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La violence en Amérique Latine

Published online by Cambridge University Press:  07 May 2025

Jose M. Rico
Jose M. Rico*
Affiliation:
Ecole de criminologie Université de Montréal Montréal, Québec, Canada
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Extract

Une conception très large de la violence est depuis quelque temps fort en vogue. Les expressions « violence juvénile et estudiantine», «violence dans les rues», «violence institutionnalisée» font actuellement partie du vocabulaire de nombreux criminologues qui refusent de limiter leurs réflexions à l’étude des délits à contenu violent. Pour certains, la violence recouvre une réalité polymorphe, ce qui rend primordial l'analyse des mobiles et interdit, sous risque d'en limiter arbitrairement l'interprétation, de la réduire systématiquement à des actes de droit commun. D'autres auteurs, par contre, se refusent à admettre une conception aussi large de la violence. Ellenberger fait remarquer que le mot violence a acquis, ces dernières années, une extension démesurée et constitue un exemple typique du phénomène que les linguistes appellent « une surcharge sémantique», c'est-à-dire une surabondance de significations engendrant la confusion.

Information

Type
II. — Historical and Macro-Criminological Studies
Information
International Annals of Criminology , Volume 16 , Issue 1-2 , 1977 , pp. 143 - 178
Copyright
Copyright © 1977 International Society for Criminology

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References

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(37) Sources : Argentine (sentences condamnatoires), Colombie et Panama (délits connus par la police), Mexique (accusés devant les tribunaux de première instance), Venezuela (détenus condamnés dans les établissements pénitentiaires).

(38) D'après Quiroz Cuaron (A.) et Quiroz Cuaron (R.) El costo social del delito en Mexico, présenté au deuxième Symposium International de Criminologie Comparée, Montréal, avril-mai 1970, l'homicide était la troisième cause de mortalité, après la bronchite aiguë et la tuberculose, pour la période 1952-1966 (p. 80).

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(46) Voir GALEANO (E.), op. cit. p. 17 s.

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(50) Pour un répertoire plus complet sur cette législation, voir FORO…, p. 125.

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(55) Chili : le dossier noir, Paris, Galliard, 1974.

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(57) ARREAGA CAMERO (E.E.) et MARQUEZ FERNANDEZ (A.), Literatura de la violencia en Venezuela, rapport présenté au xxiiie Cours international de criminologie, Maracaibo, Venezuela, 1974, p. 13.

(58) Patricio MANNS, p. 6.

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(61) De l'ethnocide. Recueil de textes, Paris, Union générale d’éditions (col. 10-18, n° 711), 1972, p. 41; en ce qui concerne le Brésil, voir CARDOSO DE OLIVEIRA (R.). A sociologica do Brasil indigena, Rio de Janeiro, Tempo Brasileiro 1972 et RIBEIRO (D.), Fronteras indígenas de la civilizacion, México, Siglo XXI, 1971.

(62) De l'ethnocide, p. 99, Voir également FRIEDE (J.) et al., Indigenismo y aniquilamiento de Indigénas en Colombia, Bogota, Universidad Nacional de Columbia, Faculdad de Ciencias Humanas, Departamento de Autropologia 1975.

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(64) MELLOR (A.), La torture, Tours, Mame, 1961.

(65) VIDAL-NAQUET (P.), La torture dans la République, Paris, Ed. de Minuit 1972, p. 13.

(66) Voir l'excellent article de VERIN (J.) « Torture et prise d'otages », dans la Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1973, n° 1, p. 175-180.

(67) AMNESTY INTERNATIONAL, Rapport sur la torture., Paris, Gallimard, 1974, p. 197-226. Les considérations qui précèdent comme celles qui suivent s'inspirent largement de cet important rapport.

(68) Ceci résulte de l'examen de plus de 86 dossiers dûment vérifiés, dans Foro… p. 159-208.

(69) RANCEL (J.V.), Expediente negro, Caracas, Editorial Fuentes, 1972.

(70) Parmi ces groupes, les plus connus sont l'Escadron de la mort brésilien, le triple A argentin et la Mano guatémaltèque.

(71) FORO…, p. 89-95; PERRONE (E.), Preso comun, Buenos Aires, Ediciones de la Flor, 1973; Maxima peligrosidad, Buenos Aires, Editorial Candela.

(72) REVUELTAS (J.), El apando, México : Ediciones Era 1969, VIVEROS Anatomia de una prision, México, Editorial Diana, 1972.

(73) ALDANA (J.), Retén, de Catia, 6e éd., Caracas, Editorial Fuentès, 1972; En ce qui concerne le Pérou, voir VALCARCEL (G.), La prision, Lima, Fondo (J.S.), de Cultura Popular, 1964.

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(75) MANZANILLA SANCHEZ (A.) El magnicidio en Mexico, sans mention de maison d’édition, México D.F., 1967, p. 89-91.

(76) HAVENS (M.C.), LEIDEN (C.) et SCHMITT (K. M.), The Politics of Assassination, Englewood Cliffs, New-Jersey, Prentice-Hall (A Spectrum Book), 1970, p. 25 et 29.

(77) HAVENS (M.C.) et al., p. 2-5.

(78) Voir, à propos des causes et de l'impact des assassinats politiques en Amérique latine, SCHMITT (K.M.) “Political Asassinations in Latin- América”, dans Assassination and Political Violence, p. 537-543.

(79) En ce sens, GOTOVITCH (J.), « Quelques réflexions historiques à propos du terrorisme », dans Réflexions sur la définition et la répression du terrorisme, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, Centre de Droit International, 1974, p. 15.

(80) MERTENS (P.), « L'introuvable acte de terrorisme », ibid., p. 39-40.

(81) Voir Terrorism, A Staff Study prepared by the Committee on Internal Security, U.S. House of Representatives, 93e Congress, 2nd Session, August 1, 1974, Washington, U.S. Government Printing Office, 1974.

(82) PIERSON-MATHY (P.), «Formes nouvelles de la lutte révolutionnaire et coopération internationale dans le combat contre-révolutionnaire», dans Réflexions sur la définition et la répression du terrorisme, p. 66-85.

(83) BAILBY, (E.), « La guérilla urbaine a aggravé le malaise en Uruguay», Le Monde diplomatique, 1970 février.

(84) Voir JULLIARD, (P.), «Les enlèvements de diplomates», A.F.D.I., 1971, p. 205 et s.

(85) JACQUEMIN, (G.), « Essai d'une approche criminologique de l'aéro-criminel», Rev. Int. de Crim. et de Pol. Tech., 1971-1972, n° 4, ocobre- décembre, p. 253-270.