410
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Introduction. La fermeté du fruit et la teneur en amidon de la pulpe sont deux critères physico-chimiques d’un grand intérêt pour un fruit climactérique comme la mangue. Ils constituent deux bons indicateurs de la maturité des fruits à la cueillette, et de leur degré de maturation en cours de conservation. À notre connaissance, peu d’études font le lien entre la teneur en amidon de la pulpe, composé majeur de la mangue au stade de la cueillette, et la fermeté du fruit. Matériel et méthodes. Deux méthodes d’évaluation de la fermeté du fruit entier ont été mises en œuvre : une méthode pénétrométrique destructive permettant d’accéder à la force développée pour pénétrer le fruit jusqu’à une profondeur de 5,5 mm (F5) et une méthode acoustique impulsionnelle non destructive permettant de déterminer un coefficient global d’élasticité (E) du fruit. La teneur en amidon a été déterminée sur un échantillon, représentatif de la pulpe entière du fruit, traité par hydrolyse acide puis enzymatique. Le glucose libéré a été dosé par chromatographie ionique. Les essais ont été réalisés sur 133 fruits au total, appartenant à deux populations de mangues des variétés Keitt et Amélie et couvrant une gamme étendue de maturité. Résultats et discussion. La teneur en amidon de la pulpe se révèle bien corrélée aux deux paramètres de fermeté F5 et E mesurés sur fruit entier. Les meilleurs coefficients de corrélation ont été obtenus pour la population de mangues Keitt (r = 0,89 pour E ; r = 0,88 pour F5) et pour la population rassemblant l’ensemble des fruits des deux variétés (r = 0,83 pour E ; r = 0,76 pour F5). La variété Amélie se distingue par un faible coefficient de corrélation entre la teneur en amidon et la fermeté pénétrométrique F5 (r = 0,60), le coefficient d’élasticité E demeurant encore relativement bien corrélé à la teneur en amidon (r = 0,75). Conclusion. La méthode acoustique impulsionnelle peut constituer un outil intéressant capable d’apprécier, de manière non destructive, le potentiel de conservation des fruits par l’évaluation concomitante de la fermeté globale du fruit et de la teneur résiduelle en amidon de sa pulpe. Le coefficient de corrélation observé entre le coefficient d’élasticité E et la teneur en amidon diffère selon la variété de mangue. Lorsque ce coefficient de corrélation est élevé, la technique acoustique impulsionnelle peut donner, indirectement, d’aussi bonnes informations sur le niveau de dégradation de l’amidon dans le fruit en cours de conservation qu’une méthode destructive comme celle du test à l’iode.
Potential use of rhizobacteria from the Bacillus genus to stimulate the plant growth of micropropagated bananas
- Maria del Carmen Jaizme-Vega, Ana Sue Rodríguez-Romero, Maria Sol Piñero Guerra
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 June 2004, pp. 83-90
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Introduction. Soil microbiota communities have demonstrated their crucial role in maintaining the soil ecological balance and therefore the sustainability of either natural ecosystems or agroecosystems. Rhizospheric microbe-plant interactions have a great influence on plant health and soil quality since these root-associated microorganisms are able to help the host plant to deal with drought, nutritional and soil-borne pathogen stress conditions. Plant growth-promoting rhizobacteria (PGPR) can be considered among rhizosphere-beneficial microorganisms. In a micropropagated plant system, bacterial inoculation at the beginning of the acclimatisation phase must also be observed from the perspective of the establishment of the soil microbiota rhizosphere. The objective of this work was to evaluate the effect of a rhizobacteria consortium of Bacillus spp. on the first developmental stages of two micropropagated bananas. Materials and methods. Two varieties of banana plant cultivars (‘Grande Naine’ and a banana-derived tetraploid hybrid ‘ITC 1297’) were inoculated or not with a suspension of Bacillus spp. at the beginning of the weaning phase. Six plants were considered per treatment and cultured under greenhouse conditions in a randomised design. For both cultivars, plants were harvested (135 and 185) days after bacterial inoculation and analysed for growth parameters and nutrient contents. Results. Concerning plant development, bacterial application induced a positive effect on both cultivars although this effect showed some time differences depending on the banana cultivar. Foliar mineral contents were significantly increased only in ‘Grande Naine’ plants at 135 days. Our results demonstrated for the first time that the Bacillus spp. consortium tested was able to improve banana development (both cultivars) and foliar mineral contents in one of them. Conclusion. Therefore, this bacterial consortium can be described as PGPR for banana under these experimental conditions. This biotechnology, adaptable to the hardening phase, thus represents a prospective way to increase plant health and survival rates in commercial nurseries.
