La Croix-Rouge hongroise nous communique que son bureau de renseignements, après s'être installé au siège de la Croix-Rouge, s'est transporté ailleurs.

Son adresse actuelle est: Hadifogoly Gyamolito ès tudósitó hivatal, IX, Kóztelek, Budapest.

Les chambres françaises ont voté, au cours de l'été dernier, la loi dont on trouvera le texte ci-dessous, tel que le publie le Bulletin de décembre de la Société française de secours aux blessés militaires, en la faisant précéder du texte de la Convention de Genève de 1906.

Les indications que le Comité central italien veut bien nous donner à cet égard sont les suivantes :

Les rapports entre la Croix-Rouge et le gouvernement sont réglementés par la loi du 7 février 1884 (dont nous avons donné le texte, ainsi que celui de la loi du 30 mai 1882, en publiant les statuts revisés de la Croix-Rouge italienne du 5 février 1911).

Une lettre toute récente de Mme Pérouse, la distinguée présidente de l'Union des Femmes de France, nous signale le mouvement d'expansion à l'étranger que vient de prendre cette Société, par la fondation de comités français dans plusieurs villes étrangères.

Le rapport annuel de la Croix-Rouge italienne nous informe tout d'abord que le Comité central a transféré son siège à la Via Nazionale, 149.

Ce rapport a été présenté à l'assemblée du 2 mai 1914, avec laquelle on a fait coïncider cette année la célébration du cinquantenaire de la Convention de Genève.

Au moment où, témoignage vivant et durable à la mémoire de cette première héroine de la Croix-Rouge, s'élabore et s'organise la distribution périodique de la médaille qui portera son nom et perpétuera son souvenir, il n'est pas sans intérêt de signaler le monument qui, dans l'église de Santa-Croce, le Panthéon de Florence, vient d'être inauguré en son honneur. Elle y est représentée une lampe à la main. Au pied de la statue se lit l'inscription suivante :

« Florence Nightingale, 1820–1910. L'héroïne de Crimée, « la Dame à la Lampe, comme l'appelaient les soldats qu'elle « soignait durant les longues veilles avec une sollicitude « extraordinaire, et qui fut ainsi, par la force de l'exemple, « l'àme de ce grand mouvement international de pitié qui a « fait naître la Croix-Rouge. Ce tribut de vénération et de « respect est élevé à sa mémoire, à Florence, ou elle est née « et dont elle portait le nom ».

M. le Dr Legrand, médecin major de 1re classe au 103e régiment d'infanterie publie, dans les Archives de Médecine et de pharmacie militaires, une étude sur l'état actuel des différentes sociétés de la Croix-Rouge. Cette étude puise sa valeur en ce que, ainsi que l'indique l'auteur lui-même, il est remonté aux sources et n'a utilisé que les documents authentiques et originanx pour en tirer les renseignements qu'il fournit. II relate, sommairement d'abord, les origines de la Croix-Rouge, soit avant la lettre, c'est-à-dire avant 1863, soit à partir de la fondation officielle de l'institution.

A côté de la lutte contre la malaria, poursuivie avec persévérance et succès depuis bien des années dans la campagne romaine et les marais Pontins et sur laquelle nous aurons peut-être à revenir, la Croix-Rouge italienne a commencé, il y a quelques années, cette même œuvre humanitaire en Sicile.

Nous avons reçu du Comité central de Tokio la lettre suivante dont l'intérêt légitime une publication in-extenso :

«Tokio, le 26 février 1914.

La loi norvégienne du 5 juin 1909 a ajouté le paragraphe suivant à l'art. 328 du Code pénal en vue d'assurer la protection du nom et de l'emblème, de la Croix-Rouge :

« Sera condamné à l'amende ou à la prison, jusqu'à 3 « mois, celui qui :

« 4. En public, sans autorisation et dans un but illégal, « se sert lui-même ou par un employé, d'un signe caracté-«ristique ou d'une désignation qui, par convention avec «une puissance étrangère, est réservé aux employés, sociétés «ou matériel ayant pour but ou fonction de porter secours «aux blessés ou malades de la guerre. Cette disposition «s'applique également aux signes ou désignations qui «peuvent être confondus avec les premiers ».

