Nous dérivons les dynamiques de l'inflation issues des différenteshypothèses d'ajustement des prix rencontrées dans la littératurenéo-keynésienne. Pour chaque modèle nous calculons la réponse de l'inflationet du produit suite à un choc sur le taux de croissance de la massemonétaire. Nous constatons que seules deux modélisations reproduisentcorrectement certains faits stylisés importants concernant l'impact de cetype de choc monétaire : la première est la spécification avec prixprédéterminés de Mankiw et Reis (2002) et la seconde celle à prix fixes deGalí et Gertler (1999). Aucune des autres alternatives examinées, y comprisle modèle à prix fixes de Fuhrer et Moore (1995), ne génère de réponsesatisfaisante. Elles sont notamment toutes incapables de reproduire unepersistance suffisante de l'inflation. Ceci montre que dans les modèles àprix fixes, la structure de rigidité choisie im-porte autant pour le degréde persistance de l'inflation que la présence ou non de valeurs retardées del'inflation dans la dynamique.