Response of Dwarf Cavendish banana plantlets to inoculation with races 1 and 4 of Fusarium oxysporum f. sp. cubense at different levels of Zn nutrition
- Marino Fernández-Falcón, Andrés A. Borges, Andrés Borges-Pérez
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 December 2004, pp. 319-323
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Introduction. The causal agent of Panama disease in banana is Fusarium oxysporum f. sp. cubense (FOC). The authors put forward a hypothesis to account for certain disturbances of the natural defence mechanisms of banana plants against Panama disease as a consequence of very low Zn levels which could alter the mechanism of tylose formation. Materials and methods. A long-term experiment was carried out with 2-month-old banana plants in a growth chamber at 23 °C using three different levels of Zn nutrition. The nutrient solutions were inoculated with FOC 1 and FOC 4. Results and discussion. None of the total plants growing in a nutrient solution inoculated with FOC 1 showed infected rhizomes at the end of the experiment, but 75% of the plants growing in pots inoculated with FOC 4 had infected rhizomes. On the other hand, rhizome infection by FOC 4 was influenced by the nutrient solutions. The data showed that the number of plants with damaged rhizomes was significantly higher in the Zn-deficient treatments (100% of plants) than in the normal Zn solution (25% of plants), these internal symptoms being seen to worsen as the presence of Zn decreased in the nutrient solution. Conclusions. The results obtained seem to confirm the role played by Zn nutrition of banana plants in the appearance of Panama disease and are in accordance with our hypothesis concerning the relationships among plant Zn nutrition, plant IAA level, tylose formation and the incidence of the disease. Likewise, under our experimental conditions, race 1 of FOC is confirmed to be non-pathogenic against this banana cultivar, while race 4 is indeed pathogenic.
Insect pests and mycoflora of oilbean (Pentaclethra macrophylla Benth.) pods and seeds in southeastern parts of Nigeria
- Ikechukwu Cyriacus Okwulehie
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2004, pp. 25-30
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Introduction. Pentaclethra macrophylla, Mimosaceae, is the only species of the genus present in West Africa. The plant's diseases are not well known. The numerous uses of the plant's seeds and pods aroused our interest in investigating its pests and mycoflora, which would constitute a drawback to the plant's production, value and use. Materials and method. Mature pods of P. macrophylla were collected from different locations in Nigeria and tree-top observations were also made for studying the pests present. Isolation, characterization and identification of the mycoflora were done by plating washings from pods, skin and seeds on different media and incubating for 2 to 3 days at 28 °C. Control plating was done with sterile peptone water. Streptomycin was incorporated in the test and control media to avoid bacteria. Some pods and seeds were also stored before being treated as above. A pathogenicity test was also carried out. Results and discussion. Many insect species and pathogens were found to attack the pods and seeds of the plant. The major insect pests identified were Cossus cadaribae, Sitophilus spp., Spodoptera exempta and silkworms. The major fungal pathogens included Aspergillus niger, Rhizopus stolonifer, Cladosporium herbarum, Penicillium sp., Botryodiplodia theobromae and Fusarium sp. Some of the insect pests skeletonize the green pods, depriving them of photosynthetic surfaces; some bore into the pods, eating up and damaging the seeds' fleshy cotyledons; others lacerate the pods, causing lesions of varying sizes and shapes, thereby creating portals for the penetration of fungal and bacterial pathogens which invade and rot the predisposed seeds. Conclusion. Our study established many pests and mycoflora which attack P. macrophylla pods and seeds. They might have been the cause of the observed symptoms and damage, and the cause of the reduction in the crops planted, reported by previous authors.
