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Marchands et Tamkārū Assyriens en Cappadoce

Published online by Cambridge University Press:  07 August 2014

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Les tablettes “cappadociennes” constituent la documentation la plus riche permettant de connaître l'activité commerciale de l'antiquité assyro-babylonienne et notamment les échanges internationaux. Sans doute, leurs allusions sont-elles souvent concises; nul texte ne précise la portée des mots techniques désignant les institutions. C'est par recoupements et comparaisons que nous parvenons à lever un coin du voile. Néanmoins, un certain nombre de traits généraux ressortent aujourd'hui avec une clarté suffisante pour permettre une vision d'ensemble. A la demande des organisateurs de ces “Rencontres”, je voudrais tout d'abord rappeler brièvement quelques traits fondamentaux du mouvement d'échanges commerciaux, qui s'est développé entre l'Assyrie et l'Asie mineure au XIXe siècle av. J. C. Puis, j'essaierai de préciser le rôle des marchands, en examinant tour à tour ce que l'on sait du tamkārum paléoassyrien et les activités de quelques personnalités marquantes.

Type
Research Article
Information
IRAQ , Volume 39 , Issue 1 , Spring 1977 , pp. 99 - 107
Copyright
Copyright © The British Institute for the Study of Iraq 1977

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References

1 Sur ces problèmes politiques, voir la mise au point Larsen, de M. T., JAOS 94 (1974), 468 ssGoogle Scholar.

2 Voir la bibliographie citée par Larsen, M. T., The Old Assyrian City-State and its Colonies (= OACC) (Copenhague, 1976), 8688Google Scholar, qui complète celles des Assyriens en Cappadoce (AC), 283, et Leemans, de W. F., Foreign Trade, 123Google Scholar.

3 Ce chiffre était jugé “eminently possible” par Larsen, M. T., Old Assyrian Caravan Procedures (= OACP (Istanbul, 1967), 43Google Scholar. Cf. AC, 309–310, où j'évaluais le montant des charges au 2/5 du bénéfice brut.

4 Landsberger, B., Assyrische Handelskolonien (= AHK), AO 24 (1925), 5Google Scholar. Cf. AC, 371–373.

5 Les origines antiques de la banque de dépôt (Leyde, 1966), 31, 7985Google Scholar.

6 Cf. Larsen, M. T., JAOS 94 (1974), 471Google Scholar, et surtout OACC, 192 ss.

7 L'exemple le plus typique est celui de l'intervention des deux groupes à la mort de Puzur-Aššur, dans la série de textes analysés par Matouš, L., ArOr 37 (1969), 156177Google Scholar.

8 Voir le résumé des formules dans OACC, 104, n. 74.

9 La substance de cette communication, présentée lors des Rencontres” de Göttingen (1975)Google Scholar, a été résumée dans l'Annuaire de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (IVe section), 1974–1975.

10 Aspects of Old Assyrian Trade and its Terminology (= AOATT), (Leyde, 1972), 62, n. 110Google Scholar.

11 TCL IV, 14Google Scholar: (4) u 4mu-ú (5) DAM.GÀR-ri-a ša i-na (6)Kà-ni-iš ta-qí-pá-ni (7)ma-al-ú ih-da-ma (8) DAM.GÀR-ri KÙ.BABBAR ša-áš-qí-lá-ma

12 TCL IV, 28Google Scholar: (9) 1 ANŠE AN.NA ù il-wi-šú (10)ku-a-ú-tum 2 ANŠEhi–aša DAM.GÀR, “1 (charge d') âne d'étain et son emballage (10) t'appartenant (à toi Pušu-kin), 2 (charges d')ânes du tamkārum …”.

13 Ibid.: (19)a-šu-mì (20)ša DAM.GÀR ša ta-áš-pu-ra-ni (21)um-ma a-ta-ma KÙ.BABBAR 1 1/2 (! coll.) MA.NA (22)a-na ta-ad-mì-iq-tí-a (23)lu-ra-dí-am ra-du-am ú-lá i-mu-a: “(19) en ce qui concerne (20) le tamkārum au sujet duquel tu m'as écriten (21) en ces termes: “en argent 1 1/2 mine, (22) en prêt de faveur pour moi 23) qu'il ajoute,” il n'a pas voulu (l') ajouter.” Sur la tadmiqtum, cf. Larsen, M. T., OACC, 142Google Scholar, qui hésite entre “a gift or an interest-free loan”, en renvoyant à AC 250–251.

14 Voir par ex.: ICK I, 71Google Scholar; 82; 150; BIN IV, 30Google Scholar; VI, 75, 5.

15 CCT IV, 24 b, 1Google Scholar: [a-na DA]M.GÀR qí-bi-ma (restitution certaine).

16 BIN VI, 101Google Scholar: (9)um-ma šu-ut-ma lu-qú-tum (10)ša DAM.GÀR DAM.GÀR (11)i-na Kà-ni-ìš (12)da-tám i-ša-[qal]… (15)mì-ma šu-mì DAM.G[ÀR] (16)be-el lu-qú-tim (17)lá i-za-kar. Les ll. 1–17 avaient fait l'objet d'un premier essai d'interprétation par Lewy, J., HUCA 27 (1956), 69, n. 294Google Scholar. La lettre a été rééditée intégralement par Veenhof, K. R., AOATT, 275 etGoogle Scholar, avec des restitutions plus complètes par Larsen, M. T., OACC, 265, n. 44Google Scholar.

