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L'Afflux des Métaux d'Amérique et les Prix a Séville un Article Fait, Une Enquête a Faire

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

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Telle que nous venons de l'annoncer et de l'amorcer, l'enquête sur les archives économiques privées sera, nécessairement, d'ordre technique. Technique au sens large du mot, s'il est vrai que l'historien et l'homme d'affaires y trouvent pareillement leur bien. De même, telle que nous la concevons, telle que nous allons dans ce fascicule l'amorcer à son tour, notre enquête sur le problème historique des prix s'efforcera de servir, à la fois, les deux catégories de lecteurs que notre Revue voudrait attirer et retenir : les enquêteurs du présent, les investigateurs du passé.

Le problème des prix : quelle en est l'importance, aujourd'hui, dans tous les domaines de la vie économique et sociale d'un univers profondément troublé — nous serions ridicule à prétendre l'établir dogmatiquement.

Type
Enquêtes
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1930

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References

page 68 note 1. Annales, t. I, 1929, p. 239.

page 68 note 2. American Treasure and Andalusian Priées, 1503-1860 dans Journal of économie and business History, 1.1, 1929 p. 1-35.

page 68 note 3. Sur Bodin et sa théorie, mémoire fondamental d'H. Hauseh, La controverse sur les monnaies de 1588 à 1578 dans Bull, du Comité des Travaux historiques. Se. économiques et sociales, 1905, p. 10-31, et, depuis, Travailleurs et marchands de l'ancienne France, Paris, Alcan, 1920. — Discussion récente de Paul Harsin, d'abord dans un article de la Revue d'Histoire économique et sociale, t. XV, 1927 : L'afflux des métaux précieux au XVIe s. et la théorie de la monnaie chez les auteurs français, puis dans le chap. Ier (La controverse Malfstroict-Bodin) de son livre, Les doctrines monétaires et financières en France du XVIe au XVIIIe s., Paris, Alcan, 1928.

page 68 note 4. Dresde, 1862 ; 2 vol. in-8°. La traduction en allemand est de C. W. Asher.

page 68 note 5. Oxford, Clarendon Press ; in-8°, 1.1 e t l i , 1259-1400,1866 ; t. III et IV, 1401-1582 1882 ; t. V et VI, 1583-1702, 1887; t. VII, 1re et 2e parties (éd. with sundry additions by one of his sons), 1703-1793, 1902.

page 69 note 1. T. I et I I , Imprimerie nationale, 1894, in-4°, Prix relatifs aux propriétés foncières. T. III et IV, 1898, Salaires, bétail, viande, poisson, fruits, légumes, épicerie, habillement. T.V, 1909, Éclairage,chauffage,linge,meubles.T. VI, 1912, Métauxde construction,métaux, véhicules, armes, outillage agricole, moyens de transport.

page 69 note 2. Dans Revue critique d'histoire et de littérature, t. XLI, 1896, p. 106 et (controverse) p. 246 et 273.

page 69 note 3. T. CXXXV, 1893. Voir également, du même, Tableaux des prix de céréales à Paris dans Rapport sur le concours pour le prix fîosst (Séances et Travaux de l'Académie des Sciences morales et politiques, 1912).

page 69 note 4. Die Getreidepreise in der Siadt Leipzig im XVII, XVIII, und XIX Jahrhundert. Leipzig, 1889 ; in-4°, 44 p., tableaux (Mitteilungen des Statistiches Amtes der Stadt Leipzig, t. XXI).

page 69 note 5. Sillem, J.-A., Tabellen van marhtprijzen van granem, te Utrecht, in de jaren 1393 tot 1644. Amsterdam, J. Mûller, 1901, 32 p. et 14Google Scholar tableaux ÇVerhandelingen der K. Ahademievàn Wetenschappn, Afd. Letterhunde, nieuixereehs, deel III,n°4) ; — H. Vanhoctte, Documents pour servir à l'histoire des prix de 138 là 1794. Bruxelles, Kiessling, 1902, 60 p., 8 tableaux et 1 diagramme (Public. in-4° delà Commission Royale d'Histoire belge). — Sur ces deux ouvrages, voir les intéressantes réflexions critiques de G. DES Marez, Notice critique pour servir à l'histoirt des prix dans Revue de l'Université de Bruxelles, 7e année, 1901-1902, p. 751-764.

