Pour les doses employées ordinairement dans la clinique, nous remarquons dans notre pratique l'absence totale de toxicité de l'antiseptique, — fait qui conduisit à son application en Roumanie (Bacaloglu, C. Stamatiu et Dan Moucha) comme antiseptique général par voie intraveineuse, dans les états infectieux et les septicémies.

Je n'ai pas beaucoup à ajouter à mon premier rapport présenté a la 12e session de la Commission permanente d'études du matériel sanitaire tenue du 11-18 octobre 1937, car la discussion très scientifique qui l'a suivi et à laquelle ont pris part des autorités aussi expertes que le général Marotte, le général Praag, le général Iliesco, le colonel Thomann, le général Novakovitsch et d'autres, constitue le meilleur complément à mon modeste papier.

D'après le programme de la 12e session (octobre 1937) de la Commission internationale permanente d'études du matériel sanitaire il s'agit d'une étude définitive sur la lutte contre les poux dans les armées en campagne, dont une étude préalable a été présentée en octobre 1935, lors de la 10e session, par M. le Dr Moguilevitch, chef de l'Institut sanitaire scientifique expérimental de l'armée rouge (U.R.S.S.).

La visibilité des formations sanitaires participe aux conditions générales de visibilité des objets.

La mise en œuvre de la transfusion du sang est devenue aujourd'hui en temps de paix une pratique courante. Elle ne s'effectue plus exclusivement dans les services de chirurgie, mais aussi en dehors de ceux-ci, soit dans les autres services hospitaliers, soit au domicile du malade, dans son propre lit, soit encore ailleurs, suivant les circonstances et les exigences de l'urgence.

Le typhus exanthématique était inconnu de la grande majorité des médecins roumains avant 1916, c'est-à-dire avant l'entrée en guerre de la Roumanie. Un petit nombre de cas marque pourtant l'existence de l'infection.

Presque absent de 1897 à 1914, il s'inscrit en cette dernière année par 833 cas, l'origine de l'infection se trouvant dans le royaume limitrophe de Serbie. En 1915, le nombre de cas tombe à 103, pour prendre l'extension catastrophique de l'hiver 1916–1917, pendant lequel il sévit gravement et s'accompagna d'une énorme mortalité.

… Je n'héate pas à adopter comme base — ou point de départ — les travaux de la Conférence du désarmement en matière de constatation de prétendues infractions à l'interdiction, qui avait été envisagée, des armes chimique, incendiaire et bactériologique.

Depuis que de tragiques événements en ont souligné toute l'urgence, le mouvement pour la répression du bombardement aérien des villes ouvertes s'est fortement accentué.

Personne n'ignore le travail accompli pendant la grande guerre par l'Ordre souverain et militaire de Malte, dans l'esprit de ses principes sàculaires d'hospitaliers; travail par lequel plus de 900.000 soldats blesses ou malades furent transportés dans les trains de l'Ordre et soignés dans ses hôpitaux. Nul n'ignore non plus que l'œuvre achevée ainsi en temps de guerre fut poursuivie en temps de paix dans les infirmeries, les ambulances, les orphelinats, les centres de distribution de vivres et de vêtements, que le Grand Magistére et les Associations nationales des chevaliers de Malte possédent, soit chez eux en Europe, soit en Amérique, en Asie, en Afrique. C'est en effet dans ces établissements que sont soignés, pansés, nourris et vêtus chaque année des dizaines de milliers de malheureux.

Partant de la conception que l'action antiseptique bactéricide des hypochlorites se manifeste par la formation d'un corps organique chloruré, on est amené à l'utilisation des chloramines.

Comme lors des Conférences précédentes, le Comité international de la Croix-Rouge vous présente un rapport général sur son activité et une série de rapports spéciaux sur des problémes déterminés qui intéressent la Croix-Rouge. Permettez-moi, je vous prie, de vous soumettre non pas un commentaire d'ensemble de ces rapports, mais quelques idées générales sur le travail de la Croix-Rouge et, en particulier, du Comité international de la Croix-Rouge.