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A Linguistic Tour in Southern Nigeria.1 Certain Problems Re-stated

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

A six-months' tour in Southern Nigeria has afforded a valuable opportunity for review of certain questions about the chief languages of this part of West Africa and for a re-statement of the problems connected with them. The main questions are:

1. With what success can one dialect be used as a literary medium?

2. Is the new orthography suggested by the Institute suitable for the purposes for which it was designed?

3. Are educated Africans interested in their own language and its development?

4. Can Europeans learn to speak these languages with any degree of accuracy ?

5. What are the present needs, and what lines should future work take?

I can here express on these points only my own views, based on the experience of my tour and my work previous and subsequent to it. The two districts with which this article is mainly concerned are the Efik and Ibo speaking areas in Southern Nigeria.

Résumé

ENQUÊTE LINGUISTIQUE DANS LA NIGÉRIA MÉRIDIONALE: EXAMEN DE QUELQUES PROBLÈMES

Les principales questions sont:

1° Un dialecte peut-il être employé avec succès comme moyen littéraire de communication; 2° La nouvelle orthographe suggérée par l'Institut convient-elle pour le but proposé; 3° Les Africains lettrés s'intéressent-ils à leur langue maternelle et à son évolution; 4° Les Européens peuvent-ils parler ces langues avec toute l'exactitude désirable; 5° Quels sont les besoins actuels et quelle orientation doit affecter le travail à entreprendre pour l'avenir?

1° L'Erik s'est imposé comme langue littéraire et sans beaucoup de peine aux indigènes parlant les différents dialectes du groupe Ibibio-Efik. Les nombreux dialectes de l'Ibo viennent compliquer la question. La tentative faite pour unir ces dialectes avait pour but de surmonter ces difficultés, mais ce langage ne pourra se développer qu'à la condition que sa morphologie et son vocabulaire soient enrichis; une espèce de langue commune est en train de se répandre, elle est due en grande partie à l'influence des Ibo lettrés dans le pays.

2° La nouvelle orthographe acceptée en 1929 a connu depuis cette époque une vive opposition de la part des missions protestantes; son motif est en grande partie mais non pas entièrement d'ordre financier.

3° Il a été noté à ce point de vue deux opinions: certains Africains pensent que les encouragements en vue d'étudier les langues vernaculaires constitue à leur égard une mise à l'écart, par contre d'autres sont de plus en plus fiers de leurs parlers et des possibilités de leur développement.

4° La difficulté relative aux sons, aux tons, à la grammaire peut être surmontée à la condition d'aborder le problème d'une manière scientifique en employant les méthodes modernes pour enseigner et apprendre les langues.

5° Une littérature et des périodiques en langue indigène, des livres d'intérêt général. Les travaux de science linguistique: grammaires et dictionnaires modernes. Analyse des langages les moins évolués pour des buts scientifiques et anthropologiques.

Type
Articles
Copyright
Copyright © International African Institute 1935

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References

page 96 note 1 Efik records for learning the tones of the language are issued by the Linguaphone Institute, which also publishes two Hausa records. Ibo ones are in preparation. Swahili, Ewe, Yoruba, Fante, and Mandara records are issued from the Lautbibliothek, Berlin.