7 results
Research on personality disorders in Norway *
- P Vaglum
-
- Journal:
- European Psychiatry / Volume 7 / Issue 1 / 1992
- Published online by Cambridge University Press:
- 16 April 2020, pp. 9-14
-
- Article
- Export citation
-
Norway was the first European country to be introduced to the American diagnostic system DSM III. In this paper the author presents some of the main results of the Norwegian studies of the DSM III personality disorders with particular emphasis on validity, comorbidity and treatment.
Nosographie des états dépressifs: tendances actuelles
- JD Guelfi
-
- Journal:
- Psychiatry and Psychobiology / Volume 5 / Issue 3 / 1990
- Published online by Cambridge University Press:
- 28 April 2020, pp. 161-167
- Print publication:
- 1990
-
- Article
- Export citation
-
La distinction entre deux principales catégories de dépression sur des bases essentiellement étio-pathogéniques a largement dominé la littérature internationale jusqu’aux années 1970. La validité de cette dichotomie: dépression «endogène» dépression «névrotique” n’a cependant jamais pu être démontrée de façon indiscutable. Selon l’école unitaire de Londres, les troubles affectifs, anxieux et dépressifs, représentent même des troubles pour lesquels les variations interindividuelles observées sont des modifications purement quantitatives au sein d’un continuum. L’utilisation aux États-Unis de critères diagnostiques pour délimiter les différentes catégories nosologiques s’est considérablement développée depuis 1972. Cette tendance a abouti à la généralisation des critères diagnostiques pour l’ensemble des troubles mentaux et au DSM III en 1980, révisé en 1987. Les principales originalités de la forme révisée du DSM III par rapport à la première version du manuel sont les critères de la mélancolie, l’utilisation d’un cinquième chiffre pour préciser l’intensité du trouble actuel et l’individualisation des troubles de l’humeur à caractère saisonnier. La dixième révision de la classification internationale des maladies élaborée par l’OMS est actuellement en préparation. Cette classification a assez largement accepté les principes généraux du DSM III. La confrontation de ces deux modèles de classification montre que la distinction classique endogène-non endogène est progressivement remplacée par la distinction bipolaire-non bipolaire. Au sein des dépressions non bipolaires, la valeur du modèle unitaire reste une question d’actualité, toujours controversée. Une autre tendance de la nosographie actuelle des troubles dépressifs est représentée par des classifications essentiellement fondées sur une réactivité thérapeutique différentielle. Ces modèles classent les syndromes dépressifs essentiellement en fonction de manifestations dont dépendent en grande partie l’accessibilité à la thérapeutique et la qualité du résultat obtenu sous traitement comme l’anxiété et certaines caractéristiques de la personnalité.
Utilisation du DSM III en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
- M.F. Le Heuzey, O. Halfon, N. Crepin, P. Betolaud, M. Dugas
-
- Journal:
- Psychiatry and Psychobiology / Volume 4 / Issue 1 / 1989
- Published online by Cambridge University Press:
- 28 April 2020, pp. 13-21
- Print publication:
- 1989
-
- Article
- Export citation
-
Le DSM III, qui est un système nosologique définissant des catégories diagnostiques psychiatriques, a été peu utilisé chez l’enfant et l’adolescent. En effet, les troubles psychiatriques de l’enfant ont longtemps été ignorés, leur abord étant essentiellement pédagogique. De plus, la définition du normal et du pathologique est difficile chez l’enfant, qui est un sujet en évolution. Le principe du DSM III chez l’enfant et l’adolescent est le même que chez l’adulte. Les diagnostics se retrouvent sur deux axes. Si le DSM III a une section séparée pour les diagnostics spécifiques à l’enfant et à l’adolescent, beaucoup d’enfants sont concernés par des diagnostics figurant a la partie adulte du DSM III, et réciproquement. Notre étude a porté sur 894 enfants et adolescents hospitalisés ou examinés en journée d’observation pendant 2 ans dans le Service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Hérold à Paris. Les diagnostics ont été