La dot n'est pas la seule forme de prestation matrimoniale. Comme chacun le sait, on observe, en gros, deux systèmes. Dans l'un, et on y range pour simplifier le cas du douaire, c'est le mari ou sa famille qui doivent apporter lors du mariage des biens ou des valeurs destinés à la femme ou à sa famille. Dans l'autre, c'est la femme qui, en se mariant, apporte un patrimoine. Dans le premier cas, il s'agit soit d'un douaire, soit de ce que les Anglo-Saxons appellent « bridewealth » ou « brideprice » et que l'on hésite à désigner comme « prix de la mariée » ou « dot à rebours » comme le font certains, pour préférer l'expression « compensation matrimoniale ».