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Le recours au système de justice pénale en Belgique: état des lieux et perspectives
- from PART III - NATIONAL REPORTS 3ÈME PARTIE. RAPPORTS NATIONAUX
- Edited by Piet Hein van Kempen, Manon Jendly
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- Book:
- Overuse in the Criminal Justice System
- Published by:
- Intersentia
- Published online:
- 26 June 2019
- Print publication:
- 14 May 2019, pp 275-292
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- Chapter
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Summary
INTRODUCTION
Cette contribution à trois voix a pour objectif d'apporter un éclairage sur les grandes tendances du recours au système de justice pénale en Belgique. Après avoir traité du recours aux sanctions pénales, principalement au regard de l'interprétation des statistiques policières de criminalité (II), nous nous attacherons à dresser un état des lieux – tant s'agissant des aspects quantitatifs que qualitatifs –, du recours aux poursuites pénales et à mettre en exergue les alternatives actuellement mobilisées dans ce domaine (III). Le dernier volet de ce triptyque abordera quant à lui l’évolution du recours à la détention et les perspectives qui y sont liées (IV).
LE RECOURS EXCESSIF AUX SANCTIONS PÉNALES
REMARQUE MÉTHODOLOGIQUE
Les données présentées dans cette section proviennent exclusivement des statistiques des infractions relevées par les services de police, tant locaux que fédéraux. Sont ici comptabilisées les infractions pénales (infractions au Code pénal, aux lois spéciales et aux règlements de police locaux) enregistrées par lesdits services et qui ont fait l'objet d'un procès-verbal initial transmis au ministère public.
Précisons que ces données intègrent à la fois les faits accomplis et les tentatives. Sont par contre exclus les faits commis par des Belges à l’étranger, les infractions au Code de la route ainsi que celles enregistrées par les services d'inspection particuliers.
En dépit de leur vision parcellaire de la délinquance, les statistiques policières constituent, à l'heure actuelle, le seul indicateur de la criminalité en Belgique. Pour des raisons budgétaires, il n'existe en effet plus, depuis 2009, d'enquête nationale de victimisation. La quasi-absence d'autres compteurs de la délinquance ne permet par conséquent pas une confrontation des données.
APERÇU DE LA CRIMINALITÉ EN BELGIQUE
Criminalité totale enregistrée
S'agissant de la criminalité commise au niveau national, en 2015, les services de police belges ont enregistré 898.826 infractions – ce qui représente le chiffre le plus bas affiché depuis 2000 – pour une population de 11.209.044 habitants, soit un taux de criminalité s’élevant à 80.19 délits pour 1000 habitants. En 2000, la criminalité enregistrée au niveau national était quant à elle de 1.002.022 infractions pour une population de 10.239.085 habitants, soit un taux de criminalité de 97.86 délits pour 1.000 habitants. Voir Graphique 1.
10 - Social comparison and the personal group discrimination discrepancy
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- By Muriel Dumont, Catholic University of Louvain Department of Psychology Louvain-la-Neuve Belgium, Eléonore Seron, Catholic University of Louvain Department of Psychology Louvain-la-Neuve Belgium, Vincent Yzerbyt, Catholic University of Louvain Department of Psychology Louvain-la-Neuve Belgium, Tom Postmes, Department of Psychology University of Exeter England
- Edited by Serge Guimond, Université de Clermont-Ferrand II (Université Blaise Pascal), France
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- Book:
- Social Comparison and Social Psychology
- Published online:
- 27 October 2009
- Print publication:
- 15 December 2005, pp 228-246
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- Chapter
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Summary
This chapter is about the correspondence between the psychology and social reality of devalued group membership. Well-being and the subjective satisfaction with life are, at best, modestly related to the objective conditions in which that life takes place. Often, members of minorities or otherwise devalued groups experience similar levels of self-esteem as members of objectively more privileged groups (for a review, see Crocker and Major, 1989). More surprisingly, they report very low levels of personal discrimination even if they are fully aware of the extent to which their group is discriminated against (Crosby, 1982). Thus, it would appear that they perceive themselves as less vulnerable to discrimination than the average member of their group. This discontinuity between judgments of discrimination for self and group has been called the personal-group discrimination discrepancy or PGDD (Crosby, 1982; Taylor, Wright, and Porter, 1994). It is a very robust effect that is found in a wide variety of devalued groups (Taylor, Wright, Moghaddam, and Lalonde, 1990).
The purpose of this chapter is to elaborate on prior work examining the role of social comparison processes in personal and group judgments of discrimination. Specifically, we consider the different goals and motivations involved in these perceptions and elaborate on the hypothesis that is being tested when personal versus group judgments of discrimination are made. One of the most significant consequences of social comparison activities is that they can alter feelings of entitlement, perceptions of being discriminated against, and the perceived relevance of various social categories.