Abstract. This article is a response to one published by
Louis Bélanger, Érick Duchesne and Jonathan Paquin
challenging existing accounts for the patterns of external support for
secessionist movements. They assert that regime
type—democracy—provides a better explanation than either
vulnerability or ethnic ties. I take issue with their operationalization
of my arguments along with other aspects of their work. Here, I replicate
their study first using their data and importing my variable measuring not
just ethnic affinity with the secessionists but the possibilities of a
country having ties with either or both sides of an ethnic conflict. Then,
using my data, I again replicate their analyses. I find that ethnic ties,
properly measured, not only better accounts for the international
relations of secession but of ethnic conflict in general.
Résumé. Ce texte est une réplique
à l'article de Louis Bélanger, Érick Duchesne et
Jonathan Paquin, qui conteste les explications usuelles des variations
dans l'appui international aux mouvements sécessionnistes.
Selon eux, plus que la vulnérabilité ou les liens ethniques,
c'est le type de régime – soit la démocratie
– qui explique mieux le phénomène. Je remets en
question leur façon d'opérationnaliser mes arguments,
ainsi que plusieurs autres aspects de leur recherche. Afin de tester leurs
résultats, je reproduis d'abord leur étude en utilisant
leurs données et en y ajoutant ma variable qui mesure non seulement
les affinités ethniques avec les sécessionnistes, mais
également l'éventualité qu'un pays
entretienne des relations avec l'un ou l'autre des protagonistes
d'un conflit ethnique. Puis, je reprends leur analyse en utilisant
mes propres données. Il en ressort que, lorsqu'elle est
mesurée correctement, la variable des liens ethniques fournit une
meilleure compréhension non seulement des relations internationales
du phénomène de sécession, mais également des
conflits ethniques en général.