Hostname: page-component-cb9f654ff-p5m67 Total loading time: 0 Render date: 2025-08-11T15:52:21.861Z Has data issue: false hasContentIssue false

Pratique du séchage artisanal de fruits et légumes dans le suddu Cameroun

Published online by Cambridge University Press:  24 January 2011

Marcel Edoun*
Affiliation:
École Ntl. Sup. Sci. Agro-Ind., BP 455, Ngaoundéré, Cameroun , CIRAD, Persyst, UMR QUALISUD, TA 40/15, 73, rue J.F. Breton, 34398 Montpellier, Cedex 5, France
Alexis Kuitche
Affiliation:
École Ntl. Sup. Sci. Agro-Ind., BP 455, Ngaoundéré, Cameroun ,
Claude Marouzé
Affiliation:
CIRAD, Persyst, UMR QUALISUD, TA 40/15, 73, rue J.F. Breton, 34398 Montpellier, Cedex 5, France
François Giroux
Affiliation:
CIRAD, Persyst, UMR QUALISUD, TA 40/15, 73, rue J.F. Breton, 34398 Montpellier, Cedex 5, France
César Kapseu
Affiliation:
École Ntl. Sup. Sci. Agro-Ind., BP 455, Ngaoundéré, Cameroun ,
*
Correspondance et tirés à part
Get access

Abstract

Introduction. Depuis quelques années, le séchage des fruits et légumes àpetite échelle connait un regain d’intérêt au Cameroun, que ce soit pour la vente localeou pour celle d’exportation. Or, les transformateurs qui pratiquent cette activité ne sontpas satisfaits des séchoirs qu’ils utilisent. Matériel et méthodes. Dans cecontexte, nous avons réalisé une enquête de type semi ouvert auprès d’une cinquantained’unités de séchage installées dans les zones de Douala et de Yaoundé (Cameroun) afin demieux identifier les difficultés qu’elles rencontrent. Les informations obtenues au coursde cette enquête ont été codifiées pour faciliter leur exploitation informatique. Nousn’avons conservé dans l’échantillon constitué que les entreprises travaillant à petiteéchelle (70 % de l’échantillon initial), c’est-à-dire traitant moins de 500 kg de produitsfrais par cycle de séchage. Résultats. L’analyse des résultats a montré queprès de 45 % des unités étudiées ne possédaient pas de séchoir et que 70 % des séchoirsrecensés dans les unités qui en étaient équipées étaient des séchoirs à gaz. Dansl’ensemble, près de 92 % de ces séchoirs sont des séchoirs à convection naturelle. Lemodèle de séchoir connu est le modèle Atesta importé du Burkina Faso dont des variantessont fabriquées localement. Il s’avère que ce modèle ne répond que partiellement auxbesoins des utilisateurs et que les transformateurs locaux abandonnent de plus en plus cesséchoirs. Conclusion. L’état de lieux des activités de séchage à petiteéchelle des fruits et légumes dans le sud du Cameroun a fait apparaître que, malgré lesdifférentes offres disponibles localement, le besoin en dispositifs de séchage répondantmieux aux attentes des utilisateurs reste très important. Ce besoin se traduit par unevolonté d’acquérir des séchoirs présentant la capacité de traiter plus de 80 kg deproduits frais durant un cycle de séchage de 10 h, et équipés d’un système de ventilationet de régulation des paramètres de séchage.

Information

Type
Article original
Copyright
© 2011 Cirad/EDP Sciences

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Article purchase

Temporarily unavailable

References

Références

Kuate, J., Bella-Manga, Damesse F., Kouodiekong L., Ndindeng S.A., David O., Parrot L., Enquête sur les cultures fruitières dans les exploitations familiales agricoles en zone humide du Cameroun, Fruits 61 (2006) 373387. CrossRefGoogle Scholar
Anon., Document de stratégie de développement du secteur rural, Doc. Princ., Minist. Agric., Yaoundé, Cameroun, 2002, 114 p.
Silou T., Besoins et offre de technologies post-récolte dans l’agroalimentaire en Afrique subsaharienne : Rôle des technologues dans le développement de la petite entreprise, in : 2e Atelier Int. Voies alimentaires d’amélioration des situations nutritionnelles, Presses Univ. Ouagadougou, Burkina Faso, 2003.
Kapseu C., La situation du séchage et des technologies post-récolte en Afrique subsaharienne, in : Sémin. Rég. Le séchage et technologies post-récolte, Presses Univ. Yaoundé, Ngaoundéré, Cameroun, 2002.
Krokida, M.K., Maroulis R.B, Saravacos G.D., The effect of the method of drying on the colour of dehydrated products, Int. J. Food Sci. Technol. 36 (2001) 5359. CrossRefGoogle Scholar
Ekechukwu, O.V., Norton, B., Review of solar-energy drying systems. II: an overview of solar drying technology, Energ. Convers. Manag. 40 (1999) 615655. CrossRefGoogle Scholar
Bena, B., Fuler, R.J., Natural convective solar dryer with biomass backup heater, Sol. Energ. 72 (2002) 7583. CrossRefGoogle Scholar
Méot J.M., Marouzé C., Rivier M., Csec-T : un séchoir pour les produits granulés. Principes et méthode de dimensionnement, in : Sémin. Rég. Transformation, conservation et qualité des aliments : Nouvelle approche de lutte contre la pauvreté, GP3A-UCAD-ESP, Dakar, Sénégal, 2007.
Patil, R.T., Shukla, B.D., A novel design of crop dryer for use in developing countries, Dry. Technol. 24 (5) (2006) 663669. CrossRefGoogle Scholar
Nguyen Duy Lam, Post-harvest research and development in Vietnam, Annu. Rep. Vietnam. Agric., Vietnam Inst. Agric. Eng. Postharvest Technol., Hanoi, Vietnam, 2001.
Talla, A., Jannot, Y., Elambo-Nkeng, G., Puiggali, J.-R., Experimental determination and modeling of sorption isotherms of tropical fruits: banana, mango and pineapple, Dry. Technol. 23 (8) (2005) 14771498. CrossRefGoogle Scholar
Rattanathanalerk, M., Naphaporn, C., Walaiporn, S., Effect of thermal processing on the quality loss of pineapple juice, J. Food Eng. 66 (2005) 259265. CrossRefGoogle Scholar
Damasceno Leandro, F., Fernandes Fabiano A.N., Magalhães Margarida M.A., Brito Edy S., Non-enzymatic browning in clarified cashew apple juice during thermal treatment: Kinetics and process control, Food Chem. 106 (2007) 172179. CrossRefGoogle Scholar