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Des motifs des électeurs au scrutin fédéral de 1984: le cas de Sudbury

Published online by Cambridge University Press:  10 November 2009

Simon Laflamme
Affiliation:
Université laurentienne

Abstract

Prior to the 1984 Canadian federal electoral campaign, public opinion polls were predicting a Liberal victory. During the period of the campaign, the polls predicted a Conservative victory. What was it that produced this change among the electorate? This article attempts to respond to this question on the basis of an exploratory study carried out in the riding of Sudbury. The study shows that the focus of the election was less on the campaign platforms of the different parties than on the impossible mission facing the Liberal party and especially its leader.

Résumé

Avant la campagne électorale fédérale canadienne de 1984, les sondages annoncent une victoire libérale. Au cours de la campagne, les enquêtes d'opinion publique prévoient la victoire conservatrice. Qu'est-ce qui a provoqué ce revirement des électeurs? Cet article tente de répondre à cette question en s'appuyant sur une enquête exploratrice menée dans la circonscription de Sudbury. Il montre que l'issue de l'élection fut déterminée moins par les programmes électoraux des différents partis que par l'impossible mission du Parti libéral et surtout de son chef.

Type
Notes
Copyright
Copyright © Canadian Political Science Association (l'Association canadienne de science politique) and/et la Société québécoise de science politique 1986

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References

1 Une enquête CROP-Globe and Mail effectuée entre le 18 juin et le 8 juillet 1984 indique que 49 pour cent des électeurs voteraient pour les libéraux, 39 pour cent pour les conservateurs et 11 pour cent pour les néo-démocrates. Un sondage Gallup réalisé entre les 5 et 7 juillet prévoit 48 pour cent d'appuis aux libéraux. 39 pour cent aux conservateurs et 11 pour cent aux néo-démocrates.

2 Peu aprés I'élection de Brian Mulroney à la direction du parti en juin 1983. les progressistes-conservateurs recoltaient jusqu'à 55 pour cent de la faveur populaire.

3 Les conservateurs accumulent 211 siéges avec 50,0 pour cent des suffrages. Les libéraux qui, en 1980, avaient fait élire 147 députés et recueilli 44,3 pour cent des votes, ne l'emportent plus que dans 40 circonscriptions et n'obtiennent plus la faveur que de 28,3 pour cent des mandants. La popularité néo-démocrate demeure à peu prés stable: 30 élus (au lieu de 32) et 18.5 pour cent des électeurs (contre 19.8 pour cent en 1980).

4 En résumé, 17 personnes ont été réticentes à collaborer, sept en ont été empêchées par des problémes de santé, six ne parlaient ni anglais ni français, 18 n'ont pu être rejointes.

5 De 1980 à 1984, les votes obtenus par les libéraux passent de 20682 à 17349, ceux des conservateurs de 4365 à 13 580 et ceux des néo-démocrates de 11767 à 10929. Les autres candidats obtiennent respectivement 510 et 295 votes.

6 Cette majorité passe de 8915 à 3 769 votes.

7 Nos données indiquent notamment que 51,4 pour cent des femmes (contre 36.2 pour cent des hommes) appuient les libéraux.

8 Par âge moyen, nous entendons les gens de 30 à 54 ans.

9 Notons aussi que 14,0 pour cent des gens interrogés donnent la priorité au chef du parti et 3.0 pour cent donnent d'autres réponses.

10 Par exemple, des personnes interrogées mentionnent que le chef néo-démocrate Ed Broadbent dirige « le mauvais parti ».