Dans la perspective du contrôle réglementaire de l'impact environnemental des activités d'extraction et de traitement des minerais d'uranium, l'office de Protection contre les rayonnements
ionisants (OPRI) et ALGADE développent des méthodes de différentiation entre les phénomènes d'origine naturelle et ceux ayant pour origine une pratique industrielle. Il a été établi que sur ces
sites la signature isotopique de l'uranium, du radium et du radon d'origine minière se distingue nettement de celle des mêmes éléments présents naturellement dans l'écosphère locale. Il en
résulte une possibilité de discrimination entre les doses efficaces d'origine minière et celles qui sont à associer à la radioactivité tellurique non perturbée. Des procédures d'exploitation des
résultats des réseaux de surveillance réglementaires des installations minières, fondées sur ces méthodes, sont envisageables. Elles pourraient permettre la vérification du respect de la
réglementation dans les situations où les doses efficaces d'origine minière sont inférieures aux doses efficaces dues à la radioactivité tellurique et à leurs fluctuations.