Efficacité de la ligature des inflorescences du bananier pour contrôler la maladie du bout de cigare au Cameroun
- Alassa Mouliom-Pefoura, Patrick Sama-Lang, Nicolas Tomé, Flauribert Tchipé
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 October 2004, pp. 249-255
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Introduction. La maladie du bout de cigare est provoquée par Trachysphaera fructigena Tab. et Bunt. ; cette maladie fongique est responsable de l’apparition de symptômes nécrotiques sur les fruits des bananiers et des plantains dans différentes régions de production en Afrique. Les conditions permettant un développement optimal de cette maladie sont très particulières car elles sont saisonnières et ne sont généralement réunies que dans certaines zones de production. La mise en œuvre de méthodes de lutte efficaces pour contrôler cette maladie est très difficile en raison de sa saisonnalité. Le travail réalisé a permis d’évaluer l’efficacité d’une technique de ligature des inflorescences du bananier pour lutter contre la maladie du bout de cigare en milieu paysan. Matériel et méthodes. Des plants du cultivar de plantain French clair (AAB) ont été utilisés dans un dispositif expérimental en blocs randomisés comprenant trois répétitions de deux traitements (zone d’Ekona à 400 m d’altitude, au Cameroun) : un traitement témoin non traité et un traitement de plants dont les inflorescences ont été ligaturées dès la floraison. Les comparaisons ont porté sur le pourcentage de régimes touchés par la maladie, le pourcentage de mains atteintes par régime et le pourcentage de fruits atteints par main et, enfin, le poids des régimes à la récolte. Résultats et discussion. Les plus faibles attaques ont été enregistrées sur les plantes ligaturées. Les taux d’infection ont alors été globalement de 3 % pour les régimes traités, de 12 % pour les mains par régime et de 1 % pour les fruits par main, alors que ces taux ont été de (73, 61 et 16) %, respectivement, pour les plantes témoins non traitées. La technique utilisée a aussi permis un gain supplémentaire de poids d’environ 2 kg par régime. Ces premiers résultats expérimentaux montrent que la technique de lutte est efficace pour contrôler les infections par T. fructigena. Des études complémentaires devront cependant être réalisées pour confirmer ces résultats avant d’envisager le transfert de cette technique en milieu paysan.
Allozymic variability in Spanish populations of Ceratitis capitata
- Carmen Callejas, M. Dolores Ochando
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 July 2004, pp. 181-190
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Introduction. The Tephritidae Ceratitis capitata is one of the most important agricultural pests in the world. Eradication programmes need as much genetic information as possible to be efficient. It is vital to know the genetic variation that exists in the areas thought to have been important in the expansion of the species, such as the Iberian Peninsula. The aim of this study was to determine the genetic structure of Spanish C. capitata populations and the relationships between them. Materials and methods. We studied the genetic variability of populations of C. capitata (eight wild samples and one laboratory strain) through the use of the horizontal starch gel electrophoresis technique and the assay of fifteen enzyme-coding loci chosen at random. Results. The quantity of variability detected in this polyphagous species was not high. Of the 15 loci studied, only four were clearly polymorphic. No significant differences were found in any comparison of populations collected from different hosts. Discussion. The distribution patterns of this variation seem to be the result of gene flow and selection in the form of agricultural practices.
Evaluation of rootstocks for Valencia and Navel orange trees in Saudi Arabia
- Mongi Zekri, Ali Al-Jaleel
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 June 2004, pp. 91-100
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Introduction. Environmental conditions and cultural practices vary considerably from one region to another. Therefore, a long-term study was carried out to investigate the horticultural adaptability and performance of ‘Olinda Valencia’ and ‘Parent Washington Navel’ orange trees on nine commercial rootstocks in the Najran area of Saudi Arabia. Materials and methods. The trees were planted in 1987 with a (6.0 × 6.0) m spacing and a density of 278 trees·ha–1. Fruit yield, fruit size, individual fruit weight, peel thickness, percent of juice, soluble solids and acid were measured. Results. Over the 7-year production period, trees on Volkamer lemon (VL), Citrus macrophylla (Cm) and rough lemon (RL) were the most productive and trees on Cleopatra mandarin (Cleo) and Swingle citrumelo (Sc) were the least productive. Trees on Sour orange (SO), Amblycarpa, Carrizo citrange (CC) and C. taiwanica (Ct) were intermediate in fruit production. The greatest fruit individual weight and largest fruit were found on trees budded on RL, VL and Cm, while the lowest fruit weight and smallest fruit were found on trees budded on Cleo and SO. Trees on RL had the lowest juice content. Fruit from trees on CC and SO accumulated the highest soluble solids and fruit from trees on Cm and Ct accumulated the lowest soluble solids. Valencia trees produced more fruit with higher juice content and soluble solids than Navel trees. Conclusion. Overall, trees on Swingle citrumelo and Cleopatra mandarin performed most poorly. Trees on vigorous rootstocks (Volkamer lemon, C. macrophylla, rough lemon) performed better and were more productive than trees on other rootstocks and Valencia trees were more profitable than Navel trees.