page 69 note 6. Publiées sous les auspices de la Société industrielle de Mulhouse, Paris-Strasbourg 1876-1878 ; 2 vol. ln-8° ; t. II , Denrées et Salaires.

page 70 note 1. Dans Mémoires de la Société archéologique de l'Orléanais, t. V, 1862.

page 70 note 2. Paris, M. Rivière, 1926, in-8°. Depuis que ceci a été écrit, Mr Raveau a entrepris dans la Revue historique la publication d'un important travail sur La crise desprix au XVIe siècle en Poitou (t. CI.XII, 1929) ; nous y reviendrons.

page 70 note 3. Il est évident à première vue que des ouvrages, qui d'ailleurs représentent un gros effort de compréhension et une somme de travail considérable, comme l'étude de Wiebe, Georg, Zur Geschichte der Prcisrevolution des XVI und XVII Jahrhunderts , Leipzig, Duncker v. Humblot, 1895 Google Scholar, in-8°, n'ont que des bases ruineuses parce qu'elles s'appuient sur des recueils comme ceux de Rogers ou de d'Avenel. Il est non moins évident que, de cette précarité des sources documentaires, souffrent toutes les études qui, comme celle d'Andhé Liautey par exemple, La hausse des prix et la lutte contre la cherté en France au XVIe siècle, Paris, Jouve, 1921, in-8° (Thèse Droit, Paris), se proposent d'éclairer par l'histoire des événements économiques contemporains.

page 70 note 4. Naturellement, on pourrait, sans sortir des limites de la France actuelle, indiquer d'autres exemples d'une situation analogue, et notamment au Nord du Royaume, sur la frontière d'Artois, il serait intéressant de procéder à l'étude comparative des prix pratiqués, aux XVIe et XVIIe s., d'une part à Arras, Douai, Cambrai ; de l'autre à Amiens, Péronne, Saint-Quentin : ces villes citées sans étude préalable des possibilités documentaires réelles.

page 71 note 1. A la crise des prix en Espagne un certain nombre d'ouvrages ont déjà été consacrés. Citons, par exemple, la dissertation très théorique de Mr J. Bonn, Spaniens Neidergang wahrend der Prcisrevolution des XVI Jhdts, Éin induktiver Versuch zur Geschichte der Quantitàtsiheorie, Stuttgard, Cotta, 1896, in-8°— et, plus récemment, les articles de Mr Chistobal Espejo dans la Rivisia de Archivas, Bibliotecas y Museos, Madrid.t. X XIV, 1920 et XXV, 1921 : La Carestia de la vida en el siglo XVI y medios de abaratarla. Le travail déjà ancien Konrad Hâbler, de, Die wirtschaftliche Bliite Spaniens im 16 Jhdl und ihr Verfall , Berlin, 1888 Google Scholar, ne contient sur la question cependant capitale de» prix qu'un Exkurs sans intérêt de 3 pages.

page 71 note 2. A Séville, mais non, à proprement parler et malgré le titre de l'article de Mr Hamilton, en Andalousie. Car on ne voit pas que l'auteur ait fait des enquêtes locales dans la province. Seulement, comme les achats de fournitures et d'approvisionnements pratiqués parles fonctionnaires de la Casa sévillane et qui lui ont fourni son matériel des prix étaient effectués par eux dans toute l'Andalousie, 11 peut parler d“Andalusian Priées

page 72 note 1. MTHamilton donne à diverses reprises des indications sur les principales séries de ces documents et sur le parti qu'il a pu en tirer. Voir notamment la longue note de la page H. Sur le plan d'ensemble du dépôt, voir Germanlatorhe, Pedro Torreslanzas Y, Archiva gênerai de India. Catàlogo. Cuadro gênerai de la documentation , Séville, 1918.Google Scholar

page 72 note 2. Certains autres produits ont dû être exclus des calculs à'index-numbers pour des motifs d'un ordre différent. Par exemple, bien que les achats de sel soient réguliers et les mentions des prix afférentes à ces achats très nombreuses, il est fort difficile de les utiliser ; de très nombreuses taxes pesaient sur le sel et il est le plus souvent impossible de savoir si les prix, très variables, qui sont enregistrés doivent s'entendre avec taxes, sans taxes, ou avec partie des taxes seulement. — Autre difficulté : on a de nombreuses indications d'achats pour du vin vieux. Mais les prix varient énormément ; et comme on ne sait pas de quels crus il s'agissait, ni de quelles années, on ne peut profiter de ces données. — Autre difficulté encore : on embarquait des oeufs, lors du départ des navires, en quantités notables. Ces oeufs étaient acquis à des prix si variables et les influences saisonnières se traduisaient sur leurs cours avec tant de force, qu'il n'y a rien à retenir des chiffres qui les expriment.