portés en fonction des directives du DSM III au cours d’une cotation collective non aveugle, réalisée par les médecins seniors du service, réunis une fois par semaine. Nos 894 sujets se répartissent en 560 sujets de moins de 13 ans et 334 sujets de 13 ans ou plus. La population comporte 551 garçons et 343 filles. La prédominance masculine est nette pour les moins de 13 ans, alors qu’après 13 ans le nombre de garçons et de filles est équivalent. Un diagnostic DSM III soit sur l’axe I, soit sur l’axe II a été possible dans 97% des cas. Les diagnostics les plus représentés sur l’axe I chez les moins de 13 ans sont le retard mental et les troubles avec manifestations physiques, surtout chez les garçons; chez les plus de 13 ans, ce sont les troubles affectifs et les troubles de l’alimentation, surtout chez les filles. Sur l’axe II, il faut souligner la rareté des troubles de la personnalité, alors que les troubles spécifiques du développement sont nombreux, en particulier chez les moins de 13 ans. Sur l’axe III, environ 20% de notre population présente un problème physique intervenant dans sa pathologie psychiatrique. Sur l’axe IV, on constate qu’il n’y a pas de différence de sévérité de stress dans les 2 groupes d’âges considérés: en revanche, les filles ont des stress plus marqués que les garçons. Sur I axe V, les plus de 13 ans fonctionnent plus mal que les moins de 13 ans. Les résultats de notre étude confirment les autres études en ce qui concerne le sex ratio. En revanche, chez les moins de 13 ans, nous avons beaucoup plus porté de diagnostic de retard mental et de trouble global du développement qu’Anderson, par exemple, et nous constatons moins de troubles des conduites et de déficit de l’attention que dans d'autres études, américaines notamment. De plus, chez les plus de 13 ans, nous comptons beaucoup moins de schizophrènes que Strober. Cette discordance peut être expliquée par le fait que nous ne portons qu’avec grande précaution le diagnostic de schizophrénie chez un adolescent. L'utilisation du DSM III dans un service de pédo-psychiatrie oblige à un minimum de rigueur et de cohérence, permet de pouvoir entreprendre des études de recherche clinique comparable avec d’autres centres. Son principal défaut est le problème de la validité de certaines de ces catégories diagnostiques chez l’enfant et chez l’adolescent due à l’absence de toute référence technique. On peut se demander si le DSM III a actuellement le statut d’une nosographie.
Critères diagnostiques, échelles et questionnaires utilisés au cours des dépressions
- J. D. Guelfi
-
- Journal:
- Psychiatry and Psychobiology / Volume 3 / Issue S1 / 1988
- Published online by Cambridge University Press:
- 28 April 2020, pp. 63s-70s
- Print publication:
- 1988
-
- Article
- Export citation
-
Les principaux instruments standardisés d’évaluation clinique de la dépression et de l’anxiété comprennent les critères diagnostiques, des échelles d’appréciation et des tests mentaux, principalement des questionnaires. L’utilisation systématique de critères diagnostiques rigoureux se révèle utile pour pouvoir constituer des groupes de Patients suffisamment homogènes pour les recherches cliniques. L'approche polydiagnostique représente, dans cette optique, une voie intéressante de recherche, permettant de ne pas être limité par un système de référence nosographique unique. Les systèmes permettant à ce jour la meilleure homogénéité des groupes de malades sont les critères du DSM III d’un épisode dépressif majeur, les critères de St-Louis de dépression primaire (Feighner, 1972), et les critères de dépression endogène (échelles de Newcastle; Roth, 1983), utilisés conjointement.
Certaines échelles de dépression ont fait l’objet de développements récents en Europe comme la MADRS, l’échelle de ralentissement dépressif de Widlocher, l’échelle d évaluation de la dépression de Pichot et l’échelle manie-dépression du système AMDP. Il en est de même pour certains questionnaires ou check-lists comme le questionnaire HAD, la HSCL, les échelles visuelles analogiques de Norris ou la CHESS, check-list d’évaluation des symptômes somatiques. La sensibilité au changement de ces divers instruments en fait leur principal intérêt pratique.