Pollinisation et fécondation de Hylocereusundatus et de H. costaricensis à l’île de la Réunion
- Fabrice Le Bellec
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 February 2005, pp. 411-422
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Introduction. Deux espèces de pitaya coexistent à la Réunion : Hylocereus undatus et H. costaricensis. Ces deux espèces, introduites, s'y reproduisent végétativement et, bien qu'elles fleurissent, ne produisent que rarement des fruits. Une étude a donc été menée pour vérifier les causes de l’improductivité de ces espèces et apprécier le rôle d’éventuels agents pollinisateurs. Matériel et méthodes. Deux modes de pollinisation libre (nocturne ou diurne) et deux modes de pollinisation contrôlée (croisement interspécifique manuel et autopollinisation) ont été comparés sur une parcelle plantée avec les deux espèces H. undatus et H. costaricensis intercalées. Les observations ont porté sur la viabilité du pollen, la nature des agents pollinisateurs, les conditions de pollinisation et la fructification. Résultats. Nous avons vérifié que l’absence de productivité des deux clones d’Hylocereus en conditions naturelles était due à leur auto-incompatibilité. En effet, aucune fécondation n’a été observée sur les 200 autopollinisations effectuées en 1999. Cette auto-incompatibilité n’est pas liée à une stérilité du pollen dont la viabilité in vitro s’est révélée satisfaisante. D'autre part, si les abeilles jouent un rôle dans la fécondation des deux clones, les fruits résultant de ces pollinisations libres sont significativement moins lourds que ceux issus d’une pollinisation manuelle croisée. Discussion et recommandations. Seule une pollinisation croisée et manuelle peut donc permettre aux deux clones d’Hylocereus présents sur l’île de la Réunion de produire des fruits de qualité. Un itinéraire technique de fécondation est proposé.
Sélection et évaluation de lignées de cals stables et tolérantes vis-à-vis du stress salin chez le citrange ‘Troyer’ [Citrus sinensis (L.) × Poncirus trifoliata (L.) Raf.]
- Houda El Yacoubi, Atmane Rochdi, Koutoua Ayolie, Abdellatif Rachidai
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 December 2004, pp. 325-337
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Introduction. Les agrumes sont sensibles à la salinité. Notre étude a cherché à sélectionner, chez le citrange Troyer, des lignées cellulaires tolérantes à NaCl, à évaluer l’effet du sel sur la croissance des cals et à doser les solutés susceptibles d’être impliqués dans leur réponse au stress salin. Matériel et méthodes. Des cals ont été cultivés sur un milieu de culture contenant du NaCl dont la concentration a été augmentée progressivement jusqu’à atteindre 8 g NaCl·L–1. Ils ont ensuite été transférés sur un milieu sans NaCl pour tester leur indépendance vis-à-vis du sel, puis remis en présence de 8 g NaCl·L–1 pour tester leur stabilité. Des dosages de solutés (Na+, K+, proline et sucres solubles) contenus dans les cals ont été effectués à la fin de l’expérimentation. Résultats et discussion. La salinité a ralenti la croissance et provoqué le brunissement de la plupart des explants (cals sensibles). Les cals tolérants ont présenté une croissance comparable à celle des témoins. Le transfert de ces cals sur un milieu sans NaCl suivi de leur remise en culture sur milieu salin a démontré l’indépendance et la stabilité du caractère de tolérance sélectionné. La teneur en K+ des cals tolérants a été voisine de celle des cals témoins, mais plus élevée que celle des cals sensibles. En revanche, la teneur en ions Na+ des cals tolérants et sensibles a été relativement plus élevée que celle des témoins. Le sodium s’accumulerait donc à deux niveaux cellulaires selon le type de cals : envahissement du cytosol (effet toxique) pour les cals sensibles ou compartimentage vacuolaire pour les cals tolérants. La salinité a provoqué l’accumulation de proline et de sucres solubles dans les cals tolérants mais pas dans les cals sensibles. Conclusions. Des lignées cellulaires stables et tolérantes au NaCl ont été obtenues à partir d’embryons de citrange Troyer. Cette tolérance pourrait être liée à des changements dans les propriétés de transport des ions et dans la capacité de régulation et de compartimentage ionique. L’accumulation de solutés organiques constitue un caractère métabolique à valeur adaptative qui pourrait être un indicateur de tolérance au stress salin des cals.
