LORS de mon court passage au Nèpal dans l'ètè de 1928, le Gènèral Kaisar Shum Shere, un des fils du maharaja Chandra Shum Shere, m'avait invitè à examiner la belle collection de manuscrits qu'il a formèc avec autant de goût que de zèle. C'est là que j'ai eu l'occasion de trouver les fragments que je publie ici. Le successeur de Chandra Shum Shere, le maharaja Bhim Shum Shere, qui porte aux recherches scientifiques le même interet que son frère aînè, a bien voulu m'envoyer la copie de ces feuillets. L'original, autant qu'il me souvient, est tracè sur des feuilles de palmier de petit format, en belle ècriture du moyen âge nèpalais; la langue en est gènèralement assez correcte.

L'ensemble se rapporte au culte tantrique de Vajrayoginī, une divinitè encore populaire au Nèpal; le village de Sanku, à l'amorce de la route qui mène au Tibet—route qui reste fermèe aux Europèens depuis près de deux siècles—possede un temple fameux consacrè à cette dèesse. L'ouvrage dont nous avons ici un fragment donnait l'historique, naturellement lègendaire, de ce culte, la transmission de maîtres à, disciples, et le rituel. C'est un spècimen curieux des documents qui ont dû servir de base au lama Tāranātha pour ses prècieuses compilations en tibètain. II ne sera pas inutile, en vue des recherches ultèrieures, de dresser ici les tables de succession spirituelle fournies par ce texte. (Voir au verso, page 418.)

IN der Streitberg-Festgabe 1924 veröffentlichte ich einen kurzen Artikel mit der Überschrift:, Lateinisch campus als Lehnwort im Indischen? “Es handelte sich um das indische Wort kampana „Heer”, das in Kalhana's Chronik von Kaśmir häufig (über zwanzigmal) vorkommt. Die einheimischen Grammatiker und Lexikographen kennen oder nennen das Wort nicht, wiederum mit Ausnahme des Kaśmirers Ksemendra, der in seinem Wörterbuch Lokaprakāśa den kampanādhipati, den Anführer des Feldheeres, in der Liste der höchsten Staatsbeamten aufführt.

Wer die Sorgfalt kennt, mit der alle irgendwie bemerkenswerten Wörter der indischen Sprache von den einheimischen Wörterbüchern registriert werden, darunter vielfach solche, die in der sonstigen Literatur nicht einmal belegt sind, wird das Fehlen dieses Wortes z.B. unter den elf Synonymen von „Heer”, die der Amarakśa im Ksatriya-Kapitel (2, 8) aufzāhlt, ebenso in der Vaijayantī und den zahlreichen sonstigen Wörterbüchern merkwürdig genug finden, und es ist in der Tat eigentlich nur so zu verstehen, dass es sich hier um ein Wort handelt, das nur beschrānkte Verbreitung, eben im Nordwesten, besass, im übrigen Indien dagegen unbekannt geblieben ist.

Le gènitif du pronom personnel Sanskrit de première personne m෡ma est isolè en indo-europèen; aucune autre langue n'en ofEre le correspondant. Au contraire, la forme iranienne mana a un correspondant exact dans mene du vieux slave, dont l'antiquitè est confirmèe par les formes des langues baltiques. Il est naturel de conclure de là que máma est une forme altèrèe, et mana la forme ancienne de l'indo-iranien. Hypothèses compliquées; mais les développements linguistiques ne sont pas toujours simples.

Dans le volume III de la belle Altindische Grammatik qu'il vient de publier en collaboration avec M. Debrunner, M. Wackernagel, § 228a, p. 461, maintient cependant une opinion contraire: skr. mama continuerait l'ancienne forme indo-iranienne; iran. mana et si. mene en seraient des formes alterees par dissimilation; l'indo-iranien mama representerait un ancien ama reposant sur erne que supposeraient les formes grecques et armeniennes; et m- y serait retabli d'apres d'autres formes du pronom. Il en faut examiner le detail pour faire la critique de 1'explication: le problème est menu en apparence; mais il touche à des questions capitales pour l'étude des langues indo-europèennes.

At present Munjān is the name of the upper part of the Kokcha valley, above the place where the Anjuman-Kurān stream joins the main river. According to Yule the district formerly extended towards the north-west, right up to the neighbourhood of Khānābād and Tālīkān. However this may be, some place-names seem to indicate that Munjī was once spoken further north than is the case at present.

Among the numerous Kharosthi documents recovered from Chinese Turkestan and transcribed and edited by A. M. Boyer, E. J. Rapson, and E. Senart, is one which is in many ways unique. This is the oblong wooden tablet which is numbered 661 in the second volume of these scholars' Kharosthī Inscriptions, where there is given on plate 12 a photographic reproduction of the document in question. It is one of the few documents discovered at Endere, which seems in ancient times to have been a sort of military fort situated about halfway between Charchan (Calmadāna of the inscriptions) and Nina or Niya (Cad'ota). Not only does it show some marked peculiarities of alphabet, dialect, and general style of composition, but as can be seen from the reproduction the form of writing also is quite unusual.

It is written in a very stiff and archaic form of script, but the ink is fresh and the writing is very well preserved and clear and Konow is probably right when he says in his paper on “ The Names of the Kings in the Niya documents ”, published in Acta Orientalia, that “ it does not seem possible to ascribe a late date to E. vi, ii, i, which is probably not an original but a copy from an old tablet ”. Various indications supporting this view of a very early date for the original of this document will be noticed in the course of the following commentary. For the sake of convenience of reference, I repeat the text of the inscription here.