page 72 note 3. La question est de savoir si les agents de la Casa achetaient les marchandises au prix courant et loyal, ou si au contraire, soit par inexpérience, soit par corruption, ils n'acceptaient pas des prix exorbitants ? — Mr Hamilton répond que, comme ils restaient en service fort longtemps, ils avaient le temps d'acquérir de l'expérience ; que du reste les prix dont il tient compte sont ceux qui ont été réellement payés aux marchands et que les frais de transport, les salaires et dépens des facteurs n'y sont pas incorporés ; il rappelle, en outre, que les facteurs étaient contrôlés de près dans leur activité ; enfin et surtout, i 1 estime que les prix payés par les agents de la Casa ne différaient pas sensiblement de ceux que payait, aux mêmes époques, la ville ou le chapitre de Séville, ou encore l'armie à Malaga. — Mr Hamilton convient du reste qu'un facteur qui n'aurait pas été riche de haute richesse eût quasiment fait scandale.

page 72 note 4. Ces prix ont du reste un avantage : ce sont des prix de marché et non des prix légaux ou, pour parler plus clairement, des prix d'ordonnance. On sait que les historiens pressés et qui n'avaient pas le loisir de faire des enquêtes « réelles » sur les anciens prix ont toujours fait grand crédit aux indications de prix-maxima que renferment ces ordonnances sur la cherté de la vie que tous les souverains du xvie siècle ont multipliées. (Sur !a valeur qu'il convient d'attribuer, en particulier, aux ordonnances polonaises de ce temps et, si l'on peut dire, sur leurs dessous, voir une intéressante indication dans le compte rendu par Mr Eutkowski, du livre récent de Stan. Hosnowski sur les prix à Lwow, Annales, II, 1930, p. 153). De comparaisons instituées par Mr Hamilton et qui portent sur une vingtaine de prix de marché relevés par lui pour du blé, il résulte que trois de ces prix étaient égaux au maximum fixé par les ordonnances en vigueur, sept inférieurs à ce maximum et onze, c'est-à-dire plus de la moitié, supérieurs parfois même de la moitié ou des deux tiers. Cependant, dans l'ensemble, l'image qu'on obtient en s'appuyant sur les chiffres légaux ne s'écarte pas énormément de celle qu'on tire de l'étude des prix de marché. — C'est là une grosse question, qui demanderait à être reprise.