La mangue en Afrique de l’Ouest francophone : variétés et composition variétale des vergers
- Jean-Yves Rey, Thierno Mamadou Diallo, Henri Vannière, Christian Didier, Sidiki Kéita, Morodjan Sangaré
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 July 2004, pp. 191-208
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Introduction. Le manguier est l’un des arbres fruitiers les plus répandus en Afrique de l’Ouest. Un historique de son introduction dans la zone a été publié récemment. Pour faire suite à ce document, l’analyse présentée a été consacrée aux principales variétés qui y sont cultivées aujourd’hui et à l’impact des facteurs historiques et commerciaux sur la composition variétale des vergers. Quelques définitions. En préalable à un inventaire des variétés, certains termes permettant de les caractériser ont été précisés (précocité, monoembryonie et polyembryonie) et quelques informations sur l’origine des variétés floridiennes ont été fournies. Les principales variétés cultivées en Afrique de l’Ouest. Quatre catégories ont été distinguées : les variétés de mangues locales ou polyembryonnées (mangots, mangue du Cameroun), les premières variétés monoembryonnées propagées par greffage (Amélie, Julie, Sabot, Djibelor, Cuisse Madame), les variétés floridiennes, également monoembryonnées et propagées par greffage, introduites plus tardivement et utilisées soit pour l’exportation (Kent, Keitt, Palmer, Zill, Valencia, Smith, Irwin, Haden), soit pour les marchés régionaux (Brooks, Davis-Haden, Miami Late, Springfels, Beverly, Eldon, Ruby). Chaque variété a été décrite, de même ses caractéristiques culturales et ses débouchés. La composition des vergers de manguiers greffés. La composition des vergers greffés est influencée par l’évolution historique et la destination des fruits qui peuvent être autoconsommés, vendus sur le marché local, national ou sous-régional, exportés sur le marché international ou transformés dans des unités artisanales ou industrielles. Cette composition a été précisée pour la Guinée, le Mali, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo.
Productivité fruitière du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn. C. F., Sapotaceae) dans les parcs agroforestiers traditionnels au Burkina Faso
- Niéyidouba Lamien, Sibiri Jean Ouédraogo, Ousmane Boukary Diallo, Sita Guinko
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 February 2005, pp. 423-429
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Introduction. Notre étude a eu pour objectif de comparer la production fruitière des karités de parcs agroforestiers à celle d’arbres présents dans les formations naturelles. Matériel et méthodes. La production fruitière de karités a été évaluée à l’aide d’un inventaire systématique effectué en 2002 sur trois transects établis à cheval sur deux types de peuplements : un parc agroforestier et une formation naturelle. Cet inventaire a permis de prélever dix fruits par arbre, qui ont été mesurés et pesés. Le rendement en amandes sèches a été évalué sur la production de deux lots de 25 arbres localisés l’un dans un parc agroforestier et l’autre dans une formation naturelle. Résultats. Nos résultats ont montré que 94 % des arbres des parcs agroforestiers avaient fructifié pendant la période d’étude contre 56 % des arbres présents dans les formations naturelles. Le rendement moyen en amandes des arbres des parcs, d’environ 4 kg·arbre–1, a été statistiquement supérieur à celui des arbres des formations naturelles (1,5 kg·arbre–1 environ). Il en a été de même pour les longueurs moyennes (3,7 cm contre 2,9 cm) et les largeurs moyennes (3,0 cm contre 2,3 cm) des fruits des arbres analysés dans l’un et l’autre des deux types de peuplements échantillonnés. Le poids moyen d’une amande sèche des arbres des parcs agroforestiers, de 4,5 g environ, a différé significativement de celui des arbres des formations naturelles (2,6 g). Discussion et conclusion. Les karités des parcs agroforestiers peuvent donc être considérés comme des « arbres-plus » par rapport à ceux des formations naturelles.