Soit U une fonction définie sur un ensemble fini E muni d'un
noyau markovien irréductible M. L'objectif du papier est de comparer
théoriquement deux procédures stochastiques de minimisation globale de U :
le recuit simulé et un algorithme génétique.
Pour ceci on se placera dans la situation idéalisée d'une infinité de particules disponibles
et nous ferons
une hypothèse commode d'existence de suffisamment de symétries du cadre (E,M,U).
On verra notamment que contrairement au recuit simulé, toute évolution logarithmique
de l'inverse de la température conduit asymptotiquement à concentrer les dynamiques de Feynman-Kac recuites
sur
certains minima globaux de U (du moins si M ne fait pas sortir de leur ensemble en un temps presque immédiat).
Par contre, ces dernières ont tendance à oublier plus difficilement leur condition initiale et on quantifiera
précisément cette propriété. Enfin on présentera les conjectures correspondantes dans une situation plus générale.