Bouffée délirante et evolution schizophrénique : rôle pronostique de la classification DSM III
- H. Lazaratou, G. Dellatolas, T. Moreau, H. Chaigneau
-
- Journal:
- Psychiatry and Psychobiology / Volume 3 / Issue 5 / 1988
- Published online by Cambridge University Press:
- 28 April 2020, pp. 297-304
- Print publication:
- 1988
-
- Article
- Export citation
-
La validité du diagnostic psychiatrique a, depuis toujours, soulevé des objections et des critiques. Malgré tous les progrès récents dans ce domaine, on est encore loin d’une nosologie psychiatrique acceptée par tous les pays. Dans le domaine des psychoses non affectives, les nosologies française et américaine sont différentes. Dans un premier temps les auteurs décrivent les épisodes classées «bouffée délirante aiguë», entité clinique traditionnellement française, au moyen du DSM III. Le reclassement, selon les critères du DSM III, de 55 patients hospitalisés entre 1975 et 1980 avec le diagnostic de bouffée délirante aiguë a abouti à un éclatement de cette entité française dans les 5 entités DSM III suivantes: troubles schizophréniques, troubles schizophréniformes, psychoses atypiques, psychoses réactionnelles brèves, troubles affectifs. Dans un deuxième temps, une évaluation des 2 nosologies, française et américaine, est tentée, sur la base d’informations sur l’evolution à 5 ans, obtenues chez les 55 patients. Pendant cette période l’épisode est resté unique chez 29% des patients, 18% ont présenté une ou plusieurs rechutes sous forme d’épisodes identiques, 36% ont évolué vers la schizophrenic et 16% vers la psychose maniaco-depressive. Parmi les épisodes classés «troubles schizophréniques» par le DSM III, 60% ont évolué vers la schizophrenic. Dans un troisième temps, la sémiologie des épisodes classés «bouffée délirante aiguë» est décrite à l’aide de la Liste Intégrée de Critères d’évaluation Taxinomique pour les psychoses non affectives (LICET-S) afin de rechercher des éléments témoignant ou prédictifs d’une evolution schizophrénique. Les épisodes classés «bouffée délirante aiguë» s’avèrent être de nature et de pronostic très divers; leur description au moyen du DSM III permet de définir des entités plus homogènes, comme le montrent leurs evolutions.
Relations entre certains critères du DSM III et les échelles de personnalité de L'IP9/D
- J.J. Hoffmann, G. Veron, P. Chanez
-
- Journal:
- Psychiatry and Psychobiology / Volume 1 / Issue 3 / 1986
- Published online by Cambridge University Press:
- 28 April 2020, pp. 205-213
- Print publication:
- 1986
-
- Article
- Export citation
-
Les auteurs ont fait passer un questionnaire de personnalité (l'IP9/D) à 187 sujets, 30 d’entre eux y présentaient une tendance pathologique dans au moins une des dix échelles. Mélangés à 30 autres sujets sains, ils ont alors été revus en entretien individuel afin d'y mettre en évidence d’éventuels diagnostics de troubles de la personnalité (personnalités pathologiques) selon les critères du DSM III. Seuls les sujets pathologiques selon l'IP9/D reçurent un diagnostic de personnalité pathologique d’après le DSM III. Une analyse factorielle des correspondances multiples éclairée d’une classification ascendante hiérarchique a confirmé statistiquement et d’une manière générale que ce qui est mesuré par l'un, l'est aussi par l'autre. Ainsi les sujets étiquetés «personnalité atypique, mixte ou autre» (301.89) correspondaient à ceux qui présentaient une tendance pathologique en «Anxiété et/ou Dépression» (IP9/D). L’IP9/D explore la tendance à la «schizoïdie” qui est très proche, en fait, de la personnalité schizotypique du DSM III. Les personnalités histrionique et borderline du DSM III sont très proches des tendances psychopathiques de l’IP9/D ; de même la tendance à l’hystéroïdie de l’IP9/D s’agrège rapidement avec la personnalité antisociale du DSM III, ce qui confirme un certain nombre de constatations cliniques. Si, en dépit d’une certaine dispersion, la même observation peut être faite en ce qui concerne l’échelle obsessionnelle de l’IP9/D et la personnalité compulsive du DSM III, certains liens paraissent moins évidents compte tenu du fait que la population étudiée est quantitativement faible. Cependant, il y a concordance entre les deux techniques : la passation d’un questionnaire de personnalité et les entretiens cliniques. Toutefois, il faut se garder de conclure hâtivement et abusivement qu’un questionnaire peut remplacer un entretien clinique.
