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Les chefs de cabinets ministériels au Québec: la transition du gouvernement libéral au gouvernement péquiste (1976–1977)

Published online by Cambridge University Press:  10 November 2009

Micheline Plasse
Affiliation:
Université du Québec à Montréal

Abstract

This article first presents a brief survey of the role and functions filled by the personal aide (chef de cabinet) of a minister in Quebec. The analysis continues, in a comparative perspective, by tracing a sociological and professional portrait of the Liberal“chefs de cabinet” in April 1976 and their successors in the pequiste government in July 1977.

We then test the hypothesis that the cleavage between the government and the dominant economic forces has increased since November 15, 1976 as a result of the ideology articulated by the“chefs de cabinet” regarding the social and economic aims of the state. This hypothesis was confirmed.

The hypothesis that the pequiste“chefs de cabinet” exercise a more pronounced influence on the decision-making process is also confirmed. Nevertheless, one cannot argue that the pequiste“chefs de cabinet” usurped the power of the legislators; their influence is more political than technocratic. The growing influence of the pequiste“chefs de cabinet” neverthelsss helps to accentuate the tensions and conflicts between the higher civil service and the ministerial aides.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Canadian Political Science Association (l'Association canadienne de science politique) and/et la Société québécoise de science politique 1981

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References

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11 Ibid., 70.

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13 Ibid., 61.

14 Ibid., 81.

15 Baccigalupo, « Les cabinets ministeriels dans l'Administration quebecoise »

16 Il s'agit ici de relations de supériorité, d'égalité ou d'inferiorité par rapport à la haute fonction publique des ministères concernés. A noter de plus, que les chefs des cabinets des Premiers ministres Bourassa et Lévesque n'ont pas été intégrés aux catégories du Tableau 1. Selon Alain Baccigalupo, le cabinet écran est chargé de protéger le ministre, il crée une sorte de vide autour de sa personne, s'érige en voie de passage obligatoire, constituant un goulot d'étranglement pour toutes les affaires nécessitant l'avis du ministre. II intervient dans toutes les affaires, évoque toutes les questions, reconsidère en détail toutes les solutions proposées, se superpose aux services. Le Cabinet « brain trust » reste l'element-conseil de premier ordre, toutefois les hauts fonctionnaires peuvent avoir acces au ministre directement, sans devoir obligatoirement passer par son cabinet. Le cabinet de type « staff specialise » est a egalite avec la haute fonction publique. II remplit une tache prop re, mais ne constitue ni un ecran, ni une structure-conseil privilégiée. Le cabinet « boîte aux lettres » en position de relégation joue un rôle peu important, l'essentiel des relations est alors axé sur la haute fonction publique.

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