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The African Labourer

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

In dealing with the subject of labour in Africa, I must first ask you to remember that it is no easy task to deal in a comparatively short space with a theme that is not only complicated and elusive in itself, but also one that has many ramifications; I therefore propose to confine myself to an attempt at a résumé of the history of African labour, with some indication of the problem as it confronts us at the present day. Political views, economic interests, religious and racial prejudices, and national obligations, all have an important influence on our subject; the consideration of these, however, would be so controversial and so prolonged, that I must be content with a summary of facts, intended to serve as an indication of the nature of the problem, and the main difficulties which confront us.

Résumé

LA MAIN-D'ŒUVRE EN AFRIQUE

Cet article traite uniquementde l'Afrique bantoue, à l'exclusion de l'Égypte, du Maroc et de l'Ouest-africain.

En suivant le développement de la main-d'œuvre en Afrique, dès les temps les plus reculés, l'on s'aperçoit que la société dont le travailleur est sorti se composait tout d'abord de chasseurs, puis de pastoraux et enfin d'agriculteurs. Ces derniers torment à présent la majorité, quoique les autres se rencontrent encore. L'organisation sociale de ces peuples était essentiellement communale; la tribu, plutôt que l'individu, y était prise en considération. La loi était une loi civile plutôt que criminelle, les terres appartenaient à la communauté et le mariage était un contrat entre deux groupes. Le travailleur africain a hérité cette façon de voir. Il est par conséquent un exemple de mentalité collective.

La société bantoue primitive jouissait de nombreux avantages: telle l'absence de pauvreté, de prostitution et d'alcoolisme, tandis que la nourriture, l'habillement et les demeures suffisaient au niveau peu élevé des besoins communs. Il y aurait done profit à conserver une grande partie de l'ancienne organisation sociale.

L'ancien système, néanmoins, était vulnérable: il n'a pu résister à l'invasion étrangère. Sur la côte orientale les Arabes introduisirent l'Islam et son système individualiste accompagné de l'esclavage, sanctionnés dans cette entreprise par l'obligation de propager leur religion par tous les moyens possibles. Les Portugais leur succédèrent, ne prenant fermement pied que sur la côte occidentale, où ils n'eurent pas à lutter contre la rivalité arabe. Les Portugais, eux aussi, admettaient l'esclavage comme un moyen de propagande religieuse. Les Anglais et les Hollandais suivirent, forts d'une conception différente au point de vue religieux: ils niaient toute existence de l'âme chez le noir et agissaient en conséquence.

Le XIXe siècle fut témoin de l'abolition virtuelle de l'esclavage, mais l'attitude mentale ne changea pas. Une conviction générale dominait les esprits, selon laquelle le noir ne peut être excité au travail que par des procédés de contrainte. L'idée que la création de nouveaux besoins est le plus sûr encouragement au travail est moderne.

Les aspects de la question de main-d'œuvre sont de nature à la fois théorique et pratique. L'on peut se fier au patron qui veillera au bien-être et au contentement de ses ouvriers; l'administrateur cependant doit étudier et prendre en considération le caractère d'une société s'étant formée sur la base du travail salarié. Le problème de la main-d'œuvre n'est pas un sujet isolé. Il concerne l'administrateur, le médecin, l'agent de sûreté et le maître d'école. Il affecte les statistiques sur l'accroissement et le décroissement de la population.

L'émigration en quête de travail permet des mesures pour le bien de la santé, et devrait servir à améliorer les lois sanitaires, l'alimentation, etc.

La possibilité d'une désintégration de la tribu, la substitution de règlements imposés par l'employeur à tout code moral ou sodal sont un danger sérieux. Plus l'absence du foyer se prolonge, plus ce danger augmente. Il est désirable de maintenir autant que possible l'ambiance du village natal.

Il se peut que l'on découvre des facteurs ethnologiques prouvant que certaines tribus sont plus particulièrement aptes à prendre l'habitude du gagne-pain, tandis que d'autres suivront un développement différent.

Le désaccord entre les différentes méthodes relatives à la question de maind'œuvre est évident. Une collaboration plus étroite dans la recherche de principes de conduite, pouvant être adoptée par les différents pays intéressés, serait extrêmement désirable.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1930

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