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Abstracts: French and German

Published online by Cambridge University Press:  29 March 2012

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Copyright © Cambridge University Press 2012

Des libertés civiles aux droits de l'homme? L'activisme britannique pour les libertés civiles et les droits de l'homme universels

Cet article discute les organisations britanniques pour les libertés civiles qui cherchaient à ouvrir un débat de grande envergure sur les droits de l'homme pendant la deuxième guerre mondiale et les immédiatement après. Il décrit les tentatives faites, pendant les années 1940 et 1950, par des mouvements et groupes adhérents de la gauche cherchant à construire une politique des droits de l'homme qui comprendrait droits politiques, civils, sociaux et économiques. Cette politique fut mal formulée et donc peu soutenue. On y trouve un reflet de l'effondrement des alliances du type front populaire créées pendant les années 1930, et de la difficulté d'articuler des positions politiques clairement distinctes au sein des polarisations idéologiques dues à l'amorcement de la guerre froide.

Von bürgerlichen Freiheitsrechten zu Menschenrechten? Britische Kampagnen zum Schutz der bürgerlichen Freiheitsrechte und die Allgemeine Erklärung der Menschenrechte

Dieser Artikel diskutiert, wie britische Organisationen, die sich während und unmittelbar nach dem Zweiten Weltkrieg für bürgerliche Freiheitsrechte einsetzten, versuchten, sich in Bezug auf Menschenrechtspolitik zu positionieren. Der Artikel argumentiert, dass diese Organisationen und Bewegungen aus verschiedenen Bereichen der britischen Linken während der 1940er und frühen 1950er Jahre versuchten, eine Menschenrechtspolitik zu artikulieren, welche politische, bürgerliche, soziale und wirtschaftliche Rechte und Freiheiten umfasste. Diese Organisationen verfügten aber nicht über die Sprache, die es ihnen ermöglicht hätte, diese Politik auch auszudrücken und die britische Bevölkerung entsprechend zu mobilisieren. Dies spiegelte sowohl den Kollaps von Allianzen im Rahmen der ‘Volksfrontbewegungen’ der 1930er Jahre wieder als auch die Schwierigkeiten, die sich aus der Polarisierung der politischen Kultur zu Beginn des Kalten Krieges ergaben.

La Pologne libre et souveraine: L'héritage national et la politique économique après 1918

Depuis 1918, à chaque fois que la Pologne s'est trouvée libre et souveraine, elle a mis en place une politique mettant en valeur l'économie de marché. Cette démarche n'a pas réussi à stimuler un taux de croissance économique rapide, et de ce fait, le pays reste relativement sous-développé. Bien qu'un investissement gouvernemental considérable entre 1936 et 1939 ait produit une augmentation économique vigoureuse et un niveau de vie plus élevé, la Pologne d'aujourd'hui continue à poursuivre une politique économique néo-libérale. Cet article met en relation ces politiques et l'héritage national, qui met l'accent sur un gouvernement limité. Ces croyances dominèrent les actions de la classe dirigeante avant les partitions du dix-huitième siècle et pendant la période de l'entre-deux-guerres, et continuent à dominer la politique économique actuelle.

Nationales Erbgut und Wirtschaftspolitik im freien und souveränen Polen nach 1918

Seit 1918, zumindest solange es frei und souverän war, hat Polen immer eine Wirtschaftspolitik betrieben, die eine freie Marktwirtschaft betonte. Diese Politik erzeugte jedoch kein schnelles and starkes Wirtschaftswachstum, und deshalb ist das Land immer noch weitgehend unterentwickelt. Obwohl erhebliche öffentliche Investitionen in den Jahren 1936–1939 zu einem starken Wirtschaftswachstum und einem höheren Lebensstandard führten, verfolgt das heutige Polen immer noch eine neo-liberale Wirtschaftspolitik. Dieser Artikel verbindet diese Politik mit dem nationalen Erbgut, das eine begrenzte Rolle der Regierung betont. Solche Überzeugungen bestimmten die Aktionen der herrschenden Klasse des Landes bevor den Teilungen im achtzehnten Jahrhundert und auch zwischen den zwei Weltkriegen; und selbst heute noch dominieren solche Überzeugungen weiterhin Polen's Wirtschaftspolitik.

Les intellectuels de l'action catholique italienne et la sacralisation politique en Europe pendant les années 1930

On voit depuis quelques années un intérêt renouvelé porté à la religion politique. La perspective italienne catholique reste cependant pratiquement oubliée, si ce n'est dans les écrits de Emilio Gentile et Renato Moro. Cet article cherche à combler ce vide en analysant la réaction au phénomène des religions politiques pendant les années 1930 de la part des deux sections intellectuelles de l'action catholique italienne, à savoir FUCI et le Movimento laureati. C'est en effet pendant cette décennie que les ces penseurs prirent conscience du nouveau danger présenté par l'apparition des religions politiques. L'article reprend les traces des critiques montées par FUCI et le Movimento laureati au sujet du bolchévisme, du national-socialisme et du fascisme italien. Pendant ces années 1930, une série de nouveaux concepts – ‘religion politique’, ‘religion du sang’, ‘religion totalitaire’, ‘nouveaux idoles’ – témoignent de l'effort des intellectuels catholiques cherchant à faire face à la nouvelle sacralisation de la politique au sein des expérimentations totalitaires.