page 73 note 1. L'expression de maravédis d'argent, silve-r maravédis, peut créer une équivoque, que Mr Hamilton ne s'est pas soucié de prévenir. Donnons donc à ce sujet quelques explications. Ancienne monnaie d'or réelle, le maravédis était devenu au XIIIe sièc'e une monnaie d'argent. A la fin du XVe, il était monnaie de compte ; pendant tout le xvie siècle, il sert de commune mesure dans l'évaluation des espèces d'or et d'argent. Lorsque les Rois Catholiques, en 1497, reconstituèrent leur monnaie, ils statuèrent que le nouveau ducat d'or, Vexcelente de la granada, serait émis à l'équivalence de 375 maravédis et leur monnaie d'arge'nt, le real, à celle de 34 maravédis. Ce dernier cours ne varia pas pendant plus d'un siècle ; et comme, de 1497 à 1642, pendant toute la période de la prépondérance espagnole en Europe, le réal conserva sa valeur intrinsèque (il était de 67 au marc, et au titre de H deniers 4 grains, soit 930/1 000e ; le marc de Castiile équivalant à 230 gr., il pesait donc 3 gr. 43 et représentait, au titre de 930 millièmes, 3 gr. 19 de fin) — le maravédis, pendant 145 ans, fut l'équivalent de la même quantité infime d'argent pur ; avant-guerre, on l'exprimait par le chiffre de 2 centimes. Par contre, le maravédis ne demeura pas, au cours de cette même période, l'équivalent de la même quantité d'or ; car, si l'Espagne, maîtresse des plus riches mines de métal blanc du monde, put maintenir à sa monnaie d'argent une fixité qu'on ne trouve dansaucun pays à la même époque, il n'en alla pas de même de sa monnaie d'or. Au ducat de 1497, elle substitua en 1537 l'écu de 68 au marc (contre 65 1 /3) dont le titre était de 917 millièmes (contre 989). Cet écu fut émis à l'équivalence de 350 maravédis ; ce qui était exagéré ; le ducat de 3 gr. 48 de fin valant 375 maravédis, l'écu de 3 gr. 101 de fin aurait dû ne valoir que 331 maravédis et une fraction ; mais il s'agissait de relever la valeur de l'or. Et Philippe II, en 1566, porta l'écu à 400 maravédis, Philippe III, en 1609, à 440 : l'or ne cessait ainsi de hausser de valeur. En 1642 seulement, le réal fut modifié. Aux reaies de plata vieja furent substitués des reaies de vellon, de 83 1 /4 au marc ; l'écu d'or fut alors porté de 440 à 550 maravédis, ce qui était logique ; le maravédis n'étant plus le 1 /34e, mais, par suite de l'affaiblissement des espèces d'ar- Sent, le 1 /42,5 du réal ancien, il fallait bien attribuer aux pièces d'or dont on n'altéra pas la bonté un nombre de maravédis compensateur. De l'usage de plus en plus répandu au XVIIe siècle de la monnaie de billon,et de la substitution des reaies de vellon aux anciens, il est résulté naturellement des difficultés supplémentaires pour Mr Hamilton. Il n'expose que sommairement la façon dont il en a triomphé.

page 73 note 2. De ces expédients, le plus fâcheux sans doute est celui qui a consisté, pour alléger un labeur d'ailleurs fort lourd, à ne recueillir les prix que de deux en deux ans (1503, 1505, 1507, etc.).

page 74 note 1. On sait que dans une étude intitulée Los Caudales de Indias, rééditée dans son livre d'Estudios historiens 11516-1165), Madrid, 1908, in-8°, Mr F. DB Lmglksia avait repris sur documents, de façon encore incomplète et insuffisante, les chiffres traditionnels.

page 74 note 2. La part de la Couronne était faite du produit des recettes du quint, d'un impôt spécial sur l'exploitation des mines et de divers profits accessoires tels que ventes d'indulgences pontificales, tribut levé sur les peuplades indigènes, vente de livres de prières, etc. — L'argent des particuliers provenait d'envois d'argent des émigrés ; d'économies des colons revenant par l'Espagne ; surtout (c'était là l'essentiel du chapitre), des sommes dues aux m irehands d'Espagne par suite de la balance favorable qu'offrait le commerce avec les Indes. Sur ce point, voiries études d'Andhé-é. Sayous signalées dans les Annales, 1.1,1929, p. 271,notamment Les changes d'Espagne sur l'Amérique au XVIe s. dans Revue d'Économie politique, 1927 ; et Observations d'écrivains du XVIe s., sur les changes dans Reçue économique internationale, 1928.

page 74 note 3. De ces tableaux, celui de la p. 6 qui donne en maravédis d'argent le montant des arrivages d'or et d'argent en Espagne, pour le compte tant du Roi que des particuliers,, entre les années 1503 et 1650, est d'une importance vraiment capitale. Malheureusement, pour économiser de la place, Mr Hamilton a groupé les résultats par périodes quinquennales, ce qui n'est pas sans inconvénients, et même sans gros inconvénients.

page 74 note 4. Quelques données, dans l'article de M’ Hamilton, sont fournies sur la proportion de l'or, par rapport à l'argent, dans les arrivages des diverses époques. L'auteur compte que, du poids de métal précieux mis en vente par la Couronne pendant la décade 1521- 1530, environ 97 p. 100 étaii. de l'or. — Dans la décade suivante, 1531-1540, par suite de l'ouverture des mines d'argent du Mexique et du Pérou, il y eut six fois plus d'argent que d'or. — Il finit, dans la dernière décade du siècle, par y en avoir 187 fois plus….

