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Published online by Cambridge University Press: 07 May 2025
La délinquance des mineurs, comme toute délinquance, est de par son origine un phénomène social étroitement lié au régime social-politique de chaque pays, à sa politique pénale-légale. En Bulgarie cette délinquance diminue systématiquement. Selon Lalov et ses collaborateurs, dans la période 1956-1966, le nombre absolu de tous les mineurs condamnés a diminué de 22,2% et le coefficient des mineurs condamnés sur 100 000 habitants a diminué de 29,2 %. La structure de la délinquance des adolescents (jusqu'à l'âge de 18 ans) s'est modifiée favorablement : en 1966, plus de 70 % des condamnations prononcées sont pour vols d'objets de peu de valeur ou pour de petites sommes d'argent; les délits graves comptent moins de 1 %, leur nombre absolu est infime et ils ont un caractère fortuit. Seulement 10 % des condamnés sont des filles. En résultat d'examens isolés faits jusqu'à présent sur l'état psychique des délinquants mineurs (L. Galabov et A. Houbavénkova) ont déterminé comme psychiquement sains 38,5 % des délinquants envoyés pour expertise psychiatrique dans la clinique psychiatrique universitaire de Sofia, et Chtarbanov et ses collaborateurs ont déterminé comme tels 48 % de tous les délinquants passés par l'Institut central de répartition de Sofia.