Die Intellektuellen der italienischen Katholischen Aktion und die Sakralisierung der Politik im Europa der 1930er Jahre

Dem Thema der politischen Religion wurde in den letzten Jahren erneut wachsendes Interesse entgegengebracht. Doch trotz dieser Strömung wurde die Perspektive der italienischen Katholiken der Zeit zu diesem Thema kaum erwähnt, außer von Emilio Gentile und Renato Moro. Dieser Artikel thematisiert diese Lücke und analysiert, wie die zwei Intellektuellenbewegungen der italienischen Katholischen Aktion, nämlich die FUCI und der Movimento laureati, auf das Phänomen der politischen Religionen in den 1930er Jahren reagierten. In den 1930er Jahren nämlich wurden sich diese Intellektuellen der Neuartigkeit und der Gefahr infolge des Aufkommens politischer Religionen verstärkt bewusst. Der Artikel orientiert sich an den Analysen der FUCI und des Movimento laureati über den Bolschewismus, den Nationalsozialismus und den italienischen Faschismus. In den 1930er Jahren drückten neue Denkbilder wie ‘politische Religionen’, ‘Religion des Blutes’, ‘totalitäre Religion’ und ‘neue Idole’ alle aus, dass diese katholischen Intellektuellen darum bemüht waren, sich mit der neuen Realität der Sakralisierung der Politik abzufinden, die mittels der totalitären Experimente umgesetzt wurde.

Héroïsme, raison d'état, communisme national: Le nationalisme rouge au cinéma de la République populaire de Pologne

Cet article examine, à l'aide d'archives, de revues critiques cinématiques, de sources secondaires et des films eux-mêmes, une école polonaise nationale-communiste de réalisateurs qui offraient leur soutien au parti communiste. Celui-ci élaborait une nouvelle éthique, consistant d'un ethno-centrisme nationaliste et d'une idéologie autoritaire de l'état-nation. L'article montre les efforts faits par l'état pour se montrer légitime en endossant la culture et en particulier le cinéma populaires. Il affirme que le communisme national entraîna inévitablement une fusion entre nationalisme et autoritarisme, ce qui favorisa par la suite l'émergence d'un régime pluraliste et polyphonique, aussi bien autour qu'au cœur du cercle des dirigeants nationaux.

Heldentum, Staatsräson und nationaler Kommunismus: Roter Nationalismus im Kino der Volksrepublik Polen

Auf der Basis von Archivquellen, Filmrezensionen, Filmen, Interviews und Sekundärliteratur möchte dieser Artikel die polnische national-kommunistische Schule von Regisseuren untersuchen, welche das Regime der kommunistischen Partei unterstützten, indem sie ein neues Ethos rekonstruierten, welches aus einer Melange von ethnozentrischem Nationalismus und autoritärer Nationalstaatsideologie bestand. Der Artikel zeigt, wie der Parteistaat sich durch den Bezug auf Populärkultur Legitimität zu verschaffen versuchte, besonders durch das Kino. Der Artikel argumentiert, dass der Nationalkommunismus unweigerlich zu einer Vermischung national-autoritärer Elemente führte, welche die Bedingungen für Pluralismus und Polyphonie innerhalb und außerhalb der Parteieliten schuf.

L'établissement du pouvoir bolchevique en Crimée et la construction de l'état multinational soviétique: Organisation, justification, incertitudes

Au sein de la République fédérative de Russie, la République socialiste soviétique autonome de Crimée fut établie en octobre 1921. Quelques mois après sa proclamation, la ‘tatarisation’ fut décrétée, conformément à une politique qui avait été implantée dans d'autres territoires, mais ne fut systématisée qu'en 1923 sous le nom d'‘indigénisation’. Cet article entend étudier la façon dont les Bolcheviks installèrent leur autorité en Crimée. Il rend compte des tractations et des négociations entre les différents acteurs, en Crimée comme à Moscou, et de la façon dont les règles et les conventions s'établirent. Mais il s'intéresse également aux incertitudes et aux inquiétudes que suscita, au sein du Parti criméen, l'engagement actif d'une partie des communistes nationaux en faveur de l'‘indigénisation’, qui furent assez rapidement suspectés de nationalisme. Au final, c'est le processus de construction de l'État multinational soviétique qui est éclairé, à partir d'un point de vue périphérique, en se focalisant sur les acteurs et leurs conduites.

Die Einrichtung der Macht der Bolschewiken auf der Krim und die Konstruktion des multinationalen sowjetischen Staates: Organisation, Rechtfertigung, Ungewissheiten

Die autonome Sowjetrepublik Krim wurde im Oktober 1921 als Teil der Russischen Föderativen Republik gegründet. Einige Monate später kam die Meldung, dass die neue Republik ‘tatarisiert’ werden sollte, und zwar auf Linie mit einer Politik, die schon in anderen Territorien umgesetzt, aber bis 1923 (als ‘Indigenisierung‘) nicht systematisch angewandt wurde. Dieser Artikel untersucht, wie die Bolschewiken ihre Herrschaft auf die Krim ausdehnten. Er analysiert die Beziehungen und Verhandlungen zwischen den Hauptakteuren in Moskau und auf der Krim und geht der Herausbildung von Regeln und Einigungen nach. Der Artikel untersucht ausserdem die Unsicherheiten und Ängste, welche die Kommunistische Partei der Krim umtrieben, als der Enthusiasmus der Kommunisten von der Krim den Verdacht nährte, sie seien Nationalisten. Indem er auf diese Akteure und ihre Handlungen blickt, wirft dieser Artikel wirft ein Licht auf die Konstruktion eines multinationalen sowjetischen Staates.