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Asoka et la Magadhi

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

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Dans toutes les inscriptions d’Asoka recueillies sur la côte orientale et dans le bassin du Gange, l’ēquivalence: As.e ═ skr. –aḥ est constante et doit s’interprēter phonētiquement. C’est le cas pour les nominatifs singuliers thēmatiques masculins comme devānaảpiye, et accessoirement pour l’ancien neutre dāne; dans les thēmes en -non a nom. pl. Iājāne, gēn. sg. piyadasine Iājine; dans les thèmes en –r-, nom. pi. natāle; dans les pronoms, ne, ve; il faut ajouter –te adverbial exprimant l’origine dans mukhate, Takhasilāte, mamate (cf. Woolner, I, p. xxvi; le verbe kaleti n’a bien entendu rien à faire ici).

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Copyright © School of Oriental and African Studies 1931

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References

page 291 note 1 De même sur le reliquaire de Piprawa: nom. salilanidhane, gén. bhagavate.

page 292 note 1 Dans le IVe édit sur piliers, ava ite reste obscur malgré les efforts des traducteurs. —Au début du XIII e édit de Kalsi, “de là” est exprimé par laphā.

page 293 note 1 EV. I, 34, 5. sure duhitâ; si sure est un génitif — ce que conteste Oldenberg, ṚgVeda Noten, I, p. 36 s. —, on ne peut guère en comprendre la finale que comme résultant d’un traitement interieur de groupe; cf. Meillet, , MSL. IX, 374Google Scholar.

page 293 note 2 Faut-il déjá reconnaiître une trace de la tendance qui a mené –o issu de –as jusqu’à –e dans certaines notations védiques où il se décompose comme –e en –ay, et non en –av dans le sandhi ? Oldenberg, V., Hymnen des Rgveda, p. 457Google Scholar; of. Wackernagel, Altind, . Gr., I, p. 338Google Scholar; Stchoupak, , MSL. XXI, p. 15Google Scholar.

page 294 note 1 Les premières lectures de l’inscription d’Héliodore à Eesnagar auraient pu faire croire é un témoignage àpigraphique de la même répartition des désinences. Ellcs donnaient en effet: garuḍhvaje ayam kãrite … sakãsarn rañ. Mais Sukthankar, M. a montré (Annals of the Bhandarkar Inst., I, p. 60Google Scholar) que kārito est sûr, et que dhvaje est dès lors une faute aisément explicable. Ainsi l’inscription devient tout a fait parallèle à celle de Gotam(ī)puta sur un pilier semblable tronvé au même endroit (Chand, R. P., Archœology and Vaishnava tradition, Mem. Arch. Survey of India, 5, p. 152Google Scholar).

page 294 note 2 En tout cas un détail relevé par Pischel § 345 semblerait prouver que eet –e, comme cslui d’Asoka, remonte à un ancien –o: le nom. sing, en –o, normal dans lesvers, est nécsssaire aussi en prose devant ica, comme si l’on avait conservé la forme ancienne pour éviter le conflit entre voyelles palatales.