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Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
The Michif language, while distinct from both Cree and French, combines a largelyFrench-based nominal complex with a largely Cree-based verbal system. The syntaxof negation cuts across these dimensions. Declarative sentences in Michif showthe Cree-based negator namô and the French-basednô interchangeably. (This is also the only contextfor pas.) Imperatives, by contrast, demand the Cree-basedêkâ (ya) exclusively.
In subordinate clauses, Michif permits either êkâor nô. In Cree, all such constructions require thedeontic negator êkâ. The integration of the twoCree-based negation types and the French-based no andpas into a single new system in Michif poses not onlyproblems of constituency and syntactic analysis. It also raises once again thethorny question of balance: Is the imbrication of Cree and French symmetrical,or is one of the two languages dominant?
La langue michif, bien que distincte à la fois du cri et dufrançais, réunit dans ses structures grammaticales un complexenominal s’inspirant en grande partie du français et un complexeverbal principalement d’inspiration crie. La syntaxe de lanégation du michif touche aux deux dimensions. Dans les phrasesdéclaratives en michif, on trouve de façon interchangeable lesparticules de négation namô, qui vient du cri, etnô, qui vient du français. (C’estaussi le seul contexte où l’on trouve pas). Par contre, lesimpératifs exigent exclusivement le mot criêkâ(ya). Dans les subordonnées, lemichif permet êka ou nô. En cri,toutes les constructions de ce type exigent la particule de négationdéontique êkâ. L’intégrationdes deux types de négation cris et ceux du françaisnô et pas dans un nouveausystème unique en michif pose des problèmes d’analysesyntaxique et des constituents. Cette intégration soulèveégalement à nouveau la question épineuse del’équilibre: l’imbrication du cri et du français,est-elle symétrique, ou y a-t-il domination de la part de l’une oude l’autre?