2 results
Japan Recent Family Law and Succession Law Reform in Japan
- Edited by Margaret Brinig
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- Book:
- International Survey of Family Law 2021
- Published by:
- Intersentia
- Published online:
- 22 February 2022
- Print publication:
- 28 September 2021, pp 295-314
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- Chapter
- Export citation
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Summary
Résumé
Outre le fait que les personnes âgées de 18 ans et plus se sont vu accorder le droit de vote lors des référendums sur la réforme constitutionnelle et le droit de vote lors des élections parlementaires, un amendement de 2018 a abaissé läge de la majorité prévu par le Code civil japonais de 20 à 18 ans. En 2018, des changements majeurs ont été apportés à la loi japonaise sur les successions. Les dispositions relatives aux testaments sont entrées en vigueur le 13 janvier 2019, celles relatives au droit de résidence du conjoint le 1er avril 2020, et les autres le 1er juillet 2019. Un amendement du Code civil japonais sur l’adoption spéciale des enfants a été promulgué en juin 2019 et est en vigueur depuis le 1er avril 2020. En décembre 2020, une loi spéciale du Code civil sur les relations parents-enfants pour les enfants nés par assistance médicale à la procréation a été promulguée.
Par ailleurs, il est prévu que le droit japonais de la famille soit modifié sur de nombreux points. Ces changements comprennent la révision des dispositions relatives à l’autorité parentale et à la prise en charge des enfants, ainsi que l’établissement de la relation père-enfant, c’est-à-dire la révision des dispositions relatives à la présomption de paternité d’un enfant né d’une femme mariée.
De plus, en ce qui concerne l’éducation des enfants après le divorce, l’introduction de la garde conjointe par les parents divorcés est prévue. Enfin, le Japon envisage des mesures visant à garantir le paiement d’une pension alimentaire pour les enfants après le divorce.
En février 2021, un projet provisoire d’amendement du Code civil a été publié. Selon ce projet, un enfant né pendant le mariage, quel que soit le nombre de jours depuis la célébration du mariage, est présumé être l’enfant du mari. Même si l’enfant est né dans les 300 jours suivant la date de la dissolution ou de l’annulation du mariage, l’enfant né après un remariage est présumé être l’enfant du mari actuel. L’amendement proposé donne à l’enfant et également à la mère le droit de réfuter cette légitimation. Le système qui interdit aux femmes de se remarier pendant 100 jours après la dissolution de leur précédent mariage (article 733 du code civil japonais) sera aboli.
Japan The Japanese Supreme Court should Promote Family Law Reform More Drastically
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- By Fumio Tokotani, Professor of Law, Osaka School of International Public Policy, Japan
- Edited by Margaret Brinig
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- Book:
- International Survey of Family Law 2018
- Published by:
- Intersentia
- Published online:
- 31 January 2019
- Print publication:
- 28 September 2018, pp 321-332
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- Chapter
- Export citation
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Summary
INTRODUCTION
On 16 December 2015, the Supreme Court of Japan made two important and impactful decisions relating to marriage law. In the first case, the Court held that the provisions of Article 733 of the Japanese Civil Code, which prescribes a waiting period of six months for women only as a requirement of remarriage, violated the equality principle of the Japanese Constitution. The Court held that the waiting period of 100 days would be constitutional, however. Many scholars hold that the waiting period for a woman to remarry should be totally abolished.
In the second case, the Court held that Article 750 of the Civil Code, which prescribes the mandatory common family name for the married couple as an effect of a marriage, does not violate the equality of husband and wife. In Japan about 96 per cent of married couples choose the name of the husband as a common family name. Many wives must bear the practical and emotional burden as the result of the change of their name. Most of the Supreme Court justices, 10 of 15 justices, held that the common family name system has been established for a long time in Japanese society and that a common family name is rational for a natural and basic unit of society. With a common family name, one can recognise oneself as a member of a family. Furthermore, a legitimate child can have the same name as both parents.
Japan's ruling party (LDP) and conservative people believe that the common family name is one of the beautiful traditions of Japanese society, a tradition worthy of preserving, although such a mandatory common family name is seldom seen in foreign countries. They also point out especially that a different name of a husband (father) and a wife (mother) could inflict harm upon their children. Many Japanese scholars, however, have strong opinions that both the husband and wife should be able to preserve their names as they wish, so that a common family name should not be mandatory