En utilisant la technique de l'électrophorèse sur gel d'amidon, la variabilité
génétique de 16 populations de Crassostrea gigas naturalisées ou
cultivées sur les côtes atlantiques françaises ont été comparées à une population de Miyagi (Japon). Les résultats de fréquences alléliques obtenus pour
13 locus analysés dans les 17 populations examinées, ont montré 4 locus monomorphes pour le même électromorphe pour les populations françaises et seulement 3 pour la
population japonaise. Deux allèles particuliers (Aat-190 et αGpd-1112) ont été décelés dans la population japonaise. Cependant, les fréquences des allèles les plus communs pour chaque locus sont les mêmes en France et au Japon et les critères de variabilité génétique (taux de polymorphisme, taux d'hétérozygotie, nombre moyen d'allèle par locus) qui sont très élevés, sont du même ordre au Japon et en France, y compris pour une population originaire d'écloserie. Les critères d'identité
génétique ont montré une similarité très forte entre la population du Japon et celle de France. Parmi celles-ci, quatre populations d'estuaires ont montré certains génotypes particuliers mis en évidence par analyse factorielle des correspondances.