page 75 note 1. Sur cette question des monnaies coloniales, voiries études (J'ANDRÉ-È. Sayous : Les procédés de paiement et la monnaie dans l'Amérique espagnole au XVIe s. dans Revue économique internationale, 1927 ; La circulation de métaux et de monnaies au Pérou pendant le XVIe s. dans Revue d'Economie politique, 1928.

page 77 note 1. Dans son article de la Revue d'Histoire économique el sociale, t. XV,1927, p. 323 et note 4 : « SI la quantité des métaux précieux décupla en un siècle, le niveau général des prix en France ne quadrupla même pas. C'est donc, de toute nécessité que le développement industriel et commercial multiplia les denrées et les marchandises dans de fortes proportions…. La moyenne des prix est de trois àquatre fois plus élevée àlafin du siècle, qu'à son début. »

Mr Hamilton, toujours semble-t-il d'après Wiebe, évoque également l'exemple de l'Angleterre et celui de l'Alsace.En Angleterre, la grande hausse, plus tardive qu'en France, se prononcerait à partir de 1570 et se maintiendrait jusqu'aux environs de 1652, les prix atteignant, à leur point maximum, un niveau 3,31 fois plus élevé que celui de leur point de départ, entre 1451 et 1500. — En Alsace, les prix commencent à monter vers 1525-1526 ; Ils n'atteignent pas leur maximum à la fin du XVIe siècle, mais plus tard, de 1626 à 1650 : ils sont alors 3,41 fois plus élevés d'après Wiebe, qu'ils ne l'avaient été entre 1451 et 1500. Tout ceci, fausses précisions, est-il besoin de le dire ?

page 77 note 2. C'est le titre même de l'article de Mr Raveau dans la Revue d'Histoire économique et sociale. Cet article est reproduit en tête du livre cité plus haut. Il n'est pas sans poser des problèmes que nous n'avons pas à discuter en ce moment.

page 77 note 3. Tout récemment, MIIe Bezard, Yvonne (La vie rurale dans le Sud de la région parisienne de 1450 à 1560 , Paris, F. Didot, 1929 Google Scholar, in-8°, p. 38-43) a cherché à calculer pour la contrée qu'elle étudiait — l'archidiaconé de Josas au diocèse de Paris — le pouvoir d'achat de la livre tournois de 1450 à 1560, en s'inspirant du travail de Mr Raveau. Mais son matériel de prix est bien plus restreint et sa méthode beaucoup moins sûre. Voir à ce sujet les remarques de Marc Bloch, Annales, t. I I , 1930, p. 116— et mon compte rendu dans la Reoue critique, 1930.

page 78 note 1. Qu'on se rappelle les judicieuses remarques de M” Andhé-e. Sayous (Annales, t . 1 , 1929, p. 175-176).

page 79 note 1. Peu d'études critiques à signaler sur ces méthodes. Voir cependant le travail suggestif d'Andheas Walthek, Geldvterl in der Geschichte, Ein methodologiseher Versuch dans Vierteljahrsctrift fur Sozial- und Wirtschafisgeschichle, t. X, 1912, p. 1-52.

page 79 note 2. II surpose résolues toutes les questions qui se rapportent, d'une part, aux monnaies en quoi s'expriment les prix — et, d'autre part, aux mesures. Sur ce dernier problème, qui est d'importance capitale, voir les remarques de Marc Bloch au sujet de la thèse de M1]e Bezard (Annales, t. II, 1930, p. 116) et L. Febvre, compte rendu du même ouvrage (Revue critique, 1930). Voir également sur une tentative d'organisation des recherches dans cet important domaine, une note des Annales, t. I, 1929, p. 582 (Travaux en cours de Mr P. Burguburu).

page 79 note 3. Voir plus loin, dans ce fascicule (p. 151), l'intéressant compte rendu que donne Mr Rutkowski d'un ouvrage important sur les prix en Pologne. Andalousie et Pologne, les deux extrémités, ou presque, d'une chaîne dont nous sommes bien loin de posséder les anneaux intermediaries

page 80 note 1. Nous empruntons la formule au précieux opuscule de F. Simiand, Statistique et expérience, Paris, Rivière, 1922, in-16, p. 39, dont tous les historiens devraient méditer les réflexions, critiques et positives à la fois.

page 80 note 2. T. II, 1929, p. 232.