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Sorcellerie et esprit public : une sorcière célèbre du XVIIe siècle.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
Vie religieuse (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1958

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References

page 197 note 2. Delcambre, E., Le concept de la sorcellerie dans le duché de Lorraine au XVIe et au XVIIe siècle, 3 vol., Nancy, Société d'Archéologie lorraine, 1948-1951 Google Scholar.

page 197 note 3. Delcambre, E. et Lhermitte, Jean, Un cas énigmatique de possession diabolique en Lorraine au XVIIe siècle : Elisabeth de ranfaing, l'energumène de Nancy, fondatrice de l'ordre du Refuge. Etude historique et psycho-médicale, Nancy, Société d'Archéologie lorraine, 1956 Google Scholar.

page 197 note 4. Annales, 1948, p. 9 et suiv.

page 198 note 1. Dans son « diagnostic », le professeur Lhermitte donne en quelques lignes son avis sur les faits d'hallucination collective par suggestion, qui peuvent expliquer certaines scènes d'exor-cisme racontées par les témoins ; il évoque à ce propos certains fakirs de l'Inde, ce qui nous fournit seulement un élément de réponse. Notons d'ailleurs qu'e. Delcambre serait plus près que le professeur Lhermitte d'admettre la possession d'elisabeth. N'écrit-il pas, p . 21 : « Sa valeur morale éminente et l'ardeur de son zèle apostolique rendent en outre plausible pour un historien catholique l'éventualité que Satan ait cherché, en la persécutant, à entraver l'oeuvre de réforme religieuse et de salubrité sociale à laquelle elle allait avec un incomparable succès vouer sa vie. »

page 199 note 1. Les détails, qu'il faut bien laisser de côté ici, ne manquent pas de portée : en 1628, le Capucin se plaint aussi de ce que le Refuge est trop près de leur couvent, les prive d'air… et menace peut-être la vertu de ses moines. Elisabeth n'ignore pas l'hostilité des disciples de saint François, qui remonte aux années 1620 ; et, au moment des crises, « elle diffame et injurie ordinairement et universellement tous ceux qu'elle sait lui estre contraires ». « Cette mégère », constate le provincial des Minimes, « dict au contraire du bien de ceux qui la favorisent… ».