A radiation transport code based on a Monte Carlo tool is used to simulate a proton therapy beamline designed to treat paediatric patients with intracranial tumours. The treatments are performed using the IBA gantry at the Proton Therapy Centre of the Institut Curie. The treatment is undertaken at 178.16 MeV using the double scattering technique. The aim of this study is to present the Monte Carlo model of the transported proton beam, beamline and treatment room, as well as the experimental validation of the proton dose distributions calculated by this model. The beamline components and the treatment room are accurately modelled using the Monte Carlo code MCNPX. The proton source at the beamline entrance is defined on the basis of IBA data, measurements and calculations. Measured and calculated relative proton dose distributions in a water phantom are compared for the validation. Depth dose profiles, including pristine Bragg peaks and a spread–out Bragg peak, and lateral dose profiles are studied. A general good agreement was found between calculated and measured distributions with discrepancies of less than 2 mm. Relative proton dose distributions are therefore considered to be correctly described by our simulated geometry and proton source parameters. The Monte Carlo simulation will be used subsequently for radiation protection purposes: calculation of secondary neutron doses received by treated patients of different ages.

Afin d’évaluer les conséquences des rejets radioactifs provenant des réacteurs accidentés de la centrale nucléaire de Fukushima-Daichi sur l’environnement terrestre français, l’IRSN a renforcé son plan de surveillance en échantillonnant notamment de la végétation de prairie, du lait et de la viande des troupeaux en pâture entre avril et novembre 2011. Ces prélèvements et ces mesures ont, entre autres, permis d’évaluer dans des conditions de dépôts réels la chronologie des transferts du césium-134 de l’herbe au lait et à la viande. Les premières mesures significatives en 134Cs apparaissent dans l’herbe et dans le lait cinq à sept jours après la première mesure significative dans l’air. Les activités maximales atteignent 0,4 Bq.kg–1 d’herbe fraiche et 0,028 Bq.L–1 dans le lait. Dans la viande, les premières mesures significatives apparaissent mi-avril avec une activité maximale mesurée de 0,036 Bq.kg–1, avec de fortes variations d’une espèce animale à une autre. Les coefficients de transfert moyens calculés sont proches de ceux disponibles dans la littérature avec 0,22 j.kg–1 pour la viande de mouton, et de 0,09 et 0,0014 j.L–1 pour le lait de chèvre et de vache, respectivement.

The activity concentrations of primordial radionuclides (40K, 226Ra and 232Th) in five different types of commonly used building materials in southwest Nigeria were measured using a low-background NaI(Tl) detector coupled to an IBM-compatible multichannel analyzer. The highest mean concentration of 40K, which was 887.5 ± 101.3 Bq.kg–1, was obtained in gravel. Also, the highest mean concentrations of 226Ra and 232Th were obtained, respectively, in sand and brick samples. The lowest mean concentrations of 40K, 226Ra and 232Th, respectively, were obtained in brick and cement sample. The annual gonadal effective dose (AGED) and other radiological parameters were estimated from the activity concentrations of the radionuclides. The highest mean values of the AGED and radium equivalent activity concentration obtained were 359.1 μSv.y–1 and 110.9 Bq.kg–1, respectively. All these radiological parameters were below the maximum permissible levels recommended for safe use of materials in building construction. It can therefore be concluded that these materials do not pose any radiological hazard to the dwellers of buildings constructed with them.

L’objectif de ce document est de décrire le comportement du tritium dans l’environnement à partir des données de surveillance d’un centre de recherche français. Depuis la fin des années 60, le centre de Valduc a rejeté du tritium gaz et de l’eau tritiée dans l’atmosphère. Ces rejets ont conduit à des transferts aux nappes phréatiques et rivières voisines. Un bilan de la migration de l’eau tritiée à travers le système hydrogéologique est présenté sur la période 1969-2009. Les données de surveillance de l’environnement de surface apportent également de nombreuses informations sur les transferts pour la voie atmosphérique. Ceci concerne les différents compartiments : l’air, la pluie, les sols, les végétaux et les animaux. Les rapports entre les différentes concentrations des différents compartiments montrent que le transfert air-feuilles est important, que la pluie et le dépôt atmosphérique sont du même ordre de grandeur, et qu’il existe un certain équilibre entre l’eau libre et l’eau de combustion des végétaux. À l’extérieur du centre, les eaux sont toujours restées en deçà des limites actuelles de l’OMS pour la qualité des eaux de boisson. L’impact radiologique a été évalué et est actuellement inférieur à 1 µSv.an-1 pour un individu de la population voisine.

La directive européenne 2006/25/CE, relative à l'exposition des travailleurs aux rayonnements optiques, prévoit l'évaluation des risques des situations de travail. Elle est particulièrement importante dans l’industrie des arts du spectacle où des expositions intentionnelles à des projecteurs peuvent être exigées pendant des périodes de l’ordre de 8 heures par jour. L'objectif de la présente étude était de fournir aux éclairagistes des informations, relatives aux risques associés aux projecteurs, afin de les aider à évaluer les risques a priori d’un plan lumière. Elle a consisté à déterminer les risques de 63 projecteurs différents puis à les répartir dans les 4 groupes de risques définis par la norme EN 62471, à calculer leur distance minimale d’exposition admissible, correspondant à l’utilisation de 1 et de 5 projecteurs pour une durée d’exposition journalière de 8 heures. Cette étude a mis en évidence que les projecteurs sont susceptibles de poser des problèmes sanitaires pour les salariés des arts du spectacle. Le schéma de classification proposé par la norme EN 62471 n'est pas suffisant pour évaluer les risques d'un plan lumière. De plus, la distance d'exposition et la durée d'exposition ne constituent pas des paramètres pertinents pour réduire les risques à des valeurs admissibles.

L’uranium est naturellement présent dans l’alimentation, à un niveau très variable, conduisant à des activités détectables dans les excréta, indépendamment d’une éventuelle exposition professionnelle. L’interprétation des résultats de surveillance radiotoxicologique individuelle des travailleurs exposés professionnellement au dioxyde d’uranium doit donc prendre en compte l’apport alimentaire pour établir une estimation dosimétrique. Pour ce faire, les auteurs ont testé différentes approches dans le suivi d’un travailleur et proposent une méthode originale d’interprétation des données radiotoxicologiques par comparaison des résultats obtenus dans un groupe de travailleurs exposés à ceux collectés dans une population de référence. Cette méthode a permis d’estimer une dose efficace engagée annuelle pour un groupe de travailleurs exposés au dioxyde d’uranium.

The mass attenuation coefficient (µ/ρ), effective atomic number (ZPleff) and effective electron density (Neff) of carbon steel and stainless steels were computed by using the WinXcom program. The µ/ρ values are higher in the photo-electric absorption and pair production region and approximately constant in the Compton scattering region. The variation in µ/ρ values is explained by partial interaction processes. The effective atomic numbers of the steels were also calculated by the Auto-Zeff program. The ZPleff values of the steels were compared with experimental results for available energies and were found to be in good agreement. SS304L shows equal values of effective atomic number by both the methods in the region of interest. The electron densities of the selected steels are observed to be equal and approximately constant in the Compton scattering region.