17 (4)a-ma hu-bu-ul (5)a-bi 4-ku-nu ta-al-ta-am-da (6)lu ši-ip-kà-tim lu tám-kà-ra-am (7)tí-šu-a ma-ma-an qá-sú (8)lá i-lá-qé (CCT V, 8aGoogle Scholar). Cf. Matouš, L., BiOr 16 (1959), 178Google Scholar; Larsen, M. T., OACC, 201Google Scholar.

18 TCL IV, 4Google Scholar: (20)i-zi-za-ma ki-ma (21)i-a-tí i-na maš-qí (22)qá-at-ku-nu šu-uk-na-a (23)um-ma a-tù-nu-ma (24)tám-kà-ar-ni (25)iš-pur-ni-a-tí (26)i-ṣé-er lu-qú-tim (27)qá-at-ku-nu šu-uk-na-a.

19 AC, 237–244.

20 Cf. par ex. BIN VI, 25Google Scholar: (9) ŠÍGhi–a (10)ša É Pu-šu-ki-in (11)i-ba-ší-ú. Sur bītum voir Larsen, M. T., OACC, 95Google Scholar; et Veenhof, K. R., AOATT, 116Google Scholar.

21 AOATT, 103, n. 178.

22 HUCA 27 (1956), 79, n. 333Google Scholar.

23 Die Keilschrifitexte der Universitätsbibliothek dessen, 108, n. 1.

24 Cf. Balkan, K., Observations …, 95Google Scholar; Larsen, M. T., OACC, 195, n. 16Google Scholar; 203, n. 45.

25 Larsen, M. T., OACC, 358, n. 16Google Scholar.

26 EL 158: (10)a-na Pu-šu-ki-in (11)ša ki-ma Šu-Hu-bur.

27 Cf. Larsen, M. T., OACC, 83, 134141Google Scholar; Lewy, J., JAOS 78 (1958), 99101Google Scholar.

28 Veenhof, K. R., AOATT, 61, 116–117, 319Google Scholar.

29 Voir la traduction et le commentaire de CCT V, 8aGoogle Scholar par Larsen, M. T., OACC, 201202Google Scholar.

30 Elles ne représentent que le quart ou le cinquième des références concernant Pušu-kin. Il est impossible, dans les limites de cet exposé d'en fournir une liste détaillée.

31 ArOr 37 (1969), 156180Google Scholar.

32 TCL XXI, 270Google Scholar: (7)mì-ma a-nim lu-qú-tum (8)ša DAM.GÀR-ri-im(13)um-ma (14)Bu-za-zu-ma lá li-bi DINGIR-ma (15)Puzur-A-šùr tap-pá-a É a-bi-ni (16)me-et-ma(39)um-ma (40)ra-bi-ṣú-ma ú me-er-ú Puzur-A-šur-ma (41)a-bu-ni tám-kà-ru-um.

33 Matouš, L., ArOr 37 (1969), 164, n. 28; 163, 1 n. 23; 167Google Scholar.

34 CCT II, 47bGoogle Scholar: (3) Puzur-A-na DUMU Ì-lí-a-lim (4)iš-tù a-lim kie-li-a-ma (6)um-ma šu-ut-ma 2 MA.NA KÙ.GI (6)ša Hu-ra-ṣa-nu a-na a-bi 4- (!) ša-áp-ku-ni-ma šu-mì DAM.GÀR (8)ú-du-ú-ma a-na um-mì-a-ni (9)i-za-zu KÙ.GI šu-ut a-na (10)a-bi 4-ni ù Pu-šu-ke-en. Veenhof, K. R. me rappelle aussi EL 96Google Scholar où Pušu-kin est inscrit parmi les ummi'ānū de Dan-Aššur: (6) 2 MA.NA KÙ.GI (7)iš-tí um-mì-a-ni-šu (8)Pu-šu-ki-in i-lá-pá-at-ma.

35 Cf. ci-dessus, n. 13.

36 Voir les textes cités par L. Matouš dans la n. 31 ci-dessus.

37 Voir la liste des éponymes dans Larsen, M. T., OACC, 208, 381Google Scholar.

38 AC, 199. Cf. Larsen, M. T., OACC, 213, n. 68Google Scholar.

39 Diakonoff, I. M. a fait la même remarque dans BiOr 32 (1975), 225Google Scholar: “Note that a tamkārum is a “commercial agent” and not a merchant: the real merchants, like Pūšukēn at Kaniš, Eianāṣir at Ur, or Egibi and Sons in Chaldaean Babylonia were never called tamkārum !”

40 Cela peut expliquer les recommandations instantes de ne traiter qu'avec des agents súrs: cf. par ex., AC, 237, n. 2.