Description selon le DSM III et diagnostic «intuitif» de 1298 déprimés suivis en ambulatoire par des psychiatres français
- Y. Lecrubier, S. Lancrenon, A. Ghozlan
-
- Journal:
- Psychiatry and Psychobiology / Volume 1 / Issue 1 / 1986
- Published online by Cambridge University Press:
- 28 April 2020, pp. 75-84
- Print publication:
- 1986
-
- Article
- Export citation
-
1298 malades déprimés ambulatoires ont été étudiés par 209 psychiatres. Les malades décrits par un psychiatre se présentaient consécutivement à son cabinet. Le cahier d'observation permettait une classification intuitive française, un classement selon le DSM III et une évaluation par l'échelle de dépression de Montgomery et Asberg (MADRS), l'échelle de ralentissement dépressif (ERD) et l'échelle de Covi d'anxiété. Pour le critère «avec mélancolie » du DSM III, l'item «distinct quality of mood» n'a pas été retenu. Le diagnostic DSM III avec caractéristiques psychotiques n'a pas été présenté du fait d'interférences mal définies avec le diagnostic français : «mélancolie délirante».
La population comporte 2/3 de femmes ; des antécédents dépressifs sont présents chez 66 % des sujets. Les antécédents familiaux de dépression sont habituels : mère 19 %, père 18 %, fratrie 14 %. 95 % des sujets présentent les critères symptomatiques exigés pour le diagnostic d'épisode dépressif majeur (EDM) ; une évolution continue depuis deux semaines réduit ce chiffre à 86 % (tableau 1). Les EDM «avec mélancolie» (DSM III) représented 1/3 de l'échantillon ; cela reste vrai dans les différentes catégories diagnostiques (tableau 2). Ce résultat est en faveur du caractère quantitatif plus que qualitatif du critère «avec mélancolie». Ceci est d'autant plus probable que les scores des échelles sont équivalents chez les sujets «majeurs» et «non majeurs» si l'on exclut les «mélancolies» (tableau 4) et identiques dans les différentes catégories diagnostiques lorsque les «mélancolies» sont éliminées (tableau 5). La gravité moyenne légèrement plus importante pour certains diagnostics serait done due à un nombre plus élevé de sujets «avec mélancolie».
Lorsque l'on compare les diagnostics français et américains (tableau 3) on peut noter un bon accord pour les sujets bipolaires.
Les psychiatres français nient en revanche l'existence d'une véritable cyclicité chez les 2/3 des «déprimés majeurs récurrents». Enfin ils affirment au contraire son existence chez environ 1/3 des malades dysthymiques ce qui va dans le sens de certains travaux de H. Akiskal, 1983.
Au vu de ces résultats, trois propositions peuvent être faites :
- la diversité des critères symptomatiques exigés pour la définition des catégories DSM III pourrait être homogénéisée rendant la comparaison des groupes plus claire sans diminuer en pratique le nombre des malades inclus.
- Les critères évolutifs définissant les patients dysthymiques devraient etre affines si Ton veut que ce groupe soit plus homogène.
- Le critère «avec melancolie» devrait, sur le plan symptomatique, comporter des éléments plus qualitatifs.