La question des avions sanitaires est à l'ordre du jour. Elle préoccupe notamment la ligue nationale aérienne en France. C'est sous ses auspices et avec une préface de son président que M. le Dr en droit Ch. Julliot vient de faire paraître une monographic importante.

En quelques pages claires et succintes, le Comité central de Rome présente au public le tableau de ce qu'est la Croix-Rouge en Italie, de ce qu'elle a fait et peut faire.

Cette monographie rappelle d'abord les origines de la Croix-Rouge, les gouvernements qui ont successivement accédé à la Convention de Genève, puis le développement pris par la Croix-Rouge italienne. Elle retrace en quelques lignes son rôle en temps de guerre, par exemple celui qu'elle a joué dans la guerre italo-turque, et expose l'activité déployée en temps de paix, notamment lors du tremblement de terre de Messine en 1908, dans sa lutte persévérante centre la malaria, par son organisation pour les premiers secours en cas d'accident, etc.

L'impératrice douairière du Japon, décédée le 9 avril 1914 dans sa villa impériale de Namaza, a été virtuellement la fondatrice de la Croix-Rouge du Japon.

Durant la rébellion de Satsuma, elle organisa et dirigea une société importante de travailleurs volontaires dans les hôpitaux, et cette association philanthropique fut le germe de la Croix-Rouge. Lorsque cette dernière fut constituée, elle ne cessa pas d'y porter un très vif intérêt et de contribuer largement à ses besoins.

Les nouvelles que nous avons pu donner de la Croix-Rouge néerlandaise, ay ant été un peu sommaires ces dernières années, nous publions avec plaisir et presque in-extenso, le résumé de son activité de 1907–1911, que son Comité a fait imprimer en français.

Le Dr Subotitsch, directeur de l'établissement d'aliénés de Belgrade et secrétaire de la Croix-Rouge serbe, a présenté au récent Congrès international de psychiatrie de Moscou, un rapport sur ce sujet en ce qui concerne les armées serbe, bulgare, monténégrine et grecque. Nous ne suivrons pas le rapporteur dans les détails de son exposé. Contentons-nous de constater que les armées balkaniques se sont montrées plus résistantes aux affections psychiques que les armées d'autres nations, si l'on se base sur les statistiques de cette guerre comparées à celles des guerres antérieures d'Europe et des colonies. Sans doute la cause principale en réside-t-elle dans la résistance tres grande de ces populations aux fatigues physiques, dans la simplicité de leurs mœurs et dans leur sobriété.

En attendant de pouvoir publier les prescriptions définitives qui régiront les relations entre la Croix-Rouge et l'armée, nous avons donné quelques indications à ce sujet d'après une conférence de M. le colonel Hauser. Parlons aujourd'hui, brièvement, d'après la Croix-Rouge suisse. des «détachements de la Croix-Rouge ».

Nous référant à notre 162e circulaire reproduite ci-dessus, nous publions l'acte constitutif de la Société luxembourgeoise nouvellement fondée, ainsi que l'arrêté par lequel le gouvernement du Luxembourg l'a officiellement reconnue, d'après le Mémorial du Grand-Duché, no du 9 août 1914.

Depuis longtemps la Croix-Rouge suisse était en instance auprès de la Confédération pour obtenir une subvention annuelle lui permettant d'atteindre le but qui lui était assigné et notamment d'assurer le fonctionnement des services qui lui incomberaient officiellement en cas de guerre.

Mlle Sturzenegger, qui habite Zurich, a publié, en décembre 1913, une description de ce qu'elle a pu voir en Serbie pendant la guerre des Balkans, à l'instar de ce qu'elle avait déjà fait lors de la guerre russo-japonaise.