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Fetishism Revisited: Kongo Nkisi in Sociological Perspective1

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

Fetishism, a word much in vogue in late nineteenth century anthropology, no longer appears in serious scholarly use, except among art historians, psychoanalysts, and Marxist economists. Tylor, the most influential voice in the definition of fetishism, regarded it as a development of animism; fetishism was ‘the doctrine of spirits embodied in, or attached to, or conveying influence through, certain material objects. Fetishism will be taken as including the worship of ‘stocks and stones’ and thence it passes by an imperceptible gradation into Idolatry’ (Tylor 1874:II:144). Tylor went on to speculate that primitive man originally imagined the soul of a deceased person to inhabit some relic such as a bone; this idea once established, it evolved into a propensity to associate any unusual object with a spirit. If the spirit, with its capacity for action, were embodied in an object specially made to represent its character, the ethnographer would recognise an Idol.

Résumé

UNE RÉVISION DU FÉTICHISME: LE NKISI KONGO VU DANS UNE PERSPECTIVE SOCIOLOGIQUE

Les minkisi des Bakongo, exemple classique de ‘fétiches’, sont beaucoup plus complexes que ne lindiquaient les théories simplistes de l'animisme et du fétichisme et méritent qu'on les examine avec plus d'attention que ne leur a accordé l'anthropologie moderne. Ce rapport, élaboré à partir de textes indigènes et de l'ethnographie des débuts de ce siècle, se concentre sur le processus des rites et affirme la supériorité d'une approche sociologique envers ce sujet. On démontre que les minkisi font partie intégrante d'un système dynamique de rites dont les autres traits majeurs sont la sorcellerie, l'autorité du chef et le culte des esprits locaux: tous les quatre sont des cultes des morts. Toutefois la sorcellerie est un culte négatif et, en fait, fictif. Les trois autres cultes reels et positifs, ou encore cultes agréés, se repartissent entre ceux qui sont la responsabilité de groupements publics, les groupes de descendance (cultes des ancêtres) ou groupes locaux (esprits), et d'autre part ceux qui constituent la magie (minkisi) qui, comme la sorcellerie, est pratiquée par l'individu lui-même. Le nkisi proprement dit (charme, fétiche) est présenté comme étant une représéntation complexe du cosmos au sein duquel les vivants sont associés métonymiquement aux morts tout-puissants et métaphoriquement aux espèces naturelles. Cependant la terminologie, le processus des rites et les objets qui sont au centre des autres cultes, offrent essentiellement une structure symbolique semblable. L'autorité du chef en particulier est envisagée comme un culte collectif de l'affliction. Les diverses catégories où se répartissent les morts et done les objets de culte qui les répresentent, se distinguent particulièrement bien par les rôles qui leur sont attribués, c'est-à-dire par le mode d'action qui est imposé aux individus par le rapport qu'ils perçoivent entre ceux-ci et 1'une ou l'autre classe. Le rapport se termine par des références sommaires aux prolongements